Jacques Bianchi : un Marseillais promoteur de la F1 au Paul-Ricard ?L’homme est déjà Président de la CCI et du CE du Var.Si l’évènement annoncé ce jour au circuit Paul-Ricard – pendant l’installation des concurrents de la première compétition de l’année de l’ELMS (Endurance le Mans Series – GT et Prototype) les “Six Heures du Castellet” – la venue du premier ministre François Fillon, en tournée électorale, qui depuis quatre années n’a pas été en mesure de faire renaître le Grand Prix de France de Formule 1 depuis la dernière et catastrophique escale du F1 Circus à Magny-Cours en 2008, l’homme du jour, Jacques Bianchi, sera lui en arrière plan. Président du Groupement d’intérêt public du Grand PrixJacques Bianchi, est né voici à peine plus de 60 ans à Marseille, chef d’entreprise passionné de sport mais aussi et surtout, notamment, Président de la CCIV (Chambre de commerce et d’industrie du Var) depuis 2004, puis du CEV (Conseil économique varois).Fidèle du circuit Paul-Ricard, dont il a suivi la renaissance sous l’impulsion de Philippe Gurdjian, voici déjà une décennie, Jacques Bianchi, par ailleurs créateur de l’association des DES (Décideurs économiques varois) a été propulsé aux commandes du GIP (Groupement d’intérêt public) du Grand Prix de France F1 et ceux qui connaissent son enthousiasme voient déjà le Marseillais promoteur du retour de la Formule 1 au Paul-Ricard. S’il en acceptait l’augure, il conviendrait que sa candidature soit aussi validée par la FFSA (Fédération française du sport automobile)Un budget global de 35 millionsMais ce fan de rugby, auquel les Varois ex-pilotes de Grand Prix, Yannick Dalmas (F1) et Raymond Roche (Moto),ont fait découvrir le microcosme des sports mécaniques, a la tête sur les épaules et il sait compter…Et lorsqu’il additionne les chiffres prévisionnels du possible retour du Grand Prix de France F1 au Paul-Ricard, en biennale à partir de 2013, il sait que même s’il coûtera nettement moins cher que le dernier le G20 de Cannes, le risque financier sera conséquent.Car aujourd’hui, le prix de plateau, estimé à 20 millions d’euros, n’est à priori couvert qu’à hauteur de 11 millions par le GIP, les neuf millions complémentaires étant attendus en hypothétiques recettes de billetterie et en partenariats annexes. Vingt millions auxquels il faudra ajouter 15 autres, en infrastructures techniques et en frais d’organisation au circuit Paul-Ricard.Celui-lui n’étant plus – depuis la disparition de son fondateur le regretté Paul Ricard- la propriété de la famille Ricard qui bénéficiait du soutien financier inconditionnel de la Société Ricard car offrant la plus belle vitrine promotionnelle qui soit à la marque.Mais la scélérate Loi Evin est passée par là !
Le budget global est donc de 35 millions et même si Jacques Bianchi est solide comme un roc et extrêmement ambitieux pour le département du Var, il n’est pas le genre de personnage à se lancer à l’aveuglette.Et sans assurances sérieuses, au delà des promesses politiques en période électorale, il a plus de coups à prendre qu’à donner dans cette affaire. D’autant que le Marseillais sait que si le contrat définitif n’est pas très rapidement signé, selon le résultat de l’élection Présidentiell, le Paul-Ricard perdra la main au profit de… Magny-Cours , le circuit Mitterrandien !Mais cela c’est une autre histoire, car le candidat François Hollande, n’est pas vraiment pro F1…
FRANÇOIS FILLON ADORE LA COMPÉTITION (Avec YVES COURAGE)


STÉPHANE CLAIR ET CLAUDE SAGE LES DIRIGEANTS ACTUELS DU PAUL RICARD

HISTORIQUE DES SUJETS CONCERNANT LE RETOUR DU GRAND PRIX DE FRANCE DE FORMULE 1