De retour au volant, l’ancien Champion du monde de Formule 1, couronné en 1997 à Jérez, au volant de sa Williams-Renault, après avoir remporté deux ans auparavant, les très renommées Indy 500, les fameuses 500 miles à Indianapolis, le pilote Canadien Jacques Villeneuve, devenu depuis plusieurs années, commentateur TV pour la chaîne Française Canal, est parvenu à aller au bout de ces Daytona 500, en terminant dans la première partie des pilotes en piste, se classant pour son come-back, à une honorable vingt-deuxième place. Pari tenu et réussi pour le pilote de la Ford Mustang de l’équipe Hezeberg Engineering Systems Ford qui sur l’anneau Floridien, a réussi à éviter les inévitables touchettes et autres contactsJacques Villeneuve a assez vite concédé un tour et il il a même été l’auteur d’une petite figure en rejoignant les stands avant de rapidement récupérer le contrôle de sa Ford Mustang!Ensuite, Villeneuve n’a rien pu faire pour éviter la Chevrolet en perdition de Tyler Reddick. Mais fort heureusement sans dommages… [caption id="attachment_385308" align="aligncenter" width="738"]
CHANGEMENT DE DECO POUR LA COURSE…[/caption] Finalement, sous le damier qu’il franchit en vingt-deuxième position, Jacques Villeneuve finit ces DAYTONA 500, à 3 tours du vainqueur, Austin Cindric.Rappelons que le ‘retraité’ pilote Canadien, aujourd’hui âgé de 50 ans – il est né le 9 avril 1971 – participait pour la première fois de sa carrière à ces DAYTONA 500!Un beau retour au volant, au milieu de la meute des furieux, tous habitués de cette NASCAR et qui disputent eux, trente-cinq courses par saison!Précisons que le Québécois, n’avait pas roulé en NASCAR depuis 2013 et sur un anneau de vitesse depuis 15 ans !
Questionné après l’arrivée, sur son retour en piste, le Québécois, aux côtés de son responsable d’équipe, chef d’équipe, Tommy Baldwin, et de sa compagne Marra Giulia qui lui a donné tout récemment un cinquième enfant, à nouveau un garçon prénommé Gilles, en hommage à son père , l’ancien pilote Ferrari, mort lors des essais du GP de Belgique à Zolder, le samedi 8 mai 1982, a expliqué : « On espérait un top 20, mais bon, je suis content de ma performance. Je me suis bien amusé. Finir 22éme, c’est un bel accomplissement dans les circonstances. »Et il poursuit :« Quand j’ai pu rouler avec le groupe de tête, j’étais à l’aise. Ma satisfaction, c’est d’avoir tenu tête à des prétendants à la victoire pendant plusieurs tours. Et, surtout, sans faire d’erreur. Le fait d’avoir été immobilisé pendant deux jours à la suite d’ennuis mécaniques] cette semaine n’a certes pas aidé. On a manqué de temps pour peaufiner notre préparation. Mais dans l’ensemble, je peux dire… mission accomplie. »Avant de préciser :« À un moment donné, je me suis retrouvé dans la mauvaise trajectoire et cinq pilotes en ont profité pour me doubler. Dès lors, j’ai perdu un tour. »Et il précise et ajoute :« Ce n’était pas toujours facile, de comprendre le fonctionnement des freins. J’ai été piégé à mon premier arrêt. J’ai perdu un autre tour quand j’ai raté l’emplacement de mon équipe dans les puits. Il a fallu que je revienne dans les puits pour purger une pénalité. »Avant de conclure :« Je m’attendais honnêtement à ce que ça soit plus dur, même si on a eu de longs relais sans interruption et sans lever le pied. Maintenant, je ne veux pas attendre cinq ou six ans avant de reprendre le volant d’une voiture de la NASCAR. Mais, ça va nous prendre des commanditaires. On sait exactement ce que ça prend pour rouler à un niveau aussi élevé. Je n’avais pas besoin de ça pour me motiver à vouloir continuer. Je veux revenir, c’est certain. J’aurais souhaité que la fin de la course soit plus excitante pour moi » Peter GRISWOLDPhotos ; NASCAR – TEAM ]]>
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