Quatrième pole consécutive, qui est la 36ème de sa carrière pour le Néerlandais Max Verstappen qui s’élancera en tête ce dimanche du Grand Prix du Japon devant son équipier le Mexicain Sergio Perez et la Mc MLaren du Britannique Lando Norris.
Au volant de sa Red Bull, le triple Champion du monde en titre demeure donc invaincu en qualifications cette année.
Meilleur temps de chacune des trois sessions de la séance ‘Q1-Q2-Q3, Verstappen signe sa troisième pole consécutive à Suzuka devant l’autre pilote de l’équipe Autrichienne, son équipier Sergio Pérez qui offre une première ligne 100 % Red Bull cette année !
Lando Norris avec la 1ère des McLaren et l’Espagnol Carlos Sainz Jr, meilleur des pilotes Ferrari, occuperont la deuxième ligne.
L’Espagnol Fernando Alonso avec l’Aston Martin et l’Australien Oscar Piastri qui pilote la seconde McLaren seront eux sur la troisième ligne.
Au volant de sa Lewis Hamilton devance son équipier George Russell pour la 1ère fois cette année en qualifications et l’ancien septuple Champion du monde, partira avec la deuxième Ferrari de Charles Leclerc sur la quatrième ligne.
George Russell, neuvième, s’élancera juste derriére devant le ‘régional, le Japonais Yuki Tsunoda avec sa Racing Bulls, incroyablement présent en Q3 pour la troisième fois cette saison en quatre séances des qualifications !
Coté Français, les dernières évolutions annoncées par le staff, dont Bruno Famin chez Alpine, n’ont pas apporté d’évolution dans la hiérarchie…
Quinzième rang seulement pour Esteban Ocon et dix-septième chrono, pour son compère Pierre Gasly lequel indiquait regretter, la surchauffe trop rapide de ses pneumatiques. !
Questionné sur cette nouvelle pole, Max Verstappen, confiait :
« Cela a été serré avec Checo – Sergio Perez, finit à 66 millièmes ! Cette piste est délicate. Elle exige le meilleur des pneus pour qu’ils soient immédiatement en température du début à la fin. Si on pousse trop au début, on n’a plus de train avant à la fin du tour. Ce n’est pas facile à réaliser avec autant de virages délicats et rapides, sur un asphalte aussi abrasif. C’est une ligne très fine que le pilote doit suivre, savoir doser son pilotage parfaitement. Après, avec le minimum de carburant, piloter à fond sur cette piste, c’est un vrai régal, un sentiment génial, surtout dans les virages rapides. Il y avait en plus ces cerisiers en fleurs, franchement c’était beau. Je suis content des longs relais réalisés en essais libres 3 même s’ils n’étaient pas aussi bons que je l’espérais. »
Et le poleman, concluait :
« Je me méfie des Ferrari qui paraissent très bonnes. Je ne suis pas dans leur garage mais ils paraissent très compétitifs. On a modifié les réglages de la voiture avant les qualifications pour s’améliorer. Pour savoir si nos nouveautés apportent des améliorations, c’est encore tôt. Mais je dirais que ce n’est pas trop mauvais. »
De son côté, le pilote Alpine Esteban Ocon, indiquait, lui :
« C’est une petite satisfaction de me retrouver en Q2. Avant la qualification, nous n’imaginions pas passer en Q2. Alors y arriver c’est pas mal. Mais on n’a pas pu faire mieux ensuite. On verra pour la course ce que l’on peut faire et si l’on peut accrocher des points. Il y a plein de détails qui nous font encore souffrir. Il n’y a pas un endroit en particulier qui est notre faiblesse, c’est un peu partout qu’on doit progresser. On a maximisé le potentiel de la voiture mais on a besoin de plus. Je crois que nous avons désormais une direction mais il va falloir travailler pour y arriver. Je sens que c’est difficile pour tout le monde de ne pas encore voir les résultats du boulot hallucinant fourni à l’usine comme sur la piste. Cela laisse un arrière-goût amer mais c’est ainsi. On va finir par y arriver. »
Qu’ajouter ?
Gilles GAIGNAULT
Photos : F1 – TEAMS
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