Bernie-ECCLESTONE-a-quitté-la-scène-de-la-F1-en-2017-Photo-Manfred-GIET-[/caption] Bernard- Charles ECCLESTONE, appelé familièrement ‘‘Bernie’’ dans le monde du sport automobile, vient d’atteindre l’âge canonique… de 94 printemps, étant né le 28 octobre 1930 à Ipswich en Grande Bretagne. Ce personnage qui a complètement révolutionné la catégorie reine du sport automobile, qui a été pilote éphémère à ses heures et surtout un redoutable homme d’affaires, reste à ce jour l’artisan incontesté pour avoir donné au cours des années 70’ une toute nouvelle orientation à la F1 au cours de ses cinq décennies de présence au plus haut niveau en révolutionnant complètement l’univers de cette discipline considérée jusqu’au début des années 70’ comme une ‘’association de garagistes’’. Petit bonhomme d’un mètre cinquante-huit, avec comme marque de fabrique, ses cheveux blancs à la mèche rebelle, son œil droit quasi en permanence à demi fermé, une ligne vestimentaire toujours classique et une personnalité d’apparence calme mais souvent sujette à ragots bien ficelés dans et en dehors des paddocks, où au fil du temps, il s’est imposé comme pion majeur incontournable et ce grâce à son sens pour les affaires, en plus de donner l’impression d’être continuellement attiré … par une espèce de voie lactée parsemée de dollars !Issu d’une famille ouvrière Britannique modeste, il est parvenu à marquer de son sceau au fur et à mesure, l’une des plus importantes organisations sportives mondiale, en l’occurrence la F1,jusqu’à en devenir le magnat.Né sous le signe astrologique du scorpion, ses principaux traits de personnalité correspondent en effet bien à son signe le qualifiant d’instinctif, rebelle et doté parfois d’une certaine agressivité.Dès la fin de sa scolarité interrompue à 16 ans, le jeune Bernie mit rapidement son état d’esprit commercial bien aiguisé à profit en devenant concessionnaire motos, commerce qui deviendra rapidement florissant et qui lui donnera des envies de pratiquer les sports mécaniques, non pas sur 2 roues mais dès 1949 sur 4 roues sur une F3 de 500cc sur laquelle il se blessera en course lors d’une épreuve à Silverstone et qui l’obligera à marquer un premier arrêt.En 1953, il refit une tentative sans grand succès sur une petite voiture sportive anglaise de marque KIEFT lors d’une épreuve sur le célèbre Nürburgring, avant de racheter ensuite en 1957, les deux monoplaces du Team désargenté anglais de F1, CONNAUGH Engineering et de créer sa propre écurie de F1,ce qui était pour lui une grande premièreIl tentera même, mais sans succès, de se qualifier pour le GP de MONACO 1958 sur une CONNAUGH B alors que l’espoir Britannique Stuart LEWIS-EVANS, dont il était devenu le manager, terminait 4ème sur une deuxième CONNAUGH peu compétitive engagée également sous son nom.Pour Bernie, le classement dans les points de son poulain venait à point nommé comme entrée en matière dans un nouveau job plutôt rare à l’époque mais devenu indispensable au fil du temps qui lui permit de négocier pour son protégé un contrat chez VANWALL à la recherche d’un 3ème pilote aux côtés des réputés Stirling MOSS et Tony BROOKS dans un team nettement mieux structuré pour le GP suivant au Maroc.Malheureusement l’un des pilotes (Stuart LEWIS-EVANS) en qui Bernie avait placé tant d’espoir, fut victime d’un accident à ce même GP du Maroc en 1958 où sa VANWALL VW4 s’embrase et grièvement brûlé, il décèdera six jours plus tard Avec du coup la décision de Bernie ECCLESTONE, sous le choc, de se retirer de cet univers de la F1 pour revenir toutefois deux ans plus tard au début des années 60’ en tant que manager cette fois du jeune pilote Autrichien, Jochen RINDT, autre grand espoir et déjà pilote officiel LOTUS, qui lui avait été conseillé par son ami, le pilote anglais Roy SALVADORI.Mais avec lequel il subira un autre coup dur puisque la révélation Autrichienne allait à on tour se tuer et ce lors des qualifications du Grand Prix d’Italie à Monza en 1970, forçant ECCLESTONE à quitter la F1 une deuxième fois en douze ans !Cela ne l’empêchera cependant pas de revenir une troisième fois en 1972, avec alors comme objectif de s’y implanter définitivement cette fois en rachetant les parts de Jack BRABHAM de son Team patronyme et en mauvaise posture financièrement pour en devenir le patron surnommé dans la foulée ,‘’Mr E’’. [caption id="attachment_479355" align="aligncenter" width="600"]
