Alors que les Etats-Unis délaissaient la F1, avec désormais un seul et unique Grands Prix – celui du COTA à Austin au Texas – après en avoir organisé longtemps deux, donc sur des circuits célèbres, Watkins Glen dans l’Etat de New York d’abord entre 1961 et 1980, puis Long Beach au sud de Los Angeles à parti de 1975 et ce jusqu’en 1983, depuis le seul Grand Prix du COTA – depuis 2012 – figurait au calendrier des GP de Formule 1 !
Rappelons tout de même que temporairement quelques tentatives ont malgré tout eu lieu mais restées trop peu longtemps au calendrier :
Détroit de 1984 à 1988, Indianapolis de 2000 à 2007.
Las Vegas en 1981 et 1982 et Dallas en 1984.
Auparavant, il y eut aussi Riverside en Californie et Sebring en Floride en 1959.
Le Championnat de F1, racheté par John Malone le milliardaire US, à la tête notamment de Liberty Media à Bernie Ecclestone, l’homme fort qui a considérablement développé les Grands Prix, transformant et faisant de petits artisans pour la plupart Britanniques de richissime Gentlemen avec jet privé, s’est depuis encore bien développé, attirant moult sponsors et de nouvelles chaines TV dans de nouveaux pays, compte désormais, un, deux et même trois épreuves aux USA !
Avec l’arrivée en 2022, d’une nouvelle et seconde épreuve sur le sol Américain à Miami en Floride, laquelle a connu un succès inouï et considérable, la F1 réussissait donc le pari de séduire outre-Atlantique
Et puis ce n’était pas fini, car on apprenait qu’un troisième GP Américain arrivait à son tour au calendrier 2023 …
Au Nevada dans la luxueuse Las Vegas qui – on l’a déjà dit et nous en étions invité par l’équipe Renault F1 Turbo – avait déjà organisé pendant deux ans en 1981 et 1982 un GP F1, tout simplement à l’époque sur l’imposant parking du plus luxueux des Palaces, le Caesar !
Simultanément, le 21 novembre 2022, le Team Britannique Williams – propriété dans son intégralité depuis le 21 aout 2020 du fonds d’investissement Américain Dorilton Capital -annonçait lui, avoir recruté et enrôlé… l’un des jeunes espoirs US, le yankee Logan Sargeant, âgé de 22 ans – il est né le 31 décembre 2000 à Fort Lauderdale, pas très loin de Miami – classé quatrième du Championnat du monde de F2 2022, l’antichambre de la F2 et déjà pilote de réserve de l’écurie de Grove.
Premier pilote US à piloter en F1 depuis son compatriote Alexander Rossi en 2015 avec l’équipe Marussia.
Rossi qui roule depuis 2016, en Championnat des monoplaces US de l’Indycar Séries et qui a triomphé dans la plus prestigieuse des épreuves de la discipline en remportant les très célèbres Indy 500, les 500 miles d’Indianapolis !
Avant ses grands débuts le week-end dernier lors du Grand Prix de Bahrein, Logan Sargeant questionné s’est confié.
Premier pilote américain à courir en F1 depuis 2015 cela vous motive ?
Logan Sargeant : « Je suis évidemment très heureux de pouvoir représenter les États-Unis sur la grille. Les trois Grands Prix disputés dans mon pays seront naturellement vraiment particuliers pour moi, car je serai surement fort sollicité et puis il y aura mes amis et ma famille. Je vais évidemment ressentir une ambiance familière pour la première fois, comme à la maison car jusqu’alors je roulais loin des USA. C’est ce que j’attends le plus. »
Vous êtes né à Fort Lauderdale, en Floride, à moins d’une heure de Miami où aura lieu le premier Grand Prix américain de la saison 2023, le 7 mai. Il s’agira d’un retour aux sources ?
« C’est là que j’ai commencé à courir en karting et à et à gagner ensuite en 2015, le Championnat Junior FIA cela fait un long moment. Cela me donne vraiment le sentiment d’être de revenir là où tout a commencé. Ça va donc être quelque chose de vraiment spécial. Évidemment, cela va être difficile parce que je ne connais pas la piste et il y aura beaucoup à apprendre ce week-end-là. Mais je vais essayer de faire de mon mieux. »
Ressentez-vous une pression supplémentaire avant de débuter en GP F1?
« Je ne pense pas qu’il y ait de pression supplémentaire. En début de saison, il y a toujours beaucoup à apprendre et il faut s’adapter. En fin de compte, si je fais de mon mieux, les résultats viendront. Mes attentes sont plus élevées que toute pression extérieure. »
La F1 n’a jamais été aussi populaire aux États-Unis. Quel est votre point de vue en tant que pilote Américain ?
« La F1 se développe rapidement, c’est certain. Je remarque que beaucoup plus de mes amis sont impliqués dans le sport et sont beaucoup plus intéressés par ça. C’est incroyable à voir et j’espère que cela va continuer et que je vais pouvoir leur donner des raisons pour encourager cela. Netflix (avec sa série «Drive to Survive») c’est une évidence, une réalité, a évidemment joué un rôle capital dans cette popularité croissante, c’est sûrement l’un des principaux facteurs. Liberty Media participe aussi également au développement de la F1. Et, d’avoir maintenant trois Grands Prix, va permettre de développer la Formule 1 aux Etats-Unis.»
François LEROUX
Photos : F1 Bernard ASSET – Bernard BAKALIAN
]]>
<![CDATA[]]>