Serge SAULNIER, François KARINTHI et Patrick LEMARIÉ – Photo : Emerson HECK[/caption]
A l’occasion du lancement des stages de l’école de pilotage FEED, de la cinquième promotion, que dirigent conjointement les deux anciens pilotes, le Canadien Jacques Villeneuve et son pote d’enfance, le Français Patrick Lemarié et qui débutent en cette fin de semaine sur le circuit Nivernais de Magny Cours, déjeuner avec Xavier Pompidou et Patrick Lemarié et ce en compagnie de Serge Saulnier – le patron du circuit – et de François Karinthi du département de la Nièvre
Rencontre ´O’ combien intéressante au lendemain de notre entretien avec Denis Thuriot, le maire de Nevers, ce dernier nous annonçant son souhait, lors de sa rencontre prochaine, le jeudi 31 aout 2023, avec la ministre des sports, Amelie Oudea-Castera (voir lien) d’évoquer le come-back possible du GP!
Du coup, ce vendredi 21 juillet 2023, le Département de la Nièvre réagit officiellement et nous explique sa position sur ce sujet d’un possible retour du Grand Prix de France en terre Nivernaise, sur le circuit de Magny Cours
Lequel, rappelons le tout de même, a organisé 18 GP de France, entre 1991 et 2008. Premier Vainqueur, le Britannique Nigel Mansell le dimanche 7 juillet 1991, au volant de sa Williams-Renault et l’ultime, Felipe Massa le Brésilien, au volant d’une Ferrari, le dimanche 22 juin 2008.
[caption id="attachment_436985" align="aligncenter" width="700"] Felipe MASSA, le Brésilien, dernier vainqueur sur FERRARI, du GP de FRANCE à MAGNY COURS, le dimanche 22 juin 2008 – Photo : Bernard BAKALIAN[/caption]
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COMMUNIQUÉ DU DEPARTEMENT DE LA NIÉVRE CE VENDREDI 21 JUILLET 2023
DE GROS OBSTACLES...RESTENT EN PISTE!
Le président de la République, a très récemment confié au maire de Nice, et au président de la Fédération française du sport automobile (FFSA) la réalisation d’une étude portant à l’éclairer sur un possible retour du Grand Prix de France de Formule 1 sur le territoire national. Cette initiative n’a bien évidemment pas échappé à Fabien Bazin, président du Conseil départemental de la Nièvre, collectivité propriétaire exclusif du Circuit de Nevers-Magny-Cours, ni à Serge Saulnier, président du directoire de la Société anonyme d’économie mixte sportive (SAEMS) qui exploite le circuit. Acteur clé du développement du circuit depuis des décennies, et actionnaire majoritaire de la SAEMS, le Département n’a jamais cessé d’investir dans ce site afin de maintenir ses homologations FIA (Fédération internationale de l’automobile) et FIM (Fédération internationale de motocyclisme) dans le but de continuer d’accueillir des événements internationaux auto et moto tout en travaillant activement, en lien avec les entreprises présentent sur sa technopole, leaders dans le champ de la recherche en matière de transition énergétique, pour faire du circuit une vitrine des mobilités décarbonées. Depuis 2008, date du dernier Grand Prix de France de Formule 1 dans la Nièvre, les investissements se sont poursuivis afin de garder le grade A de la FIA. Après la réfection du bâtiment des stands en 2014, le resurfaçage de la piste Grand Prix en 2020, l’implantation de 3 hectares d’ombrières photovoltaïques permettant de faire de Magny-Cours un circuit à énergie positive, c’est récemment la création du nouveau PC Vidéo qui permet aujourd’hui encore au circuit de répondre aux plus hautes exigences internationales. Si, sur le point technique, le circuit de Nevers Magny-Cours est prêt à accueillir le retour de la Formule 1, l’équation financière reste complexe et incertaine. À ce jour, le plateau de la Formule 1 se monnaie par an entre 35 et 40 millions de dollars (soit 31,5 à 36 millions d’euros), auxquels il faut rajouter 15 à 20 millions d’euros de frais d’organisation, et trois à quatre semaines d’immobilisation des installations pour préparer l’arrivée et l’organisation de la manifestation. De plus, la récente évolution de la Formule 1 par le groupe américain Liberty Media nécessite des installations hôtelières très haut de gamme et en nombre, afin de répondre aux attentes des investisseurs, partenaires et visiteurs. 21 juillet 2023 Si, par le passé, les retombées économiques suffisaient à justifier cet investissement lourd pour les collectivités territoriales, de nos jours l’appui de l’État est devenu incontournable, comme il l’est sur d’autres événements sportifs tels que les Jeux olympiques, la Coupe du monde de football et de rugby. Il est donc utopique de penser que le Département de la Nièvre et la Région Bourgogne-Franche- Comté puissent assumer seuls cet investissement, même dans l’hypothèse d’une « garde alternée » du Grand Prix de France avec d’autres circuits. Puisqu’il s’agit du Grand Prix de France, l’État se doit d’accompagner et de soutenir le groupement d’intérêt public s’il veut que le circuit de Nevers-Magny-Cours soit en capacité d’accueillir et d’organiser cet événement planétaire dans de bonnes conditions, et d’en assumer le coût. Plus que l’image du département et de la région, c’est la promotion du pays et son attractivité qui sont en jeu. Pour ces raisons, et dans le souci d’un échange structuré et rigoureux qui se garde des effets d’annonce hâtifs, Fabien BAZIN invite le président de la République à organiser une concertation avec l’ensemble des acteurs directement en charge d’un tel évènement, « dans le but de répondre collectivement à un projet d’envergure internationale, en intégrant en particulier la question fondamentale du changement climatique et sa compatibilité avec d’un Grand Prix de F1 ».NOTRE ARTICLE PRECEDENT SUR LE RETOUR DU GP A MAGNY COURS
https://autonewsinfo.fr/2023/07/19/le-maire-de-nevers-candidat-pour-une-alternance-entre-magny-cours-et-le-paul-ricard-pour-le-retour-du-grand-prix-de-france-436855.html]]>