Comme on a pu le constater dans les allées multiples de ce grand show offert par LE MANS CLASSIC, les voitures américaines , parfois un peu “exotiques” tiennent toujours leur rang dans cette épreuve tout à fait originale. Depuis toujours, la course des 24 heures du Mans, a fasciné les américains. Sans doute, étaient-ils un peu jaloux de la domination britannique qui marqua les premières éditions. En effet entre 1924 et 1930 BENTLEY, rafle 6 victoires. Les marques américaines, OVERLAND et WILLYS, ont bien tenté en 1926 de terminer la course, en vain ! En 1928, STUZ, la firme d’Indianapolis aligne un équipage de choc: Édouard BRISSON et Robert BLOCH. L’équipage qui a gagné en 1926, sur une 8 cylindres imposante, mais …Bentley gagne encore! La STUZ est seconde, suivie par deux des quatre CHRYSLER engagées. Les anglo-saxons font la loi. Pourtant malgré une première tentative infructueuse, les STUZ Blackhawk vont marquer l’histoire de l’épreuve mancelle avec 3 voitures en 1929, 2 en 1930, une en 1931 et une pour la dernière participation de la firme, en 1932. Les fortunes sont diverses, mais on essaie de tenir son rang, face aux Chrysler, même si les abandons sont toujours injustes, notamment quand RIGAL, se ratant un peu à Mulsanne, revient en piste et se croit sauvé. Malheureusement, le pot d’échappement ayant été arraché, la voiture s’enflamme et le pilote, chanceux, saute en marche et s’en sort indemne! Il existe des cycles dans toutes les organisations et c’est DUESENBERG qui tente sa chance avec Nicolas de Roumanie pour porter le fer sur le vieux continent, avec à la clé, une disqualification pour ravitaillement prématuré en 1933 et, abandon sur panne d’allumage en 1935. Après la guerre, Briggs CUNNINGHAM, qui adore construire des voitures de course, s’est également entiché de la course mancelle pour le prestige qu’elle représente outre atlantique, et s’est mis dans la tête de triompher dans la Sarthe. En 1950, iI engage deux CADILLAC, dont une tellement “retravaillée” au plan aérodynamique, que le public la baptise ” Le Monstre” ! Ces voitures terminent la course, résultat qui encourage notre américain conquérant à construire ses propres voitures équipées de gros V8 CHRYSLER de 5,4 litres de cylindrée. Et de 1951 à 1954, l’escalade de la puissance et la course à l’aérodynamisme se poursuivent, avec des performances intéressantes mais des résultats finaux qui n’offrent pas la victoire, malgré les brillantes qualités de pilote de notre constructeur génial.
CORVETTE 1971

Ford GT 40

LA RÉVOLUTIONNAIRE HOWMET A… TURBINE

LA DODGE CHARGE DE CHRISTOPHE SCHWARTZ

LA FORD GRAN TURINO DE 1976

LA CHEVROLET MONZA DE 1976

AU GP FRANCE F1, AVEC MARIO ANDRETTI

L’INOUBLIABLE Paul NEWMAN, ‘LA’ GROSSE VEDETTE DES 24 HEURES DU MANS 1979

L’IMPRESSIONANTE HOWMETT A TURBINE

LA CHEVROLET CORVETTE DE 1973
