Casey Stoner a donc terminé sa carrière dimanche à Valence.Ce garçon aura été un missile sur la piste, un météore dans l’histoire et un humain dans ce monde de robots qu’est celui des GP.Trois raisons de le regretter, mais trois raisons qui ont fait de ce pilote, qui n’a à son actif que deux titres mondiaux, un moment inoubliable chez les passionnés de vitesse.
STONER, CET INCONNU…


PORTRAIT D’UN “DEUX EX MACHINA”


SPEED KING…



Mauvaise saison 2009, mauvaise santé? Déjà le ras le bol? Polémiques?Il ne prend pas le départ sur trois courses…Quatrième au général, et idem l’année suivante.Il entre chez Honda Usine en 2011, parce que les japonais ont compris qu’un mec capable de faire gagner une Ducati est un surdoué…Année totale. Onze pole, dix victoires et le titre.Il est devenu un dieu, mais le gosse déraciné rêve du bush…En 2012, deux éléments motivent son annonce fracassante, au GP de France.Il s’en va!Il est père de famille et se rend compte que les Honda, passées aux 1000cc, sont chiantes à faire gagner, le dribbling est impossible à régler.L’enfant, sa sublime femme Adriana, qu’il connaît depuis un bout de temps, le bush, le ranch, les courses de bagnole un peu ploucs en Australie mais pleines de chevaux et de passion – La Formule V8 Supercar – face à l’ennui dans les stands, les gens des GP qui l’emmerdent, le tout avec un paquet de millions à la banque… [caption id="attachment_67443" align="aligncenter" width="600"]
ADRIANA…[/caption] Éventuellement la blessure grave qui le laisse sur un fauteuil roulant comme Wayne Rainey, qu’il voit sur les circuits…Ou la mort, cette salope qui frappe les meilleurs, les Senna, les Simoncelli…
JEAN LOUIS BERNARDELLI
Photos : ARCHIVES PERSONNELLES STONER, TEAMS et MOTOGP.
ROSSI-STONER : DEUX DIEUX…






