Le suspense est à son comble depuis plusieurs jours grâce … au teasing, effectué par Bugatti sur les réseaux sociaux !
Très vite, les spéculations sont allées bon train avec certains qui voyaient la marque Alsacienne faire son retour aux 24 Heures du Mans.
Bugatti a donc levé le voile sur sa nouvelle hypercar ce mercredi 18 octobre 2020.
Pour l’heure, rien n’indique un retour de la firme qui compte dix participations et deux victoires dans la classique mancelle, en 1937 et 1939.
Il n’a pas encore été décidé, si le Bolide Bugatti sera ou non produit en série.
Florian DEFET Photos : BUGATTI
Communiqué de presse
Allégée, brute, authentique. Avec le concept technologique du Bolide Bugatti, le constructeur français de voitures de luxe présente sa réponse à la question : « Que se passerait-il si Bugatti développait un véhicule radicalement léger autour de l’emblématique moteur W16 de 8,0 litres ? ». L’étude expérimentale du Bolide Bugatti est une hypersportive conçue pour les courses sur circuit, avec un moteur W16 inspiré des véhicules de série comme groupe motopropulseur et une carrosserie minimaliste pour un appui aérodynamique maximal. Ce dernier tient la promesse du niveau de performance ultime de Bugatti. Le Bolide Bugatti est aussi un concept de véhicule extrême, sans compromis, le plus rapide et le plus léger de la récente histoire de l’entreprise, avec une puissance massique inimaginable de 0,67 kg par cheval-vapeur.
Une puissance de 1 850 PS pour 1 240 kilogrammes – un rapport poids/puissance de 0,67 kg/PS.
Pour atteindre un poids sec de 1 240 kilogrammes, tous les registres du faisable aujourd’hui et dans le futur ont été exploités, compte tenu des matériaux et des processus de fabrication utilisés. Tous les éléments de vissage et de liaison du Bolide ont été totalement réalisés en titane. En de nombreux points ont été utilisés des composants fonctionnels creux à parois minces composés d’alliage de titane, tel qu’on l’utilise dans l’aéronautique et dans l’aérospatiale, fabriqués avec une imprimante 3D. Leurs parois extrêmement fines de moins de 0,5 millimètre sont néanmoins très robustes et ont une résistance à la traction de 1 250 N/mm2. Les composants hybrides, tels que les arbres secondaires de l’entraînement de 0,5 mètre de long, combinent des fibres synthétiques hautement résistantes et rigides à des raccords d’extrémité en titane imprimés 3D, et résistent à une température en fonctionnement continu allant jusqu’à 260 degrés Celsius. C’est ce qui réduit le poids dans notre exemple de près de la moitié à 1,5 kilogramme et augmente simultanément, par la réduction des masses rotatives, l’agilité du groupe moteur. De même, les forces agissant sur les ailes avant et arrière sont transmises par des éléments de titane ultralégers, mais très solides. Les éléments de l’avant ne pèsent que 600 grammes et ceux de l’arrière ont un poids étonnant de 325 grammes seulement. L’enveloppe extérieure aux formes changeantes du capot d’aspiration sur le toit est une nouveauté mondiale. Celle-ci permet une optimisation active du flux d’air : à vitesse réduite, la surface du capot reste plate, à vitesse élevée, des boursouflures apparaissent formant un bombement. Cela réduit la résistance à l’air du capot d’environ 10 pour cent, assure une portance inférieure de 17 pour cent et optimise en outre l’écoulement de l’air sur l’aile arrière. À 320 km/h, la déportance est de 1 800 kilogrammes sur l’aile arrière et de 800 kilogrammes sur l’aile avant.
