S’il veut couper la ligne en vainqueur pour la deuxième année de suite, Benoît Tréluyer sait qu’il devra d’abord vaincre tous les maléfices des 24 Heures.
Tous ces petits pièges, qui ferment les portes de la félicité et qu’il a appris à déjouer ? au fil de ses …sept participations !
La tentation est vive, parfois, d’aller taquiner le chrono, de montrer sa mauvaise humeur, envers un concurrent peu conciliant ou de trop demander à sa machine.
Ne pas succomber demande une maîtrise totale de soi et une concentration parfaite.
La plus grande course automobile du monde, ne se gagne pas sur des coups de tête ou des coups de sang, mais grâce à une approche réfléchie et pragmatique des événements.
Il faut donc être particulièrement vigilant, à chaque instant, à chaque seconde.
Malgré ses sept participations, le vainqueur de la dernière édition en date, le 16 juin 2011, sait que l’attraction est toujours présente, au détour d’un vibreur qu’il est tentant de chevaucher et ce pour gagner quelques dixièmes ou lors de dépassements précipités, de GT plus lentes.
Il ne faut pas relâcher son attention.
Jamais.
Avant de défendre sa victoire obtenue en 2011, Benoît qui était convoqué ce dimanche, avec toute l’équipe Audi, aux traditionnelles vérifications techniques, nous parle de ses petits démons personnels, de ses sept petits péchés, nichés dans les détails…
