Dommage pour la GT40 de l’écurie Ford France, en robe rouge numéro 44…
Invité par Ford France, Jim Farley , Loïc Depailler, le fils du regretté Patrick et Pascal Martin, étaient sensés partager son volant !
En définitive, dès la fin de la première course, privée de reprendre le départ, la voiture reste tristement rangée dans le paddock !
Engagée par l’Équipe Europe de Yvan Mahé, c’est la boîte de vitesses qui est la cause de cet abandon prématuré !
Quel dommage car la Ford GT 40 et Le Mans, c’est une inoubliable page de la longue et belle histoire des 24 Heures !!!
Quelle douloureuse frustration de se déplacer depuis Dearborn, siège historique de la firme Américaine situé dans le Michigan… pourtant, ce rêve il le faisait, il en parlait déjà lors des amicales journées dédiées à Carroll Shelby organisées en mai dernier, à Laguna-Seca, en Californie cette fois.
Il y pilotait alors avec brio une splendide Cobra 289 ex-usine.
Pas très rapides aux essais, apprentissage tant du circuit que de la voiture oblige, Jim Farley progresse sagement. C’est à la fin de la première course du plateau 5 (1966-1971) qu’une possible fausse manœuvre dans le maniement de la boite de vitesse stoppa net tous les efforts !
C’est Pascal Martin qui est au volant. Il a pris le relais de Jim Farley… trois tours plus tard, tout s’arrête !
La “ZF-5 DS25” séquentielle en “H” n’accepte pas les fantaisies !
Interrogé, Yvan Mahé déclare que cette série de boîte de vitesse est délicate et que les pilotes étaient tous prévenus et qu’ il faut scrupuleusement décomposer les passages, sans se permettre de sauter un seul rapport en rétrogradant…
Maladresse, usure des fourchettes, les pignons se chevauchent et le carter sous la pression finit par éclater.
Triste de ce retrait forcé, Jim Farley est néanmoins enchanté par cette démonstration !
De plus en plus, les grands patrons de l’industrie automobile montent au front pour user le fond de leur culotte au contact des baquets !
Passion, raison, excitation de l’expérience… eux au moins, savent après de quoi ils parlent au quotidien.
