LE ROYAUME DE LA GLISSE[/caption] C’est simple, aujourd’hui dans l’endurance TT, les SSV (Side by Side Vehicle), remportent tout.Il faut dire qu’au début, il s’agissait de petits engins pas très confortables, amusants comme tout à piloter, ultra légers en cas de plantage dans le sable et surtout ils coûtaient que tchi.Or tout ça a changé, avec le succès de ces engins.Ils ont aujourd’hui beaucoup de bourrins, de vraies suspensions de course, des boîtes séquentielles, ils toujours très amusants à piloter et évidemment beaucoup plus rapides. En revanche, s’ils ne coûtent pas le prix de préparation d’un buggy, maintenant ça vaut un bras, un haut de gamme toutes options courses coûte trente mille balles, avec la préparation on arrive à 75 000€ ! [caption id="attachment_337955" align="aligncenter" width="600"]
LES SSV IMBATTABLES… SERONT BATTUS[/caption] Mais du coup, dans les courses d’endurance TT ou de rallye raid, ils ramassent tout.Donc sur ces 24 Heures TT de France, il y avait un plateau énorme, pas loin de 90 véhicules au départ, dont 40% de SSV… [caption id="attachment_337956" align="aligncenter" width="600"]
SPÉCIAL UN DÉPART A 90 VOITURES SUR LA TERRE[/caption] Prêts une fois de plus à tailler des croupières aux Buggies T1, ces engins énormes très hauts sur pattes qui roulent avec quatre amortisseurs par roue arrière et des puissances de moteurs inimaginables, donc des qualités de course sublimes (à condition de savoir glisser).Le succès des SSV est tel que Jean Louis Dronne, le créateur de l’événement, a fait rouler cette année deux courses en même temps, une de six heures réservée aux SSV et les 24 Heures où les SSV étaient évidemment également admis.Si l’on ajoute qu’après des mois de Covid, tout le monde était frustré de courses et qu’en 2019, pour la première fois, un SSV a gagné les 24 Heures au scratch, on imagine qu’on avait partout envie d’envoyer du lourd ! [caption id="attachment_337958" align="aligncenter" width="600"]
LE BUGGY FOUQUET, VAINQUEUR DE CETTE ÉDITION 2020[/caption] En particulier Laurent Fouquet, préparateur de buggies près de Bordeaux, est venu avec ses trois équipiers, Francis Balloqui, Alexandre Beaujon et Nicolas Martin, lesquels sont arrivés avec des crocs énormes…Laurent est un récidiviste, il a gagné cette épreuve en 2018, et en 2000, son coéquipier était Stéphane Peterhansel!Laurent Fouquet me dit au téléphone que pour gagner du temps, les relais ont tous duré le maximum, soit deux heures et demie, forts les macs parce que se cogner plus de deux heures au cerceau dans la poussière et en mettant du gaz partout…J’ai entendu aussi que la voiture ne s’est arrêtée que pour les changements de pilotes, pas une minute perdue pour un problème technique même mineur.Ils ont gagné ces 24 Heures mais suivis de neuf SSV, autrement dit c’est une guerre contre une meute et il a fallu la gagner jusqu’au bout cette guerre… [caption id="attachment_337960" align="aligncenter" width="600"]
LE SSV NO 14 TERMINE DEUX AU SCRATH (CANAM)[/caption] A commencer par la pole, importante pour avoir moins de poussière dans les premiers tours.Même si la piste a été arrosée, on imagine que la poussière arrive très vite sur un circuit où roulent sur la terre, 90 voitures ! [caption id="attachment_337962" align="aligncenter" width="600"]
BONNE IDÉE L’ARROSAGE[/caption] [caption id="attachment_337964" align="aligncenter" width="600"]
MAIS ALORS ON ROULE DANS LA BOUE[/caption] Ce buggy Fouquet roule avec un gros moteur, un Nissan V6 de 3000 cc qui donne 370 chevaux en puissance.On peu sortir plus de bourrins de ce moteur mais il faut tenir 24 heures !Le poids de l’engin, 1150 kg, plus 200 litres d’essence en début de relais autrement dit il y a 400 kg de différence avec un SSV, qui eux ont droit au turbo et sortent 250 chevaux.Autrement dit, lutte à mort… [caption id="attachment_337966" align="aligncenter" width="600"]
UNE VICTOIRE ARRACHÉE SECONDE PAR SECONDE[/caption] Après six heures de course, c’est donc la première arrivée, cette épreuve là, a été gagnée par le duo Samuel et Jean Luc Dumas sur un JLS Motorsport, un préparateur anglais…Derrière il y a un Canam et un Yamaha, tout le monde est donc sur le podium… [caption id="attachment_337968" align="aligncenter" width="600"]
AMBIANCE SON ET LUMIÈRE MAIS DANS LES AUTOS C’EST LA GALÈRE[/caption] Retour sur les 24 Heures TT.Quand la nuit tombe, le pilotage devient épuisant, certes ion a une vue superbe sur tout le circuit depuis le paddock, le jeu de son et lumière est une beauté sauvage mais dans les sièges baquets, on n’a pas vraiment le temps de goûter la poésie, la lutte au somment continue, Fouquet et ses copains ne lâchent pas les commandes en tête.Un mot pour les 4X4, une catégorie à part avec des véhicules costauds mais lourds et n’ayant pas les puissances que l’on voit devant. [caption id="attachment_337970" align="aligncenter" width="600"]
LE TOYOTA VAINQUEUR DE LA CATÉGORIE 4X4[/caption] C’est le Toyota de Tartarin (multiple vainqueur de cette épreuve) qui est en tête au petit matin, 16ème au général et en bagarre permanente.Il gagnera cette catégorie à l’arrivée, avec ses coéquipiers Yann Doffin, Lucas Beurois, Romain Grabowski. (N°93).C’est là, la particularité de ce circuit de Fontaines Fourches, il n’est pas permanent, il redevient terrain agricole après la course et on en construit un autre l’année suivante.Donc une piste toute neuve chaque année où l’on ne se bagarre pas avec le terrain mais avec les autres concurrents ! [caption id="attachment_337972" align="aligncenter" width="600"]
BEAU CIRCUIT BEAU PADDOCK[/caption] La bande à Fouquet ne lâche rien et termine en tête avec trois tours d’avance, ce qui a été possible par l’excellente préparation de l’auto.Trois tours ça fait dans les quinze minutes et sur une auto, un pépin technique prend largement ça…Le SSV qui avait gagné l’an dernier est troisième au scratch, le véhicule est préparé chez Mercier Racing Team et piloté par Sébastien Guyette, Fabrice Rousseau et Antoine Vitse. [caption id="attachment_337974" align="aligncenter" width="600"]
LE SSV VAINQUEUR EN 2019 TERMINE TROIS AU GÉNÉRAL[/caption] Voilà, très grands moments durant toute la course, Henri Pescarolo m’a dit un jour que pour gagner en endurance c’est simple, il ne faut pas s’arrêter sauf pour changer de pilote…Cette définition s’applique donc magnifiquement à l’endurance tout terrain.Rendez vous pour un nouveau duel au sommet les 12 et 13 septembre 2021 [caption id="attachment_337977" align="aligncenter" width="600"]
RENDEZ VOUS EN SEPTEMBRE PROCHAIN[/caption].
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