De plus, la troisième place obtenue par un autre pilote du Team – dont la logistique est assurée par la formation Belge Overdrive – le local Yazeed Al Rajhi, au volant de l’une des Toyota Hilux privée de cette équipe Overdrive Racing, a permis à l’idole locale de se hisser en tête du classement général provisoire.De par sa conformation montagneuse, alternant terrain sableux et rocailleux, la troisième étape s’est révélée être un terrain de chasse idéal pour le Toyota Hilux.Dès les premiers kilomètres, Guerlain Chicherit, Romain Dumas et Guillame De Mevius se relayaient en tête du classement du jour.Alors que l’essai se poursuivait, les trois porte-drapeaux Toyota ont dû composer avec un Nasser Al-Attiyah déchaîné et désireux de remporter sa première étape de cette 46éme édition du Dakar. Passé aux commandes des opérations, le Qatarien a cependant dû lever le pied de l’accélérateur à seulement trente-quatre kilomètres du drapeau à damier.Son BRX Hunter de l’équipe Britannique a en effet été ralenti par une crevaison à l’arrière gauche, le ramenant de ce fait malheureusement pour lui et son fidèle navigateur, le Français Mathieu Baumel, en quatrième position.C’est finalement Moraes lui-même qui en a profité et, en plus de remporter sa première victoire d’étape sur le Dakar, il s’est hissé à la quatrième place du classement général provisoire.Le Brésilien, excellent troisième au classement général pour ses débuts lors de la dernière édition en janvier 2023, a réussi à contenir les attaques de l’Audi du Suédois Mathias Ekström – le vainqueur du prologue -jusqu’à la ligne d’arrivée à Al Salamiya.Malgré l’efficacité de l’Audi RS Q e-tron sur le sol Saoudien, le Suédois a dû se contenter de la deuxième place pendant seulement neuf secondes.Plus basse marche du podium, à un peu plus d’une minute du vainqueur, pour le local d’Al Rajhi.Profitant de la sixième place de Carlos Sainz, le pilote de l’équipe Overdrive a réussi à dépasser l’Audi du Champion Espagnol et à prendre le commandement des opérations.Un Al-Attiyah inconsolable ne pouvait que terminer l’étape au bord du podium. Bien qu’immédiatement compétitif avec sa nouvelle monture, la malchance hante jusqu’ici le Qatarien qui a pourtant consolidé la cinquième place du classement général.
Cela ne s’est pas mieux passé pour son partenaire chez Prodrive, le Français Sébastien Loeb, freiné par trois crevaisons qui lui ont coûté plus de vingt-trois minutes. Le nonuple Champion du Monde WRC, chute ainsi aux marges du Top 10 du classement provisoire.Sébastien Loeb, qui lâchait:« On a eu trois crevaisons. En plus, ce sont des crevaisons ”pas de chance”. Des petits trous sur le sommet du pneu. On n’a rien touché, on n’en a senti aucune. À chaque fois, tu roules et tu vois sur l’écran du tableau de bord, ”crevaison”. Ce ne sont pas des crevaisons latérales où on tape dans une pierre, c’est pas de bol. La troisième est survenue à 100 km de l’arrivée. Il fallait réparer. Donc percer le pneu, mettre une mèche, regonfler avec le compresseur, lequel met 10 minutes à gonfler. Ensuite, ça perdait de la pression d’air dans le pneu. Donc, il fallait s’arrêter tous les 20 km pour regonfler tout ça pour réussir à finir. »Et il poursuivait :« C’est frustrant, on n’attaque même pas, on essaie juste de rallier l’arrivée. Je ne pouvais pas finir sur la jante, c’était trop tôt dans la spéciale. La voiture est nickel, elle n’a aucun problème. Ça va aller. J’étais bien au début, j’ai même doublé Peter. On a fait une bonne navigation, pas d’erreur. J’ai crevé une première fois, Peter nous a doublés. J’ai ralenti un peu pour ne pas crever une deuxième fois. On a quand même crevé à nouveau, donc j’ai roulé à l’arrêt et encore une crevaison. On était dans une bonne galère. C’est de la roulette, une histoire de chance. On perd 25 minutes mais le Dakar est encore long, j’espère qu’il nous sera encore possible de remonter. »Protagoniste d’un excellent début de journée, Romain Dumas – le spécialiste de l’endurance ancien lauréat des 24 Heures du Mans et Champion du Monde WRC – a clôturé l’essai, en plaçant son Toyota Hilux, géré par Rebellion Racing à la cinquième place.Après l’incroyable performance réalisée lors des deux premières étapes du Dakar, le leader Carlos Sainz, a préféré aujourd’hui assurer et gérer les opérations en terminant à la sixième place.
Bien qu’il ait glissé du coup, à la deuxième place du classement général provisoire, l’Espagnol d’Audi pointe à moins d’une demi-minute du leader Al Rajhi.Suivent le toujours régulier pilote tricolore Mathieu Serradori, meilleur membre du team Century Racing, et une autre Audi, celle de ‘Mister Dakar’ son compatriote Stéphane Peterhansel.Benediktas Vanagas, encore un pilote Toyota qui roile pour le Gazoo Racing Baltics, a complété le Top dix, qui a pris le dessus sur la Mini de l’équipe X-Raid pilotée par Vaidotas Zala.Ce lundi 8 janvier, une journée à oublier pour Seth Quintero, dix-septième, à près de vingt-trois minutes du vainqueur et coéquipier Moraes.
A moto, le Chilien Pablo Quintanilla, vainqueur de la troisième spéciale à moto ce lundi 8 janvier a finalement été pénalisé et il a perdu le bénéfice de sa belle victoire et ce pour avoir dépassé les vitesses autorisées en zone réglementée !C’est donc le tenant du titre, 1er de l’édition 2023 du Dakar, l’Argentin Kevin Benavides sur sa KTM qui a été déclaré vainqueur de cette troisième étape à moto et qui devance Ricky Brabec – lui aussi pénalisé mais seulement de 1 minute – de 1’11”.À la troisième place, belle performance pour le Français Adrien van Beveren qui au guidon de sa Honda termine à 2’51”.Le leader le Botswanais Ross Branch qui roule sur une Hero vainqueur samedi, se classe cinquième à 3’18 devant le Chilien Ignacio Cornejo, qui a remporté la seconde spéciale hier, classé six à 3’34.Spéciale beaucoup plus compliqué pour l’autre frère Benavides, Luciano qui pilote lui une Husqvarna, et qui finit en seizième position à 12’ 56.
ABANDON POUR SAM SUNDERLAND…
