Le Finlandais Esapekka Lappi a survécu à une première étape riche en action ce vendredi 16 février 2024 et en défis pour s’emparer et prendre les commandes du Rallye de Suède, deuxième manche du Championnat du Monde des Rallyes WRC, mais avec une infime avance de 3’’2 seulement !
Pour son entame du mondial WRC 2024, son premier départ de la saison au volant de la troisième Hyundai i20 N Rally1 Hybrid officielle, Esapekka Lappi retrouvait rapidement ce jour, le rythme après une performance en-dessous de ses attentes jeudi soir dans l’ES1.
Le Finlandais montait en régime pour conclure la boucle de trois spéciales de vendredi matin au deuxième rang, 11’’4 derrière Takamoto Katsuta avec l’une des Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid.
Poursuivant sur sa lancée, il rattrapait son rival Japonais dans l’après-midi en lui reprenant 6’’1 dans l’ES5 et revenir ainsi à 5’’3 de la tête après le deuxième passage dans la spéciale #42 Brattby.
Sous des chutes de neige de plus en plus fortes, Esapekka Lappi récidivait, en devançant son adversaire pour 5’’0 dans l’ES6, avant de lui ravir les commandes avec un nouveau scratch dans l’ES7.
Assuré de son meilleur temps dans l’ES8, Esapekka Lappi, indiquait :
« Nous devons bien sûr continuer avec la même confiance qu’aujourd’hui et commencer à nous concentrer sur la suite du rallye »
Et il poursuivait, lâchant !
« J’ai clairement mis ma position de départ à profit cet après-midi. Ce matin aussi, mais je n’étais pas trop lent face à Kalle Rovanperä et j’en étais plutôt satisfait. »
Derrière Takamoto Katsuta, le jeune espoir Français Adrien Fourmaux le pilote M-Sport avec la Ford Puma Rally1 Hybrid, était bien parti pour boucler la journée sur le podium provisoire.
Auteur d’une très belle prestation, le pilote M-Sport Ford World Rally Team, restait toutefois impuissant sous la neige, face au Norvégien Oliver Solberg – habitué au pilotage sur neige et glace – et qui menait sa Škoda Fabia RS Rally2, en leader du WRC2 et troisième aussi et surtout du classement généra,l malgré le déficit de puissance de sa monture alignée dans l’antichambre de la catégorie reine.
Oliver Solberg qui s’extasiait :
« C’est incroyable d’être troisième avec une Rally2, et c’est même un peu un rêve de le faire à domicile »
Avant de préciser :
« Je suis très heureux, mais notre principal objectif reste le WRC2, où nous avons une bonne avance. Je suis donc content de cette journée. »
Si les fortes chutes de neige créaient un paysage hivernal parfait, elles rendaient la tâche des pilotes encore plus difficile, notamment pour les premiers à s’élancer dans les spéciales.
Leader du Championnat après avoir remporté le coup d’envoi de la saison au Rallye Monte-Carlo le mois dernier, Thierry Neuville le pilote Hyundai i20 N Rally1 Hybrid, bataillait pour trouver l’adhérence en ouvrant la route et pour avoir plus de visibilité dans le brouillard matinal.
À mi-journée, le Belge pointait au cinquième rang, à 40’’5 de la tête et deux places derrière Elfyn Evans – son principal rival cette année pour la conquête du titre avec son partenaire Ott Tänak – avec sa Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid.
Relégué à 1’15’’5 de Takamoto Katsuta après l’ES5, le Belge voyait un problème de pression d’essence lui offrir un salut nécessaire – et inhabituel – puisqu’il lui permettait de démarrer la spéciale suivante après son rival Gallois.
S’il se montrait à peine 3’’7 plus rapide qu’Elfyn Evans dans l’ES6, il devançait la Toyota de plus de vingt secondes dans le test suivant, où son adversaire perdait du temps en touchant un mur de neige et en étant victime d’un pare-brise embué.
Elfyn Evans qui expliquait :
« Je suppose que l’esprit sportif a disparu. La différence entre la première et la deuxième place dans l’ordre des départs est énorme. Je ne suis pas vraiment sûr de ce qui se passe cet après-midi. D’ici, je ne peux même pas voir le panneau devant moi, et nous allons si vite. C’est un peu dingue, mais nous sommes toujours là. »
Quant à Thierry Neuville, lui il déclarait au sujet de son problème avant l’ES6 :
« Le moteur ne tournait pas, donc nous avons dû le vérifier. Elfyn était au ravitaillement plus tôt lorsque notre voiture n’a pas démarré, donc il devrait le savoir. Dans la spéciale, ce n’était pas un souci. J’aurais pu aller un peu plus vite à la fin de l’ES7, mais c’est tellement facile de se sortir… »
Le retard de Thierry Neuville, qui lui valait une pénalité de quarante secondes, le reléguait toutefois en dehors du Top dix après huit spéciales.
Elfyn Evans achevait l’étape au cinquième rang, derrière Adrien Fourmaux.
Auteur de son premier scratch absolu en WRC dans l’ES5, Georg Linnamäe occupait la sixième position avec la nouvelle Toyota GR Yaris Rally2.
L’Estonien devançait d’autres concurrents engagés en WRC2, à savoir les Sami Pajari (Toyota GR Yaris Rally2), Roope Korhonen (Toyota GR Yaris Rally2), Mikko Heikkilä (Toyota GR Yaris Rally2) et Lauri Joona (Škoda Fabia RS Rally2).
RETOUR RAPIDE MAIS MALCHANCEUX POUR ROVENPERÄ


