1058 kilomètres dont 967 chronométrés figuraient au programme de cette deuxième étape disputée exceptionnellement sur deux jours (dimanche 5 et lundi 6 janvier).La deuxième étape du Dakar débutée ce dimanche 5 janvier 2025, se disputant en effet effectivement sur deux jours, autour de Bisha en Arabie saoudite, avec deux spéciales totalisant, on l’a dit, 967 km. Et ce dimanche en milieu d’après-midi, à l’arrêt obligatoire fixé à 15 heures en France, c’est le Saoudien Yazeed al-Rajhi qui pilote l’un des Toyota de l’équipe Overdrive qui occupe virtuellement les commandes du Dakar 2025 en catégorie auto, à l’issue de la première partie de cette seconde étape, disputée sur deux jours donc 967 km autour de Bisha en Arabie saoudite.
Parmi les favoris, le tenant du titre, l’Espagnol Carlos Sainz au volant de l’un des Ford Raptor, parti en tonneau, et le Français Sébastien Loeb qui pilote lui l’un des nouveaux Dacia, victime d’un problème de ventilateurs suite à un ennui d’électronique, l’obligeant à s’arrêter quinze minutes ce qui le relègue déjà provisoirement à trente-deux minutes du leader Saoudien !Sainz qui indiquait :« Ce n’est vraiment pas l’idéal. On a fait un tonneau sur une dune. La voiture est un peu abîmée et nous aussi »
Au classement provisoire virtuel de ce dimanche, Al-Rajhi devance un autre Dacia, celui du Qatari Nasser al-Attiyah, qu’il précède de 1 minute 19 et le Ford Raptor du Suédois Matthias Ekström, troisième à 8 minutes 55 secondes.Suivent dans l’ordre, quatre Toyota avec celle du Sud-Africain Henk Lategan à 11 minutes 13, de l’Argentin Yacopini à 13 minutes 12, d’un autre Sud-Africain Botteril à 14 minutes 4, et sacrée performance de l’ancien motard double vainqueur l’Australien Toby Price, associé à un autre pilote moto Sam Sunderland, équipage excellent et inattendu septième à 16 minutes 20.
Top 10 provisoire de la journée pour deux anciens lauréats, l’Espagnol Nani Roma sur Ford Raptor et encore un Sud-Africain Giniel de Villiers sur Toyota, lesquels pointent respectivement à 18 minutes 14 et 20 minutes 32 !
Et pour pour le Français, l’Azuréen Mathieu Serradori au volant de l’un des Century, dixième à 21 minutes 33.La 1ère Mini X Raid, celle de Grégoire de Mévius, navigué par Mathieu Baumel, l’ancien partenaire de Nasser Al Attiyah, pointe au douzième rang à 25 minutes 16.
Le Dacia Sandrider de Sébastien Loeb occupant ce dimanche soir la dix-septième place, à 32 minutes 30. La Mini de Guerlain Chicherit se retrouve elle, dix-neuvième à 40 minutes 41, devant le Ford Raptor du Tchèque Martin Prokop, classé juste derrière à cinq secondes.L’Alsacien qui expliquait :« J’ai d’abord perdu un ventilateur, la voiture chauffait à 120 degrés et perdait un peu de puissance mais j’arrivais à peu près à gérer le truc. Puis le deuxième est tombé en panne à son tour et là ça commençait vraiment à chauffer. Puis le troisième a lâché et la température est montée à 130 degrés, le moteur s’est mis en mode sécurité et s’est arrêté. Il fallait attendre que ça refroidisse. On a bricolé un peu, Cristina (Gutierrez, son équipière chez Dacia) s’est arrêtée pour nous aider mais au bout d’une demi-heure à regarder tous les autres passer je lui ai dit de laisser tomber et qu’on restait là. Pour moi c’était fini.»Du coup son copilote plutôt bon mécano, a tenté de rebrancher des trucs et un ventilateur s’est alors mis à remarcher.Seb poursuit et lâche:« Du coup on est reparti mais j’avais 130 degrés dans chaque montée de dune, donc je devais m’arrêter dans chaque descente pour attendre que la température du moteur redescende afin que je puisse avoir assez de puissance pour m’attaquer à celle d’en face. On s’est traîné comme ça jusqu’à une zone de ravitaillement. Et là, le deuxième ventilateur s’est mis à remarcher. Puis le troisième, sans qu’on sache trop pourquoi. Et depuis tout fonctionne normalement. On a un problème de compréhension du fonctionnement des ventilateurs depuis juillet et il est toujours là, c’est quand même un peu con.»Dépité Seb, concluait: « Et c’est encore tombé sur moi, j’ai toujours la poisse. »Ensuite, l’Américain Quintero sur Toyota occupe la vingt-quatrième place à 47 minutes 40, devant le Ford Raptor de Carlos Sainz, vingt-cinquième à 59 minutes 19.À 17h00 locale (15h00 heure françaises), tous les concurrents ont été invités à rejoindre l’une des six « break zones » disséminées sur le parcours. Les principaux favoris se trouvent au bivouac E.Ils vont y passer la nuit sur leur campement individuel, sans pouvoir bénéficier d’aucune assistance technique, avant de reprendre la route ce lundi matin 6 janvier au lever du soleil pour finir cette étape dénommée « 48h chrono».’ Gilles GAIGNAULTPhotos : ASO DPPI – TEAMS
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