DU SHOW EN PISTE…
Ce week-end se déroule sur le circuit Provençal du Castellet, la traditionnelle manche d’ouverture du Championnat d’endurance désormais dénommé ELMS pour European Le Mans Séries
Avec la naissance du tout nouveau Championnat du monde le WEC pour World Endurance, le monde de l’endurance a divisé ses forces par deux.
Du coup avec une trentaine de voitures inscrites en WEC, l’ancien LMS (Le Mans Séries) devenu ELMS, a perdu de nombreux concurrents.
Et ce sont seulement 23 voitures qui figurent pour le moment sur la liste des participants en piste pour la première course de la saison !
On regrettera simplement que l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) qui s’est des années durant reposé sur Patrick Peter le dynamique promoteur des LMS pour faire vivre cette catégorie qui nourrit annuellement son plateau aux 24 Heures du Mans, n’ait pas intégré l’ELMS, à son calendrier Européen…
Le milieu de l’endurance avait tout à y gagner plutôt que de diviser les plateaux.
Avec 30 bolides pour l’épreuve inaugurale du WEC aux dernières 12 Heures de Sebring et 23 ici au Paul Ricard pour celle de l’ELMS !
Dommage. L’endurance avait tout à y gagner ! Pour poursuivre sa lente remontée médiatique!!!
Et ce d’autant plus que dorénavant l’ELMS n’accepte plus les gros prototypes de la catégorie LMP1 seulement autorisés et admis en WEC
Du coup, ce sont les protos de la catégorie LMP2, nouvelle reine de la série, qui sera la plus étoffée et la plus disputée avec douze concurrents prêts à en découdre.
Au premier rang, l’écurie anglaise Greaves Motorsport s’est fixé comme objectif de conquérir un deuxième titre d’affilée dans la catégorie, et compte pour parvenir à ses fins, sur son tout nouveau trio ayant renouvelé à 100% son équipage pour enrôler Alex Brundle-Lucas Ordenez et Tom Kimber‐Smith au volant de la Zytek‐Nissan.
Nouvellement créée, l’équipe éponyme effectuera ses grands débuts en course avec une Oreca 03‐Nissan, confiée à deux pilotes confirmés que sont Stéphane Sarrazin et Nicolas Minassian, 22 participations aux 24 Heures du Mans à eux deux.
Ce tandem de choc étant épaulé par un jeune espoir talentueux, le vendéen Nicolas Marroc.
L’écurie de l’octuple Champion du Monde des Rallyes, Sébastien Loeb finalement présent en Provence mais cette fois non plus dans le rôle d’acteur mais bel et bien dans le rôle du patron aux côtés de Dominique Heintz, après son abandon prématuré jeudi soir au Rallye du Portugal, devrait vite se révéler comme l’équipe à battre.
Autre sérieuse prétendante, la Morgan‐Judd de l’équipe Sarthoise Oak Racing de l’équipage Jacques Nicolet-Guillaume Moreau-Dominik Kraihamer, qui s’est montrée la plus rapide lors des essais officiels des 9 et 10 mars derniers.
Particulièrement brillante lors des 12 Heures de Sebring, l’écurie OAK compte bien confirmer en Provence sa prestation Floridienne
Malheureusement ce samedi matin leur voiture a connu un sérieux début d’incendie lors de la séance des essais lbres en matinée et nul ne sait si elle sera en mesure de prendre le départ

Sans oublier la Ferrari des Italiens d’AF Corse alignée en GTE Am.
Catégorie qui accueillera également les Porsche 911 RSR (997) d’IMSA Performance Matmut et Prospeed Competition, ainsi que l’Aston Aston Martin Vantage du Gulf Racing.
ESSAIS QUALIFICATIFS
Suivent dans l’ordre, la Morgan OAK Racing de Nicolet-Moreau-Kraihamer, en 1’48 »977, l’Oreca-Nissan de chez Pecom, de l’équipage Perez Companc-Kaffer et Gianmaria Bruni. Ce dernier remplaçant au pied levé Soheil Ayari, blessé musculairement à Sebring dans un mauvais geste.
Leur Oreca, est crédité du cinquième chrono en 1’49 »068.
En GTE PRO, pôle pour la Ferrari F458 du JMB Racing, du duo Melo-Frezza en 1’57 »630, devant les Ferrari F458 du JMW et du Kessel.
En GTE AM, le meilleur chrono revient à la Porsche du Team Belge Prospeed en 1’58 »388.
Départ de ces Six Heures du Castellet ce dimanche à midi.
Gilles GAIGNAULT
Photos : Valérie MAUREL – Raymond PAPANTI – Jean Michel LEFEBVRE – Jeann Pierre OTTAVI – Jean Pierre MONIER
L’INCENDIE DE L’ORECA DU TEAM BOUTSEN EN PHOTOS
1 10h09 »24 : Derrière la Morgan du Team OAK Racing, l’Oreca-Nissan du Boutsen Ginion Racing alors piloté par l’Anglais Jack Clarke (beau fils de l’ancien pilote de GPF1, Julian Bailey), perd son silencieux dans le virage de la verrerie . Photo : Jean Michel LEFEBVRE



