L’Américain Bobby Rahal (à droite), vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis 1986, a confié à notre collaborateur son sentiment sur la participation de Jean Alesi aux 500 Miles d’Indianapolis 2012 au volant d’une Lotus.
Dans la paddock venté depuis l’arrivée du barnum des Dix mille tours du Castellet vendredi dernier et sur les 5,8km du circuit Paul-Ricard, balayé par un fort mistral, il y a aujourd’hui encore d’énormes pans de l’histoire vivante du sport automobile en action.Des œuvres d’art ultra-performantes.Ainsi, aussi incroyable soit-t’il, la pole position en Groupe C d’une Sauber-Mercedes dâtant pourtant de 1989 est plus rapide que celle de la …. Lola-Toyota Rebellion des dernières 6 Heures LMS (Le Mans Series)…Les 500 Miles et trois fois le CART à son palmarès
“Il lui faudra être au top de ses capacités physiques mais aussi et surtout rester concentré à 100 % pendant les deux semaines qui précèdent les 500 Miles.”
14 jours à Indy et une victoire à plus de 350km/h
“Le sommet d’Indianapolis, c’est un travail d’équipe de 14 jours non-stop sur place. Il faut être très fort mentalement, même si les performances de l’auto varient d’un jour à l’autre. Une F1, tu peux la forcer, une Indycar si tu “surpilotes” tu vas au crash. (ndlr: Bobby Rahal a couru deux Grands Prix F1, en 1978 avec une Wolf)
Et, Bobby poursuit:
“La pole va se jouer à plus de 365 km/h et la course fera 200 tours à plus de 350km/h de moyenne pour le vainqueur… La course sur l’ovale c’est l’aboutissement de tout ce qui précède pour l’équipe après les qualifications, les ravitaillements et les entrées du safety-car sur la piste.Pour ce qui est des duels avec les autres, le pîlote doit avoir autant d’audace dans la prise de risque que de sens de l’anticipation dans ses prises de décisions…
Avant de lâcher en guise de conslusuion amicale à l’attention de ” Jeanot d’Avignon ”:
“Mon conseil pour Alesi ? Sois patient, Jean, sois très patient !”
Charles-Bernard ADREANI (La Provence)Photo : Raymond Papanti – Bernard Bakalian – Team