Yves Majorel : une trajectoire tendue entre rigueur et automobileLa rigueur, Yves Majorel, né en Algérie en 1934, en a fait la colonne vertébrale des missions qu’il a accomplies dans l’exercice de ses – nombreuses – fonctions de serviteur de l’État, toujours assortie d’un souci de justice.Du jeune officier qu’il fut, au début de sa carrière, avant de rejoindre la cohorte des rapatriés, au commandant de CRS qui, à l’orée des années 70, se fit connaître de sa hiérarchie en remettant rapidement de l’ordre dans la prison de Nîmes restée trop longtemps en ébullition.Rigueur encore au Ministère de l’Intérieur, bras droit de Robert Pandraud, au service du ministre Charles Pasqua, ou encore à la Sécurité Nucléaire où on lui demanda ensuite de s’investir.Cette riche carrière s’achèvera avec la direction de la Police de la Principauté de Monaco.Mais l’automobile fit aussi partie de la vie d’Yves Majorel dès les années 70. Lorsque, intégrant les Relations Publiques des CRS, il commença à suivre – au même titre que la Gendarmerie – les essais automobiles organisés par les constructeurs et importateurs pour la presse auto. Cette pratique, aujourd’hui révolue, favorisait certains échanges entre pouvoirs publics et milieu automobile.Longtemps, Yves Majorel restera au contact de cette filière économique, devenant même, sa retraite prise, chroniqueur automobile apprécié et reconnu dans des revues régionales.Retiré à Beausoleil (06), dans un immeuble jouxtant la frontière avec Monaco, Yves Majorel s’est éteint le 22 septembre 2024 à l’hôpital de Monaco.Ce cruciverbiste averti, habitué à manier citations latines et vers du Grand Siècle avec à-propos, était Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier dans l’ordre du Mérite, Croix de la Valeur militaire et Officier des Palmes académiquesLa messe de funérailles sera célébrée le vendredi 27 septembre, à 9 h 30, en l’église Saint-Nicolas de Monaco. L’inhumation aura lieu au cimetière de Taden (Côtes-d’Armor Philippe HERVIEU ]]>
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