Gregg Black, France (Yoshimura SERT Motul, Suzuki GSX-R1000 )
“Le but est de gagner le championnat et nous inscrirons les points dont nous avons besoin durant la course. Si nous sommes troisièmes en course et que cela nous rapporte suffisamment de points pour gagner le championnat, nous finirons troisièmes. Si nous devons finir deuxièmes et rattraper des gars devant nous, alors nous attaquerons pour gagner le championnat. Ça dépend. Nous sommes suffisamment intelligents, en tant que pilotes et en tant qu’équipe, pour savoir comment gérer la situation, nous l’avons déjà fait dans le passé. Nous devons juste rester concentrés sur notre job. Nous étions rapides au Mans et nous avons conservé ce rythme à Spa puis montré que nous étions compétitifs aussi à Suzuka, et je suis sûr que nous le serons au Paul Ricard. Un top 3 à l’arrivée est notre but principal et si nous pouvons gagner la course sans prendre trop de risques, nous le ferons.”
David Checa, Espagne (ERC Endurance-Ducati, Ducati Panigale)
“Pour moi, le podium est possible. Nous avons un bon rythme, nous avons trouvé des choses qui font que ça va beaucoup mieux qu’avant, le pneu fonctionne bien – alors c’est possible. En endurance, on ne sait jamais ce qu’il va se passer, mais sur le papier, je suis optimiste. Ça a été une année difficile, c’est sûr. Nous avons connu un petit accident au Mans, rencontré des problèmes à Spa – ça a été une bonne année quand même, mais pas en termes de résultats. Pour nous, pour Ducati et pour l’équipe, ce sera bien d’obtenir un bon classement, car l’équipe travaille bien, elle est motivée, elle fait tout pour signer un bon résultat et bien sûr, si je peux faire quelque chose de bien, ce sera pour elle.”
Jérémy Guarnoni, France (BMW Motorrad World Endurance Team, BMW M1000RR)
“Le Paul Ricard est ma piste favorite de toute l’année et j’aime beaucoup y piloter, car elle est très rapide. Pour la moto, c’est le circuit le plus difficile, car il y a cette ligne droite de deux kilomètres à 220 km/h qui est assez dure pour les moteurs. Si on peut finir, ce sera génial pour BMW et si on peut gagner, et on en a la possibilité, ce sera le top. On a prouvé à Spa qu’on peut gagner, mais, au final, on n’a pas fait 24 heures, plutôt moins de 22. Mais on espère faire 24 heures sans interruption et on sait qu’on peut finir. J’ai gagné le Bol d’Or à Magny-Cours, mais je n’ai jamais terminé la course au Paul Ricard, et j’espère que cette année sera la bonne. Peu de gens le savent, mais le premier Bol d’Or a été remporté, il y a 100 ans, par le numéro 37 – alors j’espère que 100 ans plus tard, ce sera pour nous.”
Florian Marino, France (Webike SRC Kawasaki France, Kawasaki ZX-10R)
“Cette course est plus dure pour les motos, car nous avons une longue ligne droite accélérateur à fond, ce qui n’est évidemment pas le mieux pour les moteurs sur 24 heures. À part ça, ce n’est pas une piste très difficile, elle est très fluide mais il faut de bonnes références pour comprendre où freiner et aussi comprendre le mistral, qui peut modifier les points de freinage. Sur le sec, c’est gérable mais il faut comprendre comment le vent peut nous aider, d’une certaine façon, et comprendre quand il faut être prudent. C’est une question d’expérience. Je me sens prêt pour la course mais je vais faire un peu de gym en plus pour me renforcer le cou, car on peut sentir plus de tension sur lui avec la longue ligne droite et le vent. Mais c’est une piste assez sympa avec plein d’endroits pour dépasser, ce qui est bien pour la course.”
Erwan Nigon, France (Viltaïs Racing Igol, Yamaha YZF-R1)
“Le Bol d’Or est une course pour les gens, c’est quelque chose de spécial. La météo est spéciale aussi, car il peut faire très chaud, et le Paul Ricard est une très belle piste. Nous sommes aussi très motivés pour cette course, car c’est la dernière de la saison et nous espérons un top 5. Bien sûr, nous devons améliorer la vitesse et la fiabilité, et rester concentrés sur la course, mais nous pouvons le faire en tant qu’équipe. Courir à Suzuka le mois dernier a été bon pour notre rythme, mais ça n’a pas tellement été un avantage pour moi face à des pilotes qui n’ont pas fait cette course. La moto était différente, le pneu était différent, et, bien sûr, la piste est complètement différente également.”
Alan Techer, France (F.C.C. TSR Honda France, Honda CBR 1000RR-R)
“Je suis très content d’être ici avec le F.C.C. TSR, avec Honda et avec mes nouveaux coéquipiers. Les tests se sont parfaitement bien passés. J’ai découvert quelques nouvelles personnes dans l’équipe depuis ma dernière participation ici en 2018. Je connais bien Josh [Hook], j’apprends à connaître Mike [Di Meglio] et ensemble, nous avons très bien travaillé pour préparer cette importante dernière course. J’attends ce 100e anniversaire du Bol d’Or avec impatience. »3 COUPS DE CHAPEAUX À

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