Séquence émotion, ce lundi soir à Paris, avec la projection, dans un cinéma des Champs Elysées et en avant-première, de la série en six épisodes, que Canal+ proposera à ses abonnés, à partir de ce dimanche 8 décembre 2024.Oui, énormes émotions car cette série raconte en parallèle de sa prestigieuse carrière qui l’a vue remporter 51 Grands Prix, depuis le tout 1er, décroché le dimanche 5 juillet 1981, et ce, au volant d’une monoplace 100% française – la Renault Turbo – à l’occasion… d’un Grand Prix de France, disputé sur le circuit de Dijon-Prenois, ce que fut réellement sa vie personnelle, sa vie familiale.Depuis son enfance à Lorette à coté de Saint Chamond dans la région de Saint Etienne. Sa complicité fusionnelle avec un frère – Daniel – trop tôt – emporté par le cancer… le 17 septembre 1986 Daniel, lui le vrai passionné de course automobile qui collectionnait les photos et posters jusqu’à en accrocher – les murs étant tours déjà recouverts – au plafond de leur chambre commune, alors qu’Alain, se passionnait, lui pour le foot (Logique c’était la belle et grande époque des Verts de St Etienne)Et puis, on découvre les vrais débuts d’Alain, alors en vacances sur la cote d’Azur et ses tout 1ers tours de roues, poussé par Daniel, sur un kart sur la piste de La Siesta à Antibes. [caption id="attachment_482465" align="aligncenter" width="600"]
Les parents d’Alain PROST[/caption][caption id="attachment_482494" align="aligncenter" width="600"]
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Victoria Karitchian[/caption] Et grande séquence naturellement sur la famille et la grand-mère maternelle, Victoria qui couve son petit fils Alain, le plus jeune. Victoria Karatchian, réchappée du génocide Arménien de 1915…Et puis, les innombrables souvenirs de Marie Rose ‘Rosa, la maman.
On arrive à ses réels débuts en compétition. Son succès au Volant ELF 1975 sur le circuit Varois du Paul Ricard. L’enchainement de victoires et triomphes dans les Formules de promotion, soutenu par le pétrolier ELF. De succès en succès, en Formule Renault d’abord, puis en F3, on se retrouve en 1980 et son recrutement par la grande et prestigieuse équipe McLaren.Belles images de son test au cours de l’hiver 1979 qui s’avérera capital sur la piste du Castellet. Et la longue attente de la décision du boss du Team de Woking, Ron Dennis. Alain qui raconte:J’étais anxieux en permanence à proximité du téléphone. A la cuisine ou dans l’entrée… J’attendais.Et puis la délivrance, il sera bien le second pilote McLaren pour la saison 1980, aux cotés de l’Irlandais John Watson!Suivent les difficiles années Renault – Son grand regret dit t’il : Ne pas avoir été sacré avec une marque Française!Le retour chez McLaren, après l’immense déception d’une part de 1982 à l’occasion du GP de France où vu sa position au Championnat, les consignes étaient claires mais son équipier, n’a pas respecté ses engagements !Puis un an plus tard, et le nouvel échec à l’issue de l’ultime GP à Kyalami, lors du dernier qui se déroule en Afrique du sud, le divorce devient inévitable, annonciateur … de son retour chez McLaren.Longue séquence sur sa superbe entente en 1984 avec le Maitre qu’est alors, l’Autrichien Niki Lauda, sacré d’un demi-point, le dimanche 21 octobre 1984 à Estoril à l’arrivée du dernier GP, celui du Portugal, de retour au calendrier de la FIA.On en arrive a la saison 1985, celle du premier de ses quatre titres de Champion du monde, décroché le dimanche 6 octobre, très exactement à 15heures 51′ sur le circuit Britannique de Brands-Hatch, situé au sud-est de Londres.Puis les années suivantes, la cohabitation ‘chaude bouillante pendant plusieurs saisons mais franche, avec l’inoubliable Champion Brésilien que fut le regretté Ayrton Senna.Que des temps forts, que des souvenirs partagés… Les joies, les peines ! Ainsi va la vie!
Questionnée par une brillante Margot Laffite, tout juste de retour et débarquée du vol qui la ramenait ce lundi en fin d’après-midi de Doha, où la fille de Jacques Laffite, avait commenté en compagnie de Julien Fébreau et de Franck Montagny, le Grand Prix du Qatar, Alain a notamment confié:L’histoire ce sont de belles choses. Qui ne nous touchent pas nécessairement de la même manière. Mais Canal raconte bien et fidèlement ce que fut mon enfance. L’attachement de ma grand-mère maternelle, raison pour laquelle j’ai – après ses deux fils Nicolas et Sacha – prénommé ma fille … Victoria. Canal résume formidablement le lien très fort qui m’unissait avec Daniel.
Pour conclure, pour avoir suivi et couvert toute la carrière d’Alain Prost, le pilote sensible, je ne peux m’empêcher de reconnaitre que Canal, nous a permis de découvrir l’envers du décor ‘people des circuits.Et la véritable histoire d’un gamin, puis d’un adolescent timide et réservé nommé Alain. Que nous avons connu à ses débuts en 1975 … Un certain Alain, devenu mondialement connu Alain… Alain Prost !Et d’apprendre de la voix de l’ancien triple Champion du monde Écossais Jacky Stewart sacré en 1969, 1971 et 1973, que ce dernier estime et considère qu’Alain Prost est selon lui ´ Le plus grand pilote de F1 de l histoire toutes générations confondues !!!CQFD
Merci franchement à Canal, cette série en six épisodes est un monument. D’ailleurs nous avons découvert ce lundi soir, un Alain trés ému de revoir défiler son histoire et celles de Victoria, Rosa et Daniel.Sur que sa famille présente, Bernadette sa femme, les trois enfants Nico, Sacha et Victoria et les petits -enfants et son cousin – Jean Jacques Karatchian – trés proche d’Alain, il s’exprime souvent dans la série, ont eux aussi découverts la face cachée d’Alain Prost! Gilles GAIGNAULTPhotos : Bernard ASSET – Bernard BAKALIAN – Stéphane MULYS – Jean Jacques KARATCHIAN
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Avec ses amis photographes les deux Bernard ASSET et B BAKALIAN[/caption]
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