24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LE-DEPART-SAMEDI-20-AVRIL-A-15-H-Photo-Thierry-COULIBALY.[/caption]
Titré l’an dernier en Championnat du monde d’Endurance EWC de la FIM, l’écurie Autrichienne YART Yamaha, pointe en tête des 24 Heures Motos après huit heures d’une course pleine d’action, marquant le début d’une immanquable saison 2024 au Mans.
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24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-SUZUKI-YOSHIMURA-SERT-Photo-Thierry-COULIBALY[/caption]
Si Gregg Black a porté la Suzuki du Yoshimura SERT Motul en tête aussitôt après le spectaculaire départ voyant les pilotes traverser la piste en courant pour rejoindre leur machine, à 15h00, Niccolò Canepa était déjà leader au bout de quatre minutes et il y est resté jusqu’à la première série d’arrêts au stand environ 50 minutes plus tard.
La première heure a certes été relativement calme pour les équipages de tête, à l’exception d’une brève chute pour Josh Hook de F.C.C. TSR Honda France, un passage dans un bac à gravier pour Randy Krummenacher au guidon de la N°4 du TATI Team Beringer Racing et de nombreux changements de position, cela n’a pas été le cas de la deuxième.
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24 HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-HONDA-N°4 DU TATI – Photo-Thierry-COULIBALY[/caption]
Mike Di Meglio est tombé lourdement au Chemin Aux Bœufs avec la machine N°5 de F.C.C. TSR Honda France après 65 minutes de course, et le premier déchirement a frappé Honda Viltaïs Racing, la N°333 et ce quand Steven Odendaal est revenu à son stand avec ce qui allait s’avérer être une casse de moteur définitive.
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24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-HONDA N°333 DU VILTAÏS -Photo-Thierry-COULIBALY.[/caption]
Gregg Black, qui menait à ce moment, a ensuite chuté à la sortie des “S” du Garage Bleu, juste avant 18h00, en raison d’un supposé souci de contrôle de traction, et plusieurs minutes ont été perdues au stand pendant qu’était réparée la Suzuki N°12.
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24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-YAMAHA DU KM 99-Photo-Thierry-COULIBALY[/caption]
Randy de Puniet avec la Yamaha de l’équipe KM99, qui occupait alors la troisième place, est tombé au Raccordement peu après 19h00, mais il a conservé sa position avant de rentrer aux stands pour des réparations.
Il n’y a eu en revanche aucun problème à déplorer pour la YART Yamaha N°1, partie de la pole position, qui a passé le cap de la huitième heure en tête devant la BMW du Motorrad World Endurance Team et la Kawasaki Webike Trickstar.
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24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-YAMAHA DU YART Photo : Paulo GALEGO[/caption]
Et en menant à ce stade, la structure basée en Autriche a empoché dix points en plus des cinq que lui avait rapportés la pole signée jeudi après-midi par Canepa, avec un nouveau record du tour au passage.
Son équipier Hanika après son premier relais de nuit, indiquait :.
« Ce n’est pas mal. Je me suis senti très bien sur la moto et aussi avec les pneus, peut-être mieux que lors des séances d’essais et la session des qualifications. Garder un rythme constant est très difficile en raison de tout le trafic. Dans ces conditions, surtout dans le noir, on doit être très prudent et ne pas trop s’exciter quand on dépasse les retardataires, mieux vaut attendre un virage de plus. Parfois les temps au tour montent et descendent, mais quand je suis seul, je me sens à l’aise, nous gérons l’écart et la moto semble géniale. »
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24-HEURES-DU-MANS-MOTO-LA KAWASAKI TRICKSTAR – Photo : Paulo GALEGO[/caption]
Derrière on pointe la Kawasaki Webike Trickstar, avec notamment le vainqueur de la Coupe du monde d’Endurance de la FIM, qu’est Christian Gamarino dans son équipage, et la Suzuki du Yoshimura SERT qui pointe quatrième après huit heures de course, suivi au classement par le Tati Team Beringer Racing, KM99, le Team Bolliger Switzerland, le BMRT3D maxxess Nevers, nouveau venu dans la catégorie, Motobox Kremer Racing et Maco Racing.
Le F.C.C. TSR Honda France était fermement motivé pour la victoire quand Mike Di Meglio a chuté au début de la deuxième heure. Le Français a déclaré après-coup :
« Je faisais attention, mais on n’avait pas de grip sur l’arrière. Je n’attaquais pas car avec le plein de carburant au début du relais, il faut gérer le freinage, alors je faisais attention quand je doublais des gars, mais j’ai perdu l’avant. La course est encore longue, ce n’est pas génial de débuter comme ça, mais il faut rester calmes. »
National Motos Honda en tête du classement de la catégorie Superstock
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24 HEURES DU MANS-MOTO- LA NATIONAL MOTO – Photo : Paulo GALEGO[/caption]
Partie en pole position de la catégorie, la National Motos Honda N°55, poursuit sur sa lancée des qualifications en occupant la tête de la Coupe du monde d’Endurance de la FIM, équipée par Dunlop et basée sur la réglementation Superstock, elle mène devant Chromeburner-RAC41-Honda, le Team Slider Endurance, le Team Aviobike by M2 Revo, 3ART Best of Bike, le Team Étoile, nouveau venu en EWC, Honda No Limits, TRT27 AZ Moto, ADSS97 et le Junior Team Le Mans Sud Suzuki.
Les malheurs sont malheureusement survenus rapidement pour le Team 33 Louit April Moto, qui entamait la défense de son titre en Coupe du monde d’Endurance de la FIM au Mans mais a été contraint à l’abandon en raison d’une casse mécanique peu après 19h30.
Guillaume Antiga, un des quatre pilotes se partageant le guidon de la Kawasaki, a déclaré :
« Après le crash de mon équipier Flavio Ferrari, le radiateur est cassé, la température de la moto est trop élevée et il ne nous est pas possible de continuer la course. »
Le Tecmas-MRP-BMW Racing Team, qui avait décroché la pole en Superstock, a rétrogradé au classement à la suite d’un accident à 22h35.
Un retour en course chargé d’émotion pour Rea après ses sérieuses blessures
Bien qu’étant tombé deux fois, Gino Rea décrit son retour à la compétition, lui qui a subi de graves blessures à la tête lors d’une chute aux essais des 8 Heures de Suzuka en 2022, comme une expérience “positive”.
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24 HEURES-DU-MANS-MOTO-LA-HONDA-N°777 DU WOJCIK -Photo Paulo GALEGO[/caption]
Le pilote du Wójcik Racing Team a confié:
« Globalement, c’est positif car je me suis senti bien, la tête était bonne, mon pilotage était bon et mon rythme était OK. Malheureusement, je me suis crashé au premier tour, c’était totalement inattendu car j’ai eu un problème avec les freins. J’essayais de les ajuster à chaque freinage, mais je ne trouvais pas vraiment le bon ressenti. J’ai voulu freiner, je n’avais pas de freins et j’ai chuté. Mais merci à tous ceux qui m’ont soutenu durant ma rééducation. Sans vous, je ne serais pas là. »
Michel PICARD
Photos : Paulo GALEGO – Thierry COULIBALY – Jeff THIRY
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