Né le 27 avril 1943 à Graz au sud de l’Autruche en Styrie ,l’homme ´à tout faire autrichien qui souffle 80 bougies réunit plusieurs personnages à la fois, face auxquels on ne peut que s’incliner au vu de sa carrière. Homme d’ouverture, pilote de course, juriste, chef d’équipe, manager, entrepreneur et conseiller en tout ce qui touche au sport automobile, voilà en résumé la personnalité de Helmut MARKO toujours présent dans les paddocks depuis maintenant bientôt six décennies.Pour celui qui porte le titre de Docteur en Droit acquit en 1967 sa carrière de pilote a débuté au cours de la première moitié des années 60’ alors qu’il tentait de se profiler derrière son grand ami de jeunesse Jochen RINDT et à qui on prédisait une belle carrière en sport automobile.
Rapidement Helmut MARKO se fit remarquer dans les catégories de promotion où il démontra qu’il avait lui aussi plus que du talent et déjà en 1970 lors des 24 Heures du Mans au volant d’une PORSCHE 908/02 avec Rudi LINS. il termina sur la troisième marche du podium final, avant de récidiver un an plus tard avec le néerlandais Gijs VAN LENNEP sur une PORSCHE 917 par une belle victoire Mancelle, le succès de sa carrière.Et après que l’infortuné Jochen RINDT se soit tué à Monza le 5 septembre 1970, les fans de sport automobile autrichiens, se rabattirent sur le trio LAUDA-QUESTER-MARKO pour lui trouver un digne successeur à une époque où les épreuves d’endurance pour voitures de sport ou sport-prototypes avaient un succès équivalent à la F1 et auxquelles hormis Jackie STEWART pratiquement tous les autres pilotes ‘’F1 et Endurance’’ participaient conjointement.
Pour Helmut MARKO, la victoire au Mans en 1971 fut la pierre d’achoppement qui lui permit d’accéder à la catégorie reine, la même année où lors du GP d’Autriche à Zeltweg dans une BRM en remplacement de Pedro RODIGUEZ, décédé tragiquement au Norisring quelques jours auparavant en sport-protos peu avant, il put se mesurer à Niki LAUDA sur une MARCH.Toujours chez BRM en F1 en 1972, MARKO fut lui aussi victime de la fatalité le 2 juillet 1972 lors du GP de France disputé à Charade au dessus de Clermont Ferrand, où pour la première fois il put bénéficier en dernière minute du nouveau châssis et sur lequel on ne se tracassa guère d’adapter une position de conduite à sa taille de 1,83 m.Au cours du 9ème tour, il fut hélas victime d’une projection de pierre provoquée par la MARCH de Ronnie PETERSON qui perfora sa visière et frappa son œil gauche au point de le perdre et qui signifia du coup sa fin de carrière comme pilote de haut niveau.
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