Dominique Sappia a forcément certaines capacités d’adaptation, pour être passé sans transition et avec la réussite que l’on sait, des Grands Prix F1 et des 24 Heures du Mans à Notre-Dame de Paris, la comédie musicale qui fête ses 25 ans par une tournée mondiale en escale à Paris jusqu’au 7 janvier 2024. Pour le vérifier, il suffit d’aller au Palais des Congrès et de passer Dominique à la question en français, en anglais, en espagnol ou en italien et même un peu en japonais, parce que du haut de ses 58 printemps le Sappia n’a pas sillonné les cinq continents pour rien !
[caption id="attachment_447595" align="aligncenter" width="567"] Olivier Panis, et Dominique Sappia qui pria très fort au Grand Prix de Monaco 1996 pour que la pluie soit au rendez-vous de la course… Il pria si fort et si bien qu’Olive fut, au volant d’une Ligier à moteur Mugen-Honda, le dernier français à s’imposer en Principauté.[/caption]
Kiné-ostéo historique depuis 1999 de Notre-Dame de Paris, le spectacle inspiré par le roman de Victor Hugo, Dominique fait les beaux jours du monde du sport et d’événements internationaux depuis 35 ans déjà.
Un vécu à nul autre pareil à toute vitesse !
Authentique vedette de l’ombre, son travail a porté de beaux fruits notamment pendant de belles et grandes années à l’OM (Football), à l’OM-Vitrolles (Handball) couronnées par deux Coupes d’Europe, au FCCB (Football Club Côte Bleue) ; aux Argonautes (Football américain, Aix-en-Provence), au Trophée Alcatel et à l’Open 13 (Tennis), au sein de l’équipe des Enfoirés-Restos du Cœur avec Castaneda et Rocheteau entre autres ; au CNM Water-Polo (Cercle des Nageurs de Marseille) ; au World Series 13 de Beach Volley Ball (Open de France) ; auprès de l’équipe de foot des All Stars (Jubilé Pascal Olmeta) ; au Gloucester Rugby (Angleterre), en F1 (chez Arrows, puis chez Ligier et chez Ferrari), aux 24 Heures du Mans (Nissan) et en BTCC (Volvo) au cœur d’équipes où il prenait soin des stars mais pas seulement. Un vécu à nul autre pareil, encore et toujours à toute vitesse sur la route du monde du spectacle et de Notre-Dame de Paris, dont il est le kinésithérapeute charismatique et bienveillant depuis plus de 500 représentations… Tiens, déjà trois points de suspension. Ils illuminent et guident le chemin des cathédrales qui jalonnent la vie de Dominique Sappia. [caption id="attachment_447593" align="aligncenter" width="600"]
Tout (ou presque) sur Dominique Sappia
Dominique Sappia est né le jeudi 23 septembre 1965 à Marseille. kinesithérapeute et ostéopathe, son métier l’amène donc à veiller sur les corps de ses patients depuis 35 ans. Il sévit des stades à tous les terrains sportifