Pilote de l’écurie Signatech – Nissan en Championnat du monde d’endurance WEC, Franck Mailleux a eu l’opportunité et la chance de pouvoir découvrir le pilotage de la fameuse DELTAWING, vu cette année aux 24 Heures du Mans
Ce test s’est déroulé le lundi 22 octobre, au surlendemain de l’épreuve de Petit Le Mans sur le circuit d’Atlanta à Braselton.
Entre les deux manches de clôture du Championnat du monde d’endurance qui se sont déroulées, elles, successivement à Fuji au Japon puis à Shanghai en Chine.
Faisant de Franck Mailleux, un sacré globe-trotter en ce début d’automne
Ce lundi, Franck nous a raconté cette superbe aventure vécue au volant de ce sacré engin. Tout en revenant d’abord sur sa saison en Championnat du monde d’endurance :
‘’ Le bilan 2012 ? Il est, je le reconnais assez compliquer. Engagé avec deux jeunes équipiers, dont l’un Jordan Tresson, ayant assez peu d’expérience en proto, on savait qu’il fallait qu’il s’adapte à l’aéro d’une LMP2. C’est la raison pour laquelle, on débutait ce WEC avec un petit handicap. Comme envisagé et Jordan et Olivier – Lombard – ont commis tour à tour de petites erreurs au début de saison mais par la suite, ils ont bien roulés. Forcément, leur jeunesse s’est vite révélé un petit handicap. Car si en LMP2, qui se veut une catégorie Pro-Am, il y a bien un mélange dans chaque équipe entre pilotes pro et amateur, il y avait une énorme différence entre certains pilotes classés ‘Silver’. Au final, la saison est mitigée car Olivier a eu un peu de mal lui aussi à s’adapter à la conduite de l’Oreca comparé à la Zytek qu’il pilotait en 2011. En plus lors de la course d’ouverture du Championnat aux 12 Heures de Sebring, il a eu la malchance d’arriver le premier sur une flaque d’huile non signalée dont a dans la foulée été victime l’une des Ferrari Luxury. Ensuite, chacun à leur tour, ils ont commis des petites erreurs, à Spa pour Jordan puis au Mans pour Olivier. Fautes qui ne pardonnent hélas pas et ce eu égard à la qualité des écuries LMP2 en piste et de leurs pilotes dont les anciens de chez Peugeot comme Sarrazin ou Minassian. En endurance, si tu veux gagner ou finir sur le podium, la moindre petite erreur est désormais interdite avec 18 bolides en piste. Face à tous les très bons pilotes, cela ne pardonne pas. »

LA DELTAWING ‘’ GÉANT ‘’



L’INTERVIEW DE PHILIPPE SINAULT, PATRON DU TEAM SIGNATECH-NISSAN PUBLIE LE 10/11/2012
https://autonewsinfo.fr/2012/11/09/endurance-wec-le-bilan-de-signatech-avec-philippe-sinault-67049.html
