Nous avons déjà publié de nombreux articles à propos de la gouvernance de la FFSA, notamment de sa totale opacité et de ses méthodes… musclées, permettant de s’affranchir allègrement de ses règles et statuts, ce qui nous a d’ailleurs contraints à saisir la justice.
Mais, comme nous l’avions nous-mêmes indiqué, le temps de la justice n’a rien du chronomètre du sportif, et toute latitude est donc laissée pour le moment aux dirigeants actuels pour ne rien changer à leur comportement et à leurs méthodes.
[caption id="attachment_324994" align="aligncenter" width="600"] FFSA-Jacques Régis, dénommé dans les couloirs de sa propre FFSA: CHEF-CHEF, DESCHAUX, n’étant qualifié que de simple… Petit CHEF![/caption]
Comme il aime à le faire savoir, Jacques Régis est le ‘patron’ de la fédération depuis son élection en 1996, et peut-être encore davantage depuis sa démission de la présidence en 2007 et son départ pour un paradis fiscal, après la « cession » de la date du Grand Prix de France de Formule Un, dont peu de traces seraient restées dans les livres de compte de la FFSA.
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FFSA- Nicolas DESCHAUX[/caption]
Ce pouvoir est assis sur un « faire valoir » aux ordres, affublé du titre de président, Nicolas Deschaux, et sur un Comité Directeur tout autant aux ordres, qui risque d’autant moins être désavoué par l’Assemblée Générale qu’à une ou deux exceptions près, elle est composée des mêmes personnes.
Pas question de remettre cette accaparation du pouvoir et tous les « avantages » qui en découlent en cause, surtout quand des élections (oh ! le vilain mot !) se profilent à l’horizon et pourraient aiguiser certains appétits….
Alors que faire pour éviter toute remise en cause et toute agitation potentielle pendant les deux ans nous séparant de l’échéance ?
Élémentaire chers licenciés : supprimer cette échéance en désignant tout de suite le prochain « élu ».
C’est pourquoi Jacques Régis, fraîchement revenu au Comité Directeur pour plus de sécurité, a repris ses troupes en mains lors de l’Assemblée Générale du 25 juillet dernier, en dirigeant les débats pour annoncer le choix du successeur de Nicolas Deschaux, lequel a quand même été autorisé à parler quelques secondes pour annoncer qu’il ne démissionnerait pas avant la fin de son mandat actuel. S
Surtout ne laisser s’instaurer aucune incertitude qui pourrait faire réfléchir certains !
Jacques Régis a donc annoncé son choix, ou plutôt sa décision, en la personne du président actuel de la ligue Ile de France, Pierre Gosselin, qui se voit donc ainsi adoubé et de surcroit doté d’un comité de soutien présidé par… Jacques Régis.
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FORMULA E – Pierre GOSSELIN et Eric BARBAROUX, les responsables du GP de PARIS [/caption]
Le message est donc clair :
LE successeur de Nicolas Deschaux s’appelle Pierre Gosselin, ainsi affublé du titre de nouvelle marionnette qu’il ne mérite très certainement pas.
Il ne reste plus qu’à faire entériner cette décision par ceux qui ne manqueront pas d’obéir servilement aux ordres de peur de perdre leur place, ils ont d’ailleurs été prévenus qu’ils n’avaient pas le choix…
Loin de nous l’idée de mettre en doute la personnalité de Pierre Gosselin, mais ces méthodes et cet exercice de haute démocratie ? le desservent avant l’heure et augurent mal d’un mandat « aux ordres ».
Elles imposent en conséquence de dénoncer encore et encore les agissements de la gouvernance actuelle de la fédération dont le mot d’ordre « se servir » a depuis longtemps remplacé le « servir », au grand détriment de notre sport et de ses licenciés, une fois de plus totalement privés de parole.
La question s’impose donc dès maintenant en prévision de 2024 :
Notre sport va-t-il devoir supporter encore longtemps cette mascarade ?
Le temps n’est-il pas venu de mettre un terme à cette mainmise d’une seule personne sur les intérêts de tous ?
Faudra-t-il encore supporter le spectacle de ces courtisans serviles jusqu’en 2028 ?
Et surtout n’y a-t-il personne au sein du Comité Directeur pour dire enfin STOP et rebâtir une fédération au service de son sport et de ses licenciés ?
La FFSA mérite une gouvernance à la hauteur des enjeux actuels !
Et c’est maintenant ou jamais !
Le collectif « Pour une Nouvelle FFSA »
Photos : Gilles VITRY – Bernard BAKALIAN – DR
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