Né le 19 septembre 1952 à Bruxelles, Bernard de DRYVER souffle 70 bougies.
L’ancien pilote Belge au cours de sa carrière de pilote, a été le ‘’touche à tout’’ par excellence du sport automobile, fin limier à la fois du tournevis et du volant.
Il a fait partie de cette génération de pilotes Belges talentueux, comme les frères SEMOULIN, REGOUT, CARLIER, CORBISIER, PELTIER, DIEUDONNÉ, RUBENS ou NÈVE, toujours à l’affût d’une bonne opportunité pour se mettre en valeur au volant d’un ‘engin de course et peu importe le circuit !
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Bernard de DRYVER MARCH – Photo : Manfred GIET[/caption]
Après avoir débuté sur des voitures de Tourisme à partir de 1972 et remporté le volant PILETTE à Zolder, on le retrouve au Tour de France Auto 1973, sur une de TOMASO PANTERA, avec son pote Pierre RUBENS, avant de bifurquer vers la monoplace et spécialement la F2, qui était le strapontin idéal pour rejoindre la F1 et qu’il avait en point de mire dès ses débuts en monoplace, même sans grands moyens budgétaires.
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Bernard de DRYVER EN F3000 – Photo : Manfred GIET[/caption]
De 1975 à 1978, on l’a vu régulièrement disputer des manches du Championnat F2 sur des MARCH, VAN HOOL ou CHEVRON et rouler aussi en F3000, même si ses résultats ne furent pas souvent éblouissants, son talent restait indéniable.
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Bernard de DRYVER MARCH -MARCH F1 1977 Photo : Manfred GIET[/caption]
En 1977, il eut l’opportunité de tenter de se qualifier pour le Grand Prix de Belgique de F1 à Zolder et ce au volant d’une MARCH 761 privée du BRITISH FORMULA RACING, mais qui en raison d’une préparation mécanique trop sommaire, s’avéra plutôt comme un… cadeau empoisonné, en l’empêchant de se qualifier !
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Bernard de DRYVER F2 CHEVRON 1977 – Photo : Manfred GIET[/caption]
Un an plus tard et toujours à l’occasion du Grand Prix de Belgique à Zolder, il renouvela la tentative de l’année précédente de se qualifier pour ce GP de Belgique à Zolder, cette fois sur une ENSIGN N177 du Team TISSOT ENSIGN, mais malheureusement sans plus de succès que l’année précédente !
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Bernard de DRYVER ENSIGN F1 1978 – Photo : Manfred GIET[/caption]
En 1979, il disputa le Championnat AURORA AFX BRITISH F1 sur une COPERSUCAR F 5A, qu’il termina au 4ème rang final, démontrant pour l’occasion qu’il n’était pas un manchot au volant d’une F1, même hors Championnat du Monde.
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Bernérd de DRYVER – FITTIPALDI Formule AURORA- Photo : PUBLIRACING[/caption]
Selon le dicton ‘’jamais deux sans trois’’ sa toute dernière tentative de prendre le départ d’un GP de F1 en 1980 et toujours à l’occasion de son Grand Prix national à Zolder, il fit un essai un peu avant le GP sur une SHADOW-FORD DN 12, mais dut se rendre à l’évidence et après un bris de suspension que sans forcer son talent, cette opportunité était une aventure à très haut risque et que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Cette dernière mésaventure digérée ne l’empêcha pas toutefois d’occuper entretemps un poste de manager au sein du TEAM AGS de F2, l’équipe Française d’ Henri Julien, où il pourra fêter deux victoires, grâce à Richard DALLEST, lors des manches disputées à Pau et à Zandvoort.
RÉUSSITE EN ENDURANCE.
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Bernard de DRYVER aux 24 HEURES du MANS 1987 sur PORSCHE 962 C – Photo : PUBLIRACING[/caption]
Par la suite, il réorienta sa carrière de pilote avec une préférence pour l’endurance et on le vit régulièrement aux 24 heures du Mans, qu’il disputa à 10 reprises, ainsi qu’à toute une série d’épreuves, telles les 24 HEURES de DAYTONA, ou les nombreuses courses classiques de 1.000 Km, comptant pour le Championnat du Monde aux volants de multiples Protos :
DE CADENET, Mc LAREN M12, FERRARI 512 BB/LM, RONDEAU, CHEETAH, COUGAR, SAUBER ou PORSCHE, cette dernière marque pour laquelle, il termina brillamment 2ème de l’édition 1987 des 24 HEURES du MANS, sur une 962 C du Team OBERMAIER.
On le vit également régulièrement disputer aussi des épreuves d’endurance en Tourisme, au volant de BMW, FORD CAPRI, ALFA ROMEO du Team LUIGI, VOLVO 240 Turbo ou MERCEDES 190 E et finir notamment troisième sur le podium des 24 HEURES de SPA en 1987 sur une BMW M3 du Team GARAGE DU BAC.
Cette même année 1987, il a aussi dirigé le Team Belge KTR de F3 qui avait en son sein le brillant ingénieur Jacky EECKELAERT, que l’on a connu par suite entre autre chez HONDA et SAUBER en F1, lors de l’épreuve phare de l’année à MONACO et qui a vu le Français Didier ARTZET, remporter l’épreuve !
A la fin de sa carrière et même s’il a raccroché gants et volants, il continua par contre à jongler avec les clés à douilles et plates ainsi que les tournevis puisqu’il s’occupe toujours de la préparation, de la restauration et de l’entretien de véhicules historiques de compétition démontrant ainsi et même à 70 ans que la compétition fera toujours partie de son ADN.
Bon anniversaire Bernard.
Manfred GIET-
Photos: Publiracing Agency
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