il est né le 16 mars 1947 – s’exprime lui aussi à son tour sur l’Affaire Alpine-Renault.
Jean-Jacques His ?
Pour les plus jeunes, son nom ne dira pas grand chose mais par contre pour les anciens, son nom est lié en grand partie aux succès de Renault en F1 mais pas que, car ce brillant motoriste, il a été aussi recruté également naturellement par Maranello et à plusieurs périodes.
His fait partie de cette bande d’excellents motoristes (Bernard Dudot- Jean Pierre Boudy- Philippe Coblence- Jean Pierre Menrath et François Castaing) qui ont permis et offert à Renault, ses nombreuses victoires en Grand Prix et ses multiples titre mondiaux, avant de briller… à Maranello et ce à plusieurs périodes !
Il était donc intéressant d’avoir son avis sur le désordre actuel qui règne au sein de Renault et ce au sujet du département moteurs de compétition à l’usine de Viry-Chatillon !
[caption id="attachment_473813" align="aligncenter" width="452"] ENGINE DESIGNER JEAN JACQUES HIS DANS SON BUREAU CHEZ RENAULT MOTEURS A VIRY CHATILLON. Photo: Bernard ASSET[/caption]
Jean Jacques His, est sorti de l’École Centrale en 1971, option Moteurs et de l’École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs l’année suivante.
En 1973, il est recruté par Renault, où il est chargé des études des premiers moteurs Diesel de la firme au losange, produits en série à partir de 1979.
En 1984, il devient chef du département Études et Développement des Moteurs de Formule 1 et de Rallye chez Renault Sport.
Passionné de compétitions automobiles, il participe au développement du moteur V6 turbo en 1984 et 1985.
En 1986, il rejoint Ferrari, où il dirige le département Moteurs et boîtes de vitesses de compétition. Il s’y occupe de la conception des moteurs V6 Turbo, puis des V12, et ensuite de la première boîte de vitesses semi-automatique utilisée en Formule 1!
Au retour de Renault en Formule 1 en 2001, il réintègre Renault Sport et développe le nouveau moteur V10 révolutionnaire à angle du V très ouvert.
Il quitte de nouveau Renault pour Ferrari en 2003, où il est en charge des moteurs et boîtes de vitesses. Avant, aprés plusieurs aller-retour, d’y finir sa brillante carriére en 2018.
Mais laissons lui, la parole :
« Pour ce qui me concerne, je garde un excellent souvenir de l’aventure à laquelle j’ai participé à Viry Chatillon.
Toutefois, ces souvenirs commencent vraiment à dater puisque j’ai quitté Viry Chatillon pour retourner chez Ferrari au début de juin 2003 !
Autant dire que la plupart des amis que j’ai alors côtoyés à Viry Chatillon, sont aujourd’hui partis en retraite, ou ailleurs eux aussi.
Pour ma part, je suis resté chez Ferrari jusqu’à la fin 2018.
Depuis, je suis revenu en France, et retraité
Autant dire que les commentaires que je pourrais apporter au sujet de la triste situation qui frappe aujourd’hui l’Equipe de Viry Chatillon seraient d’une médiocre pertinence.
Toutefois, je note que le retour de Flavio Briatore chez Renault coïnciderait aussi avec ces très mauvaises nouvelles.
Je ne comprends pas bien dans quelle mesure, il pourrait aider à résoudre les difficultés du moment.
Il avait dû quitter Renault en conséquence d’une scandaleuse fraude…. Renault n’a sans doute pas besoin de revenir sur cette scabreuse affaire et sur cette honte ? »
Voilà en peu de mots… tout est dit !
Jean Jacques His, partage désormais sa vie de retraité, entre Sainte Geneviève des Bois au sud de Paris et Juan-les-Pins sur la Cote d’Azur.
Gilles GAIGNAULT
Photos / Bernard ASSET
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<![CDATA[ENGINE DESIGNER JEAN JACQUES HIS IN HIS OFFICE AT RENAULT F1 BASE, VIRY CHATILLON, FRANCE.]]>