Établissant un nouveau record global de la piste Floridienne avec 1’32.656 seconde, Pipo Derani, le Brésilien, l’un des pilotes de la Cadillac V-Series R, N°31 du Whelen Action Express Cadillac Racing, a décroché naturellement le temps de référence de la session des qualifications des Rolex 24 Heures de Daytona, qui se disputeront le week end prochain.
Vous voilà avec votre 10éme pole en carrière, les neuf voitures de la catégorie reine se qualifiant toutes sous l’ancien record de la piste qui appartenait au Britannique Oliver Jarvis depuis 2019 avec la Mazda DPi toutes nos félicitations mais comment avez-vous fait?
« Avec l’aide d’une grande équipe et d’une superbe voiture, ma Cadillac était évidemment en train de survoler nos concurrents aujourd’hui. C’est un privilège et un plaisir de conduire une telle voiture. Elle était vraiment bien équilibrée aujourd’hui. Je rappelle que nous avions déjà fait une simulation de qualification et qu’il nous manquait quelques dixièmes de la première place, et je pense que nous avons travaillé exactement sur ce dont nous avions besoin pour nous qualifier avec cet écart que nous avions entre les essais et les qualifications. Un excellent travail d’équipe, non pas pour renverser la situation, mais pour améliorer ce qui était nécessaire pour les qualifications. Aujourd’hui, la voiture fonctionnait sur des rails et c’était agréable de profiter et de ressentir tout le potentiel de notre Cad GTP. »
Cadillac a terminé 1-2 en qualifications. Qu’est-ce que cela dit du programme à venir pour la course?
« Je pense que nous travaillons dans la bonne direction. Évidemment, l’année dernière, nous étions proches de la pole position, mais nous n’y étions pas tout à fait. Je pense qu’au final, tout le monde est proche, les écarts minimes, vraiment serrés. Je pense que Porsche était presque à un dixième de la pole, si je ne me trompe pas. Je pense que ce sont des détails. En fin de compte, il s’agit de peaufiner ces petits détails pour trouver le peu de temps supplémentaire qui peut créer la différence, et c’est exactement ce que nous avons pu faire aujourd’hui. »
Pensiez-vous qu’un chrono de 1’32,6 seconde était réalisable et possible avant cette séancedes qualifs ?
« Eh bien, pour être honnête, nous ne parlions pas vraiment de ce qui était possible. Nous essayions simplement de maximiser les outils dont nous disposions. Nous savions que nous y étions à peu près lorsque nous avons fait la simulation lors des essais libres, mais honnêtement, j’ai été assez surpris que nous soyons presque une seconde plus rapide que lors des essais précédents. Je pense que les conditions étaient également parfaites pour cela. Je pense qu’avec la piste froide, les pneus fonctionnent bien, évidemment en qualifications, vous consommez moins de carburant, etc. Je dirais que nous avons été un peu plus surpris qu’autrement pour un tel temps au tour. »
Les Cadillac ont été les plus rapides dans la plupart des séances ce week-end. Pensez-vous que les autres constructeurs montrent leur vraie valeur en ce moment ?
« Je fais de mon mieux avec ce que j’ai. S’ils sont présents ou non nos rivaux, nous le verrons pendant la course. Nous faisons certainement de notre mieux avec ce que nous avons, et cela s’est montré aujourd’hui avec la pole position. Si ce n’était pas suffisant, ou si c’était beaucoup plus rapide que n’importe qui d’autre, c’est complètement hors de mon contrôle. J’essaie juste de faire de mon mieux avec ce que j’ai. »
Vous et Ben Keating avez parlé des conditions idéales pour les qualifications aujourd’hui. Quelle part de ce temps supplémentaire gagné d’il y a un an, relève de cela, et dans quelle mesure avoir davantage de connaissances sur cette voiture et améliorer les logiciels, de ce que vous pouvez mieux contrôler ?
« Pour être honnête, je pense qu’il s’agit en grande partie simplement de comprendre la voiture. Je pense évidemment que les conditions aident, mais comme d’habitude, à cette période de l’année, il fait assez froid à Daytona. Plus ou moins, les conditions parfaites pour les qualifications, mais je pense que tout le monde est tellement plus intégré dans ses outils et dans la manière d’extraire les temps au tour d’une voiture aussi difficile. Je dirais, du moins de notre côté, que nous sommes une bien meilleure équipe en ce qui concerne l’électronique et les complexités de la voiture de course hybride qu’il y a 12 mois. »
Peter GRISWOLD
Photos : IMSA – TEAMS
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