Jacques VILLENEUVE désormais commentateur des Grands Prix pour la chaîne CANAL +[/caption] Né le 9 avril 1971 à St-Jean sur Richelieu au Québec à 40 Km au sud-est de Montreal ,Jacques VILLENEUVE souffle non pas 50 bougies mais en bon québécois 50 chandelles !Avec un paternel et un oncle Jacques-Joseph talentueux dans tout ce qui touchait à la vitesse, le jeune Jacques s’est véritablement vu déposer les mêmes gènes dans le berceau à sa naissance.Jacques avait tout juste 11 ans lorsque son légendaire paternel Gilles, trouva la mort lors des essais qualificatifs du Grand Prix de Belgique à Zolder le samedi 8 mai 1982, ce qui fut un choc immense dont lui, sa sœur Mélanie et surtout sa maman Joann restée à Monaco pour les préparatifs de la première communion de sa petite sœur, ont été marqués à vie. [caption id="attachment_293487" align="aligncenter" width="459"] Gilles VILLENEUVE Pilote FERRARI[/caption] Cela n’a cependant pas empêché Jacques dès son adolescence d’avoir aussi un penchant pour tout ce qui était en rapport avec la vitesse et aux sports mécaniques dès son premier test effectué dans une école de pilotage au grand désarroi de sa maman Joann.Cela ne l’empêchera pas dès ses débuts en compétition d’attirer tous les regards sur lui lorsqu’en 1989 il participera aux Coupes Alfa Romeo en Italie, enchaînant ensuite dans le Championnat italien de F3 où il décrochera un 6ème rang au classement final. [caption id="attachment_355494" align="aligncenter" width="800"]
Jacques-VILLENEUVE à ses-débuts en-F 3 italienne ici avec sa maman Joann © Manfred GIET[/caption] Non sans avoir participé fin mai au Grand Prix de Monaco de Formule 3, avant de partir au Japon où dans la même discipline, il fera nettement mieux en décrochant le titre de vice-Champion en 1992.Sa carrière décollera dès 1993, lorsque rentré du Japon, il disputera la série Formule Atlantic d’Amérique du Nord avec 5 victoires et un troisième rang final à la clé, ce qui lui ouvrit véritablement les portes du CART (American Car Racing), la série la plus huppée des compétitions de monoplaces aux USA. Laquelle se nomme désormais INDYCAR [caption id="attachment_165162" align="aligncenter" width="800"]
JACQUES VILLENEUVE – 1er aux 500 Miles à Indianapolis en 1995[/caption]
CHAMPION INDYCAR,VAINQUEUR AUX 500 MILES D’INDIANAPOLIS ET ENTRÉE FULGURANTE EN F-1.
Attiré par les ‘’States’’ et les courses CART en 1994 et 1995, à 23 ans non seulement, il put faire montre de tout son talent en remportant dès sa première saison la manche de ROAD AMERICA, ainsi qu’une deuxième place aux célèbres 500 MILES d’INDIANAPLIS pour le Team FORSYTH-GREEN RACING sur une REYNARD 941/FORD, avant de faire beaucoup mieux l’année suivante, remportant et le Championnat et les fameuses 500 Miles d’INDY, toujours pour le Team FORSYTH/GREEN, affublé du célèbre N° 27, en souvenir de son père Gilles chez Ferrari sur la 126 C2 de sinistre mémoire. [caption id="attachment_116855" align="aligncenter" width="800"]

CHAMPION DU MONDE MALGRÉ UN TORPILLAGE DE SON RIVAL SCHUMACHER LORS DU DERNIER GP DE LA SAISON 1997.
Ensuite, 1997, sera son année avec Heinz -Harald FRENTZEN comme nouvel équipier sur une WILLIAMS-RENAULT FW 19 et avec Michaël SCHUMACHER comme son plus sérieux rival tout au long de la saison, si bien qu’à l’entame du dernier Grand Prix de la saison, celui d’Europe à Jerez de la Frontera en Espagne, 7 points les séparaient pour l’attribution du titre!A l’issue d’un GP de folie qui avait débuté par un fait unique à ce jour en F1 … avec les trois premiers sur la grille de départ affichant un temps identique au 1.000ème de seconde près et où il seront finalement départagés dans l’ordre des temps réalisés.Du jamais vu en F1 jusqu’à ce jour!

UNE FIN DE CARRIÈRE EN DENTS DE SCIE
Pour VILLENEUVE ce titre en 1997, fut le point culminant de sa carrière car la suite fut nettement moins prolifique.Suite au retrait de RENAULT comme motoriste, le Team WILLIAMS sombra dans la médiocrité avec comme conséquence que VILLENEUVE rentré dans le rang opte pour le nouveau Team BAR (British American Racing), cofondé par son ami et manager, le Britannique Graig POLLOCK, équipé d’abord d’un moteur Supertec (ex-Renault) calamiteux , puis Honda ensuite de 1999 à 2003, mais sans grand succès à cause d’un management trop novice.En 2004, Flavio BRIATORE fait appel à ses services pour les trois derniers Grands Prix de la saison pour tenter de sauver la deuxième place au classement ‘’constructeurs’’ pour le Team MILD SEVEN RENAULT, ce que VILLENEUVE ne réussira pas avant de conclure ensuite sa carrière en monoplace au plus haut niveau chez SAUBER en 2005 et 2006, mais sans jamais être en réussite ce qui ne le fit pas regretter sa décision de tourner la page F1, après 11 années passées au plus haut niveau du sport automobile et où nanti d’un titre suprême il avait fait mieux que son père Gilles. [caption id="attachment_355506" align="aligncenter" width="800"]

LANCEMENT-ECOLE DE PILOTAGE FEED de JACQUES-VILLENEUVE et PATRICK-LEMARIÉ Photo : Bernard BAKALIAN[/caption] Depuis 2019, avec son complice de toujours, l’ancien pilote de F1 et d’endurance, le Français Patrick LEMARIÉ, Jacques a lancé à Magny Cors, un volant destiné aux futurs jeunes talents, le Volant FEED,dont le lauréat se voit attribuer une saison en F4.Décidément Jacques VILLENEUVE, un des rares porteur de lunettes ou verres correcteurs en F1 et vrai touche à tout, porte en lui l’ADN de ce qu’il a fait et réussit durant sa carrière empreinte d’éclectisme. [caption id="attachment_282191" align="aligncenter" width="800"]





TROPHÉE ANDROS-2013- LA DS3 DE JACQUES-VILLENEUVE- SUPER-BESSE- Photo: Bernard BAKALIAN[/caption][caption id="attachment_91987" align="aligncenter" width="800"]