Bernie-ECCLESTONE-Patron-du-Team-Brabham-à-l’époque-de-Carlos-Pace-et-lingénieur-Gordon-Murray-Photo-Manfred-GIET[/caption] De plus en plus ambitieux et décidé à transformer la F1 au point de rendre cette discipline hautement lucrative ‘’Mr E’’ décida en persuadant des poids lourds du paddock et chefs d’équipes comme Colin CHAPMAN (LOTUS), Teddy MAYER (Mc LAREN), Max MOSLEY (MARCH), Ken TYRRELL (TYRRELL) et Frank WILLIAMS (WILLIAMS) de fonder en 1974, une association des constructeurs en F1 dénommée FOCA (Association des Constructeurs de Formule 1) [caption id="attachment_479351" align="aligncenter" width="600"]
Bernie-ECCLESTONE-et-Max-MOSLEY-amis-et-adversaires-de-longue-date-Photo-Manfred-GIET[/caption] Et dans la foulée avec l’aide de Max MOSLEY, co fondateur de MARCH mais également avocat, son avocat, même de s’octroyer les droits financiers et TV, via une société baptisée FOM (Formula One Management) dont le but était de promouvoir, diffuser et gérer tout ce qui tournait autour des épreuves de la F1 et crée, elle, en 1981.Bernie qui parviendra – relations internationales oblige – à faire même élire Max MOSLEY … Président de la FIA en renplacement de Jean -Marie BALESTRE ! [caption id="attachment_479353" align="aligncenter" width="600"]
Bernie-ECCLESTONE-FOCA-et-Jean-Marie-BALESTRE-FISA-se-sont-souvent-livrés-des-duels-épiques-dans-les-années-80-Photo-Manfred-GIET[/caption] Toutefois entre 1978 et 1981, les conflits entre lui et la FISA (Fédération Internationale du Sport Automobile) , absorbé par la FIA (Fédération Internationale Automobile) l’organe sportif du Sport Automobile Mondial et son tout puissant Président, le Français Jean-Marie BALESTRE, se succédèrent et engendrant des conflits parfois homériques mais où toutes les parties fumèrent finalement le calumet de la paix, grâce aux accords dits ‘CONCORDE de PARIS, entérinant les partages des pouvoirs entre la FISA et la FOCAEt qui n’empêchèrent pas en parallèle Bernie qui avait racheté le Team MRD (MOTOR RACING DEVELOPMENT) plus connu sous le nom de BRABHAM, de rafler un titre mondial ‘’pilotes’’ avec le Brésilien Nelson PIQUET en 1981 sur l’une des BRABHAM et que son Team termina 1er dauphin au classement mondial ‘’constructeurs’’. Devenu entretemps un véritable pionnier de la commercialisation des droits de retransmissions télévisées de grands évènements sportifs comme la F1, il céda alors son écurie BRABHAM, redevenu dans l’intervalle MOTOR RACING DEVELOPMENTS Ltd racheté en 1972 pour 100.000 livres sterlings (120.000€) et revendu en 1987 pour… 5 Millions de Livres, soit 6 Millions d’€, preuve qu’il était doué pour se faire rapidement de l’or en barre !!!Son sens inné pour négocier, surtout lorsqu’il s’agissait de la répartition des droits entre les écuries et les circuits, ont été la clé de son succès.Souvent à la bonne table pour toucher le ‘’Jackpot’’ en catégorie reine dès qu’il y avait des dollars en jeu, Bernie en parallèle prenait aussi de l’âge et même s’il a connu à nouveau les joies de la paternité il y a cinq ans à 89 ans, celui qui a régné sans partage sur la F1 depuis près de 40 ans et amassé une fortune estimée par FORBES à 2,5 milliards de livres (3 milliards d’€) a aussi connu quelques bémols comme le fait de se voir rayer brutalement de l’échiquier de la F1, après la reprise des droits commerciaux par le Groupe américain LIBERTY MEDIA en 2017 pour la somme de 8 milliards de dollars (7,4 milliards d’€), ou encore en 2023, lorsqu’il s’est retrouvé devant les tribunaux anglais poursuivi de fraude fiscale et face auxquels pour échapper à la prison, il s’est acquitté d’une amende de… 755 Millions d’€ pour solder le litige et ce … en plaidant coupable !!! [caption id="attachment_479352" align="aligncenter" width="600"]
Bernie-ECCLESTONE-et-sa-3ème-épouse-Fabiana-FLOSI-de-46-ans-sa-cadette-Photo-Manfred-GIET[/caption] Depuis maintenant cinq ans et libéré de toute contrainte, l’inoxydable Bernie s’occupe dorénavant de son rejeton de 5 ans, né de sa troisième union avec l’avocate Brésilienne Fabiana Flosi qui, s’il suit plus tard les traces de son célèbre paternel, pourrait parfaitement faire honneur à son prénom prédestiné : Ace (acronyme de Alexander-Charles Ecclestone et service gagnant en langage tennistique !) et dont ses demi-sœurs, Deborah, Tamara et Petra, issues d’autres mariages précédents, notamment avec la mannequin Croate Slavica Radic, avec laquelle il s’était marié en 1985 – la mère de deux dernières nommées – et Ivy Bamford, pour la plus âgée de ses trois filles et qui affichent respectivement 70, 40 et 36 ans ! Happy Birthday Bernie Manfred GIETPhotos : Publiracing Agency ]]>
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