Déception avec ce film ‘ Race for Glory, du réalisateur Stefano Mordini, sensé nous rappeler le duel autrefois dans les années 80, opposant l’écurie Italienne Lancia de Cesare Fiorio à l’Allemande Audi… de Roland Gumpert.
Et ce d’autant plus que les plus récents films consacrés au sport automobile, ‘Rush pour la F1 et ‘Le Mans 66 pour l’endurance nous avaient, eux, très sincèrement enthousiasmés !
Bref pour la faire courte, ce film de Stefano Mordini, sorti en salles tout récemment, n’est franchement pas le grand film sur le monde et l’univers du rallye que l’on imaginait et attendait !!!
Et si les vues, des voitures en courses sont très belles, cela ne suffit pas à faire un film, un bon film, un très bon film…
Hélas et malheureusement ce film ‘Race for Glory qui nous rappelle les inoubliables voitures du surpuissant ‘Groupe B, et nous montre l’affrontement entre l’équipe Lancia et l’écurie Audi, lors du Championnat du monde des rallyes 1983, n’en est qu’un pâle reflet.
Sensé évoquer l’affrontement entre les teams managers et leurs pilotes, entre deux conceptions d’autos.
D’un côté, la Lancia 037 propulsion, opposée et face à l’Audi …Quattro !
Même la présence de l’excellent acteur qu’est Daniel Brühl, lequel joue le rôle de l’ancien Champion, l’Autrichien Niki Lauda dans ‘Rush, et celui de Roland Gumpert, le patron d’Audi dans ‘Race of glory, ne suffit pas.
Tout comme Ricardo Scamarcio dans le rôle de Cesare Fiorio, le boss de Lancia.
Certes, répétons- le, les prises de vues des épreuves spéciales sont superbes, oui magnifiques, les comédiens à la hauteur, et le réalisateur Mordini à la hauteur.
Mais cela ne suffit pas à nous offrir un bon film car l’affrontement entre Fiorio et Gumpert, comme ceux de leurs pilotes, n’est pas du même niveau… hélas !
Jamais évident ni facile de proposer un scénario avec une belle histoire.
Oui, loin d’être facile et évident de réaliser un grand film… avec un petit scénario !
La conclusion, nous la laissons à ‘Libération, qui en a conclu : ‘ Caisse qu’on s’ennuie ».
Qu’ajouter ?
Ce n’est que la stricte réalité… Malheureusement
François LEROUX
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