Le Belge Thierry Neuville a tenu à distance Sébastien Ogier pour finir ce vendredi soir 8 septembre 2023 la première étape de l’EKO Acropolis Rallye de Grèce en tête et ce malgré un problème technique survenu sur sa Hyundai.Les deux hommes n’étaint séparés que par 2’’8 au terme de cette première journée de la soixante-dixième édition du célèbre Rallye de l’Acropole.Même s’il n’a remporté qu’une seule des cinq spéciales éreintantes sur terre, Thierry Neuville au volant de sa Hyundai i20 N Rally1, pointait pourtant en tête du classement tout au long de cette journée de vendredi. Le Belge ravissant en effet les commandes à Kalle Rovanperä autre pilote des Toyota GR Yaris Rally, en se montrant le plus rapide dans la première spéciale de Loutraki et il s’était ensuite construit un avantage de 7’’4 sur Sébastien Ogier de retour en WRC avec sa Toyota GR Yaris Rally1, avant l’ultime test du jour à Elatia.Son pilotage acharné était toutefois rendu vain, ou presque, en raison d’un souci mécanique soupçonné d’être lié à la transmission, le ralentissant tout au long des 28,32 de cette spéciale.Neuville qui indiquait :« Le différentiel arrière glissait tout le temps et je ne pouvais pas passer à plein régime avec les première, deuxième et troisième vitesses »Et de préciser encore :« Je perdais constamment du temps et je ne pouvais pas faire avancer la voiture avec l’accélérateur, donc j’avais beaucoup de mal. C’était également stressant comme c’était une spéciale difficile. Dès le premier kilomètre, j’ai entendu le bruit du différentiel arrière et j’avais peur de ne pas pouvoir aller au bout. »
De retour au volant pour la première fois depuis le mois de juin et son triomphe au Safari Kenya, Sébastien Ogier était sur le point de s’emparer de la tête, mais il n’a finalement pu reprendre que cinq secondes puisque des branches d’arbres sectionnaient l’aileron arrière de sa voiture.Le Français pour la suite de l’épreuve, estimait que les pneumatiques seront la clé lors de l’étape éprouvante de plus de 140 km ce samedi.« J’avais l’impression que mon aileron arrière manquait, mais je ne savais pas pourquoi »Et il poursuivait :« Cela sera un peu comme ça tout le week-end, avec les différences de pneus entre nous, mais une longue journée nous attend samedi. »
Kalle Rovanperä signait un scratch supplémentaire après celui décroché dans la spectaculaire Super-spéciale de jeudi soir à Athènes.Alors que le rallye parcourait le pays, le Finlandais devait toutefois ouvrir la route et était gêné par des pierres sur la surface séchante. Le tenant du titre bouclait l’étape en troisième position à 25’’5 de la tête de course.
Son autre équipier Elfyn Evans qui pilote lui, aussi une Toyota GR Yaris Rally1, pointait à seulement 5’’5.Discret malgré les enjeux autour de ses espoirs de titre, le Gallois concédait un peu de temps en raison d’une crevaison lente dans l’ES2 et voyait également son aileron arrière être mis à l’épreuve dans le dernier secteur test du jour.
Dans Elatia, Elfyn Evans parvenait toutefois à ravir la quatrième place à Esapekka Lappi l’équipier de Neuville au volant d’une autre Hyundai i20 N Rally1, pour 1’’1, le Finlandais étant contraint à la prudence en raison d’une fuite d’eau une grande partie de l’après-midi.Cinquième jusqu’à la dernière spéciale, l’Espagnol Dani Sordo le dernier des pilotes au volant des Hyundai i20 N Rally, glissait au septième rang en raison d’un calage, mais les frustrations de l’Espagnol n’étaient rien comparées à celles d’Ott Tänak…
L’ancien Champion du monde Estonien vit une saison épouvantable chez M-Sport Ford avec l’une des Puma Rally1, et il termine loin neuvième même précédé par Nikolay Gryazin qui pilote l’une des Škoda Fabia RS Rally2.L’Estonien quittait la zone de changement de pneus à mi-journée avec vingt-deux minutes de retard, le temps de réparer un énième problème technique.Victime d’une pénalité de trois minutes et quarante secondes, il indiquait que le problème était similaire à celui qui avait écarté plus tôt son partenaire, le jeune Français Pierre-Louis Loubet dont la Ford Puma Rally1 était contrainte à abandonner avant même la première spéciale du jour pour des ‘problèmes de température’.Quelle saison terrible pour le pilote de Porto Vecchio qui accumule cette année les soucis mécaniques !!!!Ott Tänak, lui, pouvait néanmoins retirer du positif d’une journée où il signait deux meilleurs temps.Leader du WRC2, un autre Français Yohan Rossel qui pilote une Citroën C3 Rally2 de l’équipe PH Sport, complétait le Top dix, après l’arrêt de son compatriote Adrien Fourmaux, curieusement lui aussi pilote M-Sport mais au volant d’une Ford Fiesta Rally2, en tête de la catégorie jusqu’à ce qu’il s’arrête pour changer une roue. Claude JULIANPhotos : WRC – TEAMS
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