BMW renouvelleront t-ils l’exploit de remporter le Bol d’or avec cette N°37 comme son ancêtre l’avait réalisée en 1922 , il y a un siècle avec déjà ce numéro fétiche ?
Toujours est-il que le BMW Mottorad World Endurance partira en pole position après avoir de nouveau dominé les deux séances chronométrées de jour comme de nuit .
En effet, leur pilote Allemand Markus Reiterberger s’est montré intraitable, ne laissant le soin à personne de s’octroyer les meilleurs chronos en Q1 Jeudi après-midi et lors de la séance obligatoire de nuit, puis de renouveler ce double exploit ce vendredi matin, lors de la seconde séance chronométrée .
Puis l’Ukrainien Illya Mykhalchyk imita son coéquipier et enfin le troisième larron le Français Jeremy Guarnoni, prenait la seconde place de la seconde séance derrière la Yamaha N°7 du Yart qui talonne pour 316 millième sa concurrente Allemande .
Rappelons que désormais seuls les deux meilleurs temps de chaque équipage, constitué de trois pilotes , sont additionnés pour le calcul de la grille de départ qui aura lieu ce samedi 17 septembre à 15 heures.
[caption id="attachment_407145" align="aligncenter" width="828"]
La SUZUKI devant la HONDA aux qualifications[/caption]
La météo étant ce vendredi matin idéale avec une température plus fraîche (29° c pour la piste en milieu de matinée) , tous les concurrents ont pratiquement amélioré leurs temps de la veille, sauf la Honda FCC TSR France N°5, qui se fit chiper la troisième place par la Suzuki Yoshimura Sert N°1, tenante du titre 2021 et actuellement en tête du Championnat EWC 2022 .
Une belle bataille en perspective entre ces deux adversaires s’annonce. Gregg Black habituel meilleur sprinter sur la Suzuki aura t-il des consignes cette fois de ne pas se mêler à la bagarre de tête ?
Il est certain que ne jouant pas le titre Mondial, ni Yamaha avec la N°7, ni la BMW N°37 n’économiseront pas leurs efforts pour creuser l’écart avec tous les risques que cela comporte sur un tel circuit rapide où les moteurs souffrent longtemps à fond dans la longue ligne droite du Mistral .
D’ailleurs Damien Saulnier, le manager du Yoshimura Sert, avait un petit sourire en coin ce matin en rentrant lui-même la N°1 dans son box, où un long travail de remise en condition pour l’épreuve attendait les mécaniciens !
C’est le lot d’ailleurs de tous ces hommes de l’ombre qui ne veulent rien négliger pour remporter cette épreuve prestigieuse et commémorative qui rentrera dans les annales. Le Bol d’Or du Centenaire!
[caption id="attachment_407039" align="aligncenter" width="828"]
La KAWASAKI la N°4 – Photo : Michel PICARD[/caption]
Tout le monde à envie de monter dimanche sur la plus haute marche du podium du circuit Paul Ricard, à commencer par la Kawasaki N°4 du Tati Team (6ème temps) devant l’autre verte, la N°11 du Weebike SRC de Gilles Stafler, qui voudrait bien lui, tirer sa révérence sur un ultime succès de son équipe.
Yamaha, outre le Yart, peut compter aussi tabler sur la N°96 de Moto Ain (5ème temps) mais aussi sur la N°333 Viltaïs en 9ème place, devant la N°77 du Wojick Racing.
Et pourquoi pas voir aussi la Ducati N°6, parmi le groupe de tête au petit matin ?
Une autre bataille dans la catégorie Superstock promet d’être très disputée car nous avons vu des exploits réalisés par ces machines issues de la série qui se tiennent dans un mouchoir, et qui se distinguent des autres avec leurs plaques rouges et leurs phares jaunes
[caption id="attachment_407033" align="aligncenter" width="828"]
La HONDA des SAPEURS POMPIERS – Photo : Michel PICARD[/caption]
Trois protagonistes se détachent avec la Yamaha bleue N°777 du Wojick racing, douzième du général et la plus rapide lors des deux séances, devant une autre Yamaha, mais écarlate celle-ci, la N°18 de l’écurie des Sapeurs pompiers .
La Honda N°55 National Motos, complétant ce trio habitué à lutter pour la victoire jusqu’à l’arrivée.
D’autres concurrents sont là, avant-tout pour terminer ce tour d’horloge complet et c’est déjà en soi un exploit.
AMANDINE CREUSOT SEULE FEMME EN PISTE DU BOL DU CENTENAIRE

