On ne présente plus Dino Lunardi, cela fait plusieurs décennies qu’il arpente les circuits, d’abord en karting naturellement, puis ensuite, comme le veut la logique, en sport automobile.Alors qu’une nouvelle saison se présente à nouveau pour lui, petit entretien pour faire le point. 1/ Dino que retenez vous de votre saison 2023 en Michelin Le Mans Cup ?Une saison mitigée à vrai dire. C’était ma deuxième saison en tant que pilote IDEC et avec Patrice comme coéquipier.Les automatismes de travail avec l’équipe étaient là, la motivation aussi et nous avons eu un bon programme d’essais hivernal. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire une belle saison, surtout en voyant la courbe de progression de Patrice !Malheureusement, le sport automobile peut être cruel et même lorsque tout est en place, parfois il arrive que rien ne s’aligne correctement, et comme initialement envisagé et ce, malgré tout le travail et l’investissement de toute l’équipe.Donc oui, mitigé car d’un côté très heureux d’avoir passé cette année avec IDEC et Patrice car personne n’a jamais rien lâché et même dans les moments difficiles, la positive attitude et le ‘fighting spirit’ ont toujours été présents, mais d’un autre côté, je reste aussi un compétiteur acharné et je ne peux me satisfaire d’un manque de résultats, surtout avec tout le travail fourni par tout le monde.
2/ Votre saison 2023 est marquée par quelques abandons. Pourquoi a-t-elle été aussi difficile ?Comme évoqué avant, en sport auto, on peux tout préparer au mieux et malgré tout rien ne va… Le chat noir ne nous a pas lâché !Nous avons eu sur quasiment tous les meeting des petits problèmes techniques durant les phases d’essais, réduisant notre temps de roulage, de travail et nous handicapant énormément sur la recherche de perfo.Patrice partait en qualifs avec pas mal d’inconnus et un réel manque de roulage. Quand on vois le niveau qu’il y a en piste, ça ne pardonne pas… et pourtant il n’a pas démérité, loin de la !Ensuite, quand tu pars loin sur la grille, tu subis les aléas de la course et les risques d’accrochages…
3/La saison est désormais finie. De quoi sera fait 2024?Je peux maintenant l’annoncer, je suis très heureux de poursuivre avec IDEC pour une nouvelle saison ! Nous repartons avec Patrice pour une nouvelle saison en Le Mans Cup. Il est vrai que nous sommes interrogé avec Nicolas Minassian et Patrice de monter en ELMS, mais mon statut de pilote licence ‘GOLD n’était pas favorable.Nous allons donc préparer cette nouvelle saison au mieux, avec la même passion, la même énergie et la même envie de bien faire.Je me sens réellement bien avec IDEC et je suis fier de faire partie de cette équipe !4/ Vous êtes un pilote de course expérimenté, mais dites nous ce que nous ne savons peut-être pas sur vous?J’ai aujourd’hui 45 ans et j’ai eu ma première licence ….en 1989! je vous laisse compter, moi ça m’effraie !!(rire)La course auto est une partie très importante dans ma vie. Je pense même qu’à force, elle doit être imprimée dans mon ADN… je me vois mal ne plus évoluer dans ce milieu, lorsque j’arrêterai de rouler.Le meilleur modèle que j’ai c’est Nicolas (Minassian le Team-manager chez IDEC Sport). Il a eu une fantastique carrière et il est dorénavant un Directeur d’écurie reconnu et respecté par tous.C’est quelque chose que j’ai dans un coin de ma tête… mais pas pour de suite, car j’ai toujours le feu sacré de mes 20ans qui brûle en moi !!!Comme on le constate, l’ami Dino a bien toujours cette rage de vaincre et de gagner toujours et encore, lui qui possède tout de même en France, un sacré palmarès dans les épreuves des différents Championnats.Et comme il a cette chance pour un pilote d’appartenir à une solide équipe, il ne devrait pas tarder à retrouver le chemin qui mène vers les podiums ! Propos recueillis par Alban BORZACHIELOPhotos : Antoine CAMBLOR – TEAM ]]>
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