Magnifique ! Le succès d’Audi aux 24 Heures du Mans tient de l’exploit. Après les violents accidents de McNish et Rockenfeller, le doute aurait pu s’installer. Mais l’équipage de la R18 TDI, numéro 2, a été exceptionnel. L’Audi de Tréluyer-Lotterer-Fässler s’impose devant la 908 Peugeot n° 9 (Bourdais-Pagenaud-Lamy) et celle (n° 8) pilotée par Minassian-Montagny-Sarrazin.
Peugeot a tout tenté, avec ses trois voitures parties en chasse.
Insuffisant !
Le Français Benoit Tréluyer, auteur de la pole, a effectué un grand numéro. Avec notamment, tenez-vous bien…. Cinq relais !!!!
Dixième succès pour la firme aux anneaux, au terme d’une épreuve riche en rebondissements… dans toutes les catégories.
LM P1
Audi a connu des 24 Heures du Mans contrastées. Après un samedi noir, accident de Mc Nisch (n° 3) et Rockenfeller (n° 1), le succès de la R18 TD1, n°2, vient donc effacer les images effroyables des voitures de McNish et Rockenfeller. Les pilotes sont fort heureusement indemnes. Audi a su résister aux attaques répétées de Davidson ( Peugeot 908, n°7) et surtout à celles de la 908, n°9, (Bourdais/Pagenaud/Lamy) dernière rivale à briguer la victoire.


LM P2
Le combat entre les « petits » protos fut un régal et la victoire de la Zytek Nissan, n°41 (Ojjeh/LOMbard/Kimber-Smith) apporte juste la démonstration que ménager sa monture est la règle première en Endurance. C’est d’abord la Honda du Strakka Racing (n° 42, Leventis/Watts/Kane) qui donnait l’exemple par sa régularité. Un pépin mécanique a contraint l’équipe à abandonner. Laissant la tête du classement à l’équipe de l’Oreca 03 Nissan n° 48 (Premat/Hallyday/Kraihamer). David Hallyday détruisait son proto, pendant la quatrième interruption de course, au petit matin ! L’Oreca 03-Nissan de l’écurie Signatech (n°26, Mailleux/Ayari/Ordonez) a connu une course compliquée. Mais l’abnégation de Philippe Sinault et de ses hommes leur a permis de décrocher une deuxième place méritée. Le podium est complété par la Honda américaine de Level 5 Motorsports (n°33, Bouchut/Tucker/Barbosa) qui a décroché la troisième place. Une belle récompense pour le Français Christophe Bouchut, au Mans pour la 17e fois !
LM GTE Pro
BMW en rêvait. Avec ses M3 GT la firme Allemande avait de grandes ambitions. Mais le Mans est sans égard. C’est d’ailleurs la Corvette n°74 (Gavin/Magnussen/Westbrook), qui a d’abord profité des ennuis des voitures allemandes pour prendre le commandement, avant une sortie de piste synonyme d’abandon.

LM GTE Am
Les panneauteurs ont eu du travail dans cette catégorie. Chacun a joué sa chance à fond, faisant fi, parfois, de la dure réalité de l’Endurance. Attaques incessantes, prises de risque, bref une course endiablée, finalement remportée par la Chevrolet Corvette C6 ZR1, Larbre Compétition n°50 (Bornhauser/Canal/Gardel).

Classements ILMC
Les 24 Heures du Mans constituaient la 3e manche du championnat ILMC. Et pour l’occasion les points comptaient double. A l’issue de la 79e édition de la course mancelle, les choses ont bougé. Au classement constructeurs LM P1, Audi grâce à sa victoire comble un peu son retard sur Peugeot (69 points contre 103) alors qu’en GTE Corvette prend la tête (84 points) devant Ferrari et BMW, 72 points chacun. Aux classements écuries LM P1, Audi Team Joest est désormais en tête du classement devant Peugeot Sport Total avec 1 points d’avance (50/49). Le team Oreca Matmut est un peu décroché et totalise 34 points. En ‘’écuries LM P2’’, Signatch Nissan profite de son podium sarthois, pour accroître son avance au Classement. L’écurie de Philippe Sinault totalise 49 points. Dans la catégorie «écuries LM GTE Pro », l’écurie AF Corse (26 pts) reste en tête devant BMW (22 pts). Enfin l’écurie Larbre compétition, fait une excellente opération dans la « classe écurie GTE Am », en marquant 30 points. L’écurie française domine sa série. Prochain rendez-vous avec l’ILMC: 6 Heures d’Imola, le 3 juillet. Gilles Gaignault