
Trente ans après sa mort en ce jeudi 17 juillet 2025, comment ne pas me souvenir d’une semaine de rêves…
En 1985, le Président de la FFSA, de la FISA. et de la FIA de l’époque et dont j’étais en ce temps-là, à l’époque l’attaché de presse, Jean-Marie BALESTRE m’avait donc chargé d’aller en ARGENTINE et de convaincre Juan-Manuel FANGIO de venir à PARIS pour fêter le tout 1er titre d’Alain PROST, premier pilote Français, sacré CHAMPION du Monde de Formule 1 !
Avec l’aide d’Yvon Léon, le bras droit du Président, et le soutien de la Fédération ARGENTINE, un rendez-vous mi-octobre fut organisé chez lui à BALCARCE, où il possédait des Concessions automobiles PEUGEOT et MERCEDES.
Et c’est avec un immense plaisir que celui qui fut cinq fois couronné (1951 – 1954 – 1955 – 1956 et 1957), accepta immédiatement l’idée de notre invitation de se déplacer à PARIS début décembre pour les célébrations des remises des prix de la FFSA et de la FIA FISA!
De retour en FRANCE, le Président BALESTRE, me chargea alors de m’occuper en permanence du ‘ Maestro’
Et c’est ainsi que je fus une petite semaine durant un réel privilégié, ‘LE chauffeur d’un mythe, ‘le chauffeur du Maitre… Juan-Manuel FANGIO.
Guy SITRUK, alors Responsable du Service des Sports du ‘JDD, le JOURNAL DU DIMANCHE, me demanda de lui raconter la semaine de l’ARGENTIN, d’où le titre de mon article :
‘Je conduis un mythe’ !

Naturellement un immense souvenir que cette formidable histoire. Une aventure d’abord entamée par deux journées ARGENTINES, à BUENOS-AIRES puis à BALCARCE sa ville natale.
Ensuite de ces sept jours passés en sa compagnie à PARIS.
Et des soirées au Restaurant LE VOLANT, chez son ‘pote’, l’ancien Pilote Jojo HOUEL, avec lequel il avait lié amitié lors de ses débuts en EUROPE en 1946.
Et notamment à l’occasion de son premier succès au GP. du Bois de BOULOGNE, cette année-là.
Une semaine INOUBLIABLE. Entre les enregistrements d’émissions TV, les multiples déjeuners et diners et autres réceptions, avec Alain PROST et MARLBORO.
Bref des journées de folie, toujours bien ancrées dans ma mémoire, 40 ans après.
J’ai revécu ce type d’immense émotion, d’une grande charge émotionnelle lorsque, je me suis occupé d’un autre ‘monument, le regretté pilote Brésilien Ayrton SENNA, dont j’avais la charge lorsqu’il est venu à PARIS pour la remise des prix de la FIA et le Master Kart de Bercy.
Assez occupé, j’avais pour me seconder, enrôlé Julien BELTOISE, pour véhiculer au quotidien le Champion BRÉSILIEN, venu de SAO PAULO, accompagné de sa compagne, le sympathique mannequin Adriana GALISTEU.
Pourquoi un des fils BELTOISE, Anthony étant déjà occupé ?
Tout simplement parce qu’un jour Ayrton m’avait confié que l’inoubliable François CEVERT figurait parmi les idoles de son enfance…
Sa sœur Jacqueline CEVERT, étant marié avec Jean Pierre BELTOISE, l’idée m’était venue de…réquisitionner un de ses neveux, pour conduire le Champion Brésilien, lors de son séjour à PARIS.
Gilles GAIGNAULT
Photos : Bernard BAKALIAN