Les prévisions météorologiques se sont avérées exactes avec la pluie comme invitée ce qui a rendu toutes tentatives d’améliorations vaines en ce vendredi 14 avril !
La Suzuki Yoshimura SERT N°12 conserve donc sa pole position obtenue la veille jeudi de façon audacieuse sur une piste changeante. La grille de départ de ce samedi 15 avril 2023à 15h00 est donc identique à la feuille de la première séance qualificative.
Gregg Black, l’auteur du meilleur tour, est tout heureux de ce coup de poker réussi même si cela ne garantit rien pour la suite de la course:
» C’était des conditions particulières car nous avons commencé la Q1 sous la pluie et après un drapeau rouge. La piste a rapidement séchée. J’étais partie en pneus pluie mais je me suis aperçu rapidement qu’il fallait passer les slicks. Il fallait oser le faire mais plusieurs pilotes l’ont fait. Le plus difficile a été de trouver un tour clair car beaucoup étaient en pneus pluie à piloter » sur des oeufs ». Mes coéquipiers ont assuré également derrière ( malgré une chute de Sylvain Guintoli dès son premier passage au virage du raccordement ) donc c’est parfait! La pole ce n’est pas hyper important. Ce qui est important c’est d’être en tête à 15h Dimanche sous le drapeau à damier.
Nos concurrents principaux sont bien là avec la Honda TSRN°1 qui est très forte. Ils ont un bon rythme. Avec le Yart ce sont nos adversaires sur cette course sans oublier la BMW et d’autres outsiders qui sont bien présents.
Ce sera une course longue et difficile, comme d’habitude, dans des conditions fraîches. espérons avoir du beau temps pour les concurrents et les spectateurs car c’est tout de même plus agréable.
Hâte d’être à demain.Nous serons bien présents.
HOMMAGE À CLÉMENT STÖLL: LE N°32 FORFAIT
Grosse émotion lors de la photo officielle de tous les concurrents lorsque la Honda Superstock N°32, engagée par L’Ecole de la Performance, fut amenée pour une hommage à Clément Stöll tragiquement disparu le 15 Mars dernier ors d’une séance d’essais privés sut le circuit Paul Armagnac de Nogaro, soit juste un mois ce samedi,
HONDA FCC TSR HONDA FRANCE N°1 : ALAN TECHER : RESTONS CALMES !
» Bilan positif, nous partons troisième et aujourd’hui avec la pluie il ne servait à rien de s’énerver. Nous avons un bon rythme de jour comme de nuit, sur sec ou sur le mouillé, donc restons calmes! »
YANNICK LUCOT MANAGER HONDA VILTAÏS N°333 P5 :IL N’Y A PAS D’INTÉRÊT À PARTIR TROP VITE !
« Les conditions de ces deux séances chronométrées n’étaient pas idéales mais c’étaient les mêmes pour tout le monde. Nous sommes 5 sur la grille et satisfaits du travail que nous avons effectué déjà cet hiver. Nous avons changé de constructeur et de manufacturier (passé de Yamaha à Honda et de Dunlop à Pirelli) ce qui représente un gros travail. Je remercie au passage toute l’équipe, les mécanos et les ingénieurs qui ont effectué un gros travail pour que nous soyons prêts. Nous sommes déjà venus deux fois ici soit quatre jours de roulage sous la pluie et le sec. Nous sommes là où nous devons être et nous continuons à apprendre et à connaître la moto pour ne pas avoir de surprises durant la course car c’est ce qui compte. Ce matin en Q2 nous avons roulé sous la pluie, alors que des team avaient choisi de ne pas le faire mais c’était justement pour éprouver la moto. Cela ne concerne pas uniquement l’adhésion au sol mais la moto en général avec des points de vibrations et de sensibilités . Hier, par exemple nous avons eu un petit problème de shifter mal positionné. Nous avons encore besoin de roulage même si nous avons roulé cet hiver en Espagne et à Nogaro aussi. Hier en Q1nous avons eu un moment de frayeur lorsque Florian Alt a chuté sur l’huile de la 72 surtout qu’il n’a pas beaucoup chuté en 7 ans chez nous. Il est très propre mais cela peut arriver malheureusement lorsque des motos cassent. Je leur ai demandé d’être encore plus prudents durant la course. Il est reparti fort puisqu’il réalise le second temps de sa série. Pour la course nous n’avons aucun intérêt à nous mêler à la bagarre en tête. L’essentiel sera de rester sur ses roues et de faire des tours. Cela ne veux pas dire que les pilotes auront les mains dans les poches mais ils feront le travail que nous allons leur demander en ayant une consigne très précise du chrono à respecter durant toute la course. Il n’y pas d’intérêt à partir trop vite. il faut savoir respecter le matériel pour qu’il nous amène à bon port! »
JULIEN DIGUET MANAGER HONDA CHROMEBURNER RAC41 N°41 : 1ERS BOL D’OR SUPERSTOCK : ETRE ENCORE VIVANT À 6H DU MATIN !
» Globalement nous nous en sommes bien sortis dans ces conditions délicates. Nous sommes 6èmes en Superstock sur la grille et tout va bien. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne. Nous avons bien sûr des motos neuves . L’essentiel en endurance est de partir pour longtemps. Le championnat de la coupe du monde se resserre énormément sur le haut du plateau et nous réellement dix équipages à pouvoir remporter la victoire et ça va être très tendu. A priori il n’y aura pas de pluie attendue mais si il y’a des conditions délicates j’ai un trio de pilotes qui est très fort dans ces cas là. La Honda a terminé cinq fois en deux ans sur un podium et cela prouve que c’est une bonne machine. Je réfère que nous soyons beaucoup à représenter la marque et à rapporter plein d’infos pour Honda. Honda nous apporte un gros soutien car ils ont un grand dynamisme pour cette belle moto. La stratégie est d’être encore vivant à 6 heures du matin ! La course se gagne à 15 h et non en début de course ! »
MATHIEU LAGRIVE : 22ÈME PARTICIPATION !
Mathieu Lagrive est un dur ! Né à Lisieux le 7 Décembre 1979 il aurait pu se reposer sur ses nombreux lauriers avec deux victoires aux 24 Heures du Mans, six Bol d’or dans sa vitrine et deux titres de Champion du Monde d’endurance avec le SERT de Dominique Méliand. Il n’en n’est rien avec cette 22ème participation aux 24 Heures du mans au guidon de la Yamaha superstock N°36 du 3 Art Best Of Bike qualifié avec le 3ème chrono de sa catégorie.
PIERRE CHAPUIS : MOTO AIN N°96 : 4 ÈME CHRONO EN EWC :
« Depuis le début d’année que ce soit en championnat de France ou en endurance nous sommes toujours aux avants postes cela prouve que les motos sont bien montées. Nous allons partir 4èmes, notre meilleure qualification. Nous n’avons pas les moyens de nous battre contre les usines en EWC, donc nous allons faire une course sage. Nous sommes passé Pirelli en cours d’année dernière et nous sommes très bien servis. Sous la grosse pluie c’est vrai que Bridgestone a encore l’avantage mais nous sommes très contents que les performances obtenues aux essais aient pu participer à ce résultat grâce à Pirelli. Côté pilotes j’ai des nouvelles recrues très bonnes avec Roberto Tamburini et Alessandro Polita. Il y a une excellente cohésion et sont ravis de piloter ensembles. Nous avons travaillé pour avoir une moto facile à piloter car la course est longue. »
MARC MOTHRÉ : MANAGER WERC MOTORS EVENTS SUZUKI SST N°212
« Nous avons passé le cap avec la 212 à faire fructifier plutôt des jeunes pilotes issus de nos compétitions. La seule chose qui est regrettable actuellement est qu’après tout le temps passé sur les circuits, le nombre de victoires en étant les seuls à avoir gagné les 24 H du Mans en SST, nous n’avons pas de reconnaissance des organisateurs en se retrouvant dans le dernier stand et avec une hospitality au bout du monde dans le parc. J’ai l’impression que nous sommes pris pour des clochards. Ce sera peut-être la dernière année de la 212, allez savoir ! L’idée est faire terminer ces jeunes pilotes sous la direction sportive de Philippe Dobé. Ce serait très bien de faire dans les 10 en STT car un podium n’est pas envisageable. De toute façon, il faut savoir que si tu n’as pas d’argent tu n’existes pas. Néanmoins nous avons une bonne prestation technique avec les mécanos qui étaient sur à l’époque sur l’EWC N°50. L’important est de finir mais nous commençons à être dépassionnés ! Nous payons nos pneus. Ça devient un sport de riches avec des primes d’arrivée ridicules ! »