Autonewsinfo est ce week-end sur le circuit du Hungaroring, à Budapest, pou suivre les fameuses WSR. En s’intéressant évidemment au pays où nous sommes, et aux pilotes qui nous représentent. Tour de reconnaissance…
USINE A CHAMPIONS…
Les WSR, alias World Series by Renault, c’est un élevage. Un peu ce que l’on appellerait en Camargue, une « Manade », une fabrique de champions surpuissants et racés. Simplement, quand un « toro » sert à priori une seule fois en compétition, un pilote doit au contraire, lui rester en vie et quand même faire se lever les foules. C’est le cas ici. Dans le monde, il ya pléthore d’usines à …. champions! 150 écoles, formules, formations, préparations qui prétendent « fabriquer » des pilotes de F1. Les WSR le font vraiment, souvent, avec de vraies réussites. Qu’on en juge : Kubica, Vettel, Alguersuari sont passés par cet « élevage ». Et quand ils ne vont pas en F1, on les retrouve, comme Bertrand Baguette, aux avant-postes de trucs à 500 000 spectateurs le bout aux USA, genre Indianapolis.
MAGYARS DE L’EST…
Curieux pays décidément. J’y viens depuis des décennies et le choc est toujours le même. La langue déjà. Ni germanique, ni romaine, ne ressemblant jamais à rien de connu. Dans toute l’Europe, avec un peu d’imagination, vous comprendrez les mots « entrée » et « sortie ». Ici macache. Les linguistes prétendent que l’on retrouve des liens entre la langue hongroise, le finnois et le basque. S’ils le disent… Historiquement, les Magyars sont clairement identifiés comme les descendants des Huns. Alors une chose est claire : les « Hun(e)s » avaient de beaux yeux verts… Et c’est un pays qui a toujours été à part. Sous l’ère Stalinienne, le peuple magyar n’a jamais vraiment été crédule, jamais conquis, bien que martyrisé. Pas très convaincu par l’Europe non plus d’ailleurs, les nationalistes ici ne rigolent vraiment pas du tout. En gros, en comparaison, « Marine de la Trinité » ajoutée à son père seraient ici, au mieux, des comiques… cela dit, pays magnifique, gens géniaux, sens de la fête inné, nous feront oublier quelques uniformes qui puent… Pour les gens de Budapest (Buda d’un côté du Danube qui n’a rien de bleu, Pest de l’autre côté, passé le pont), l’arrivée des WSR est une vraie fête. Quel que soit la météo, on est ici en climat continental donc très brutal, ils seront là. Même si le circuit du Hungaroring n’est (vraiment !) pas ce qui se fait de mieux en Europe, le spectacle sera une adoration. Ce qui tombe bien, quelques français courent ces WSR et deux d’entre eux nous sont extrêmement chers.
NELSON, NOTRE AMIRAL
On comprendra aisément que le papa de Nelson Panciatici, l’ancien brillant pilote de rallye, Jacques dit »Pancia » pour les intimes, a été très fan d’un pilote brésilien, Champion du monde de F1… La mère de Nelson, Bernadette Sacy, est une pilote de rallye dont j’ai adoré le coup de cerceau dès la première glissade où je l’ai vue passer, c’était au Rallye de l’Atlas il y a quelques années et elle menait son Range d’une main de fer et de fée.




Ô…VERGNE !
Jean Eric Vergne, est lui aussi l’un des »chouchous » d’autonewsinfo. On le connait et le suit comme Nelson depuis leur jardin d’enfant, c’est à dire le karting. Notre premier critère est évidemment le talent et Jean Eric en est bourré. Le fait est que sa première moitié de saison en WSR nous a donné raison, il a été leader jusqu’à la dernière manche, disputée en Allemagne. Et puis… deux courses sans points et bien entendu, la concurrence est passée devant. Et bien passée devant, chaque week-end, est rappelons-le, composé de deux courses et à 25 points le bout, quand on gagne en tous cas, on score vite façon mitrailleuse lourde. Du coup, notre chouchou est à la veille du rendez-vous magyar, troisième, avec trente points de retard sur le leader. Lequel n’est d’ailleurs autre que son … propre équipier chez Carlin, le brillant canadien Robert Wickens.

Photos : Teams
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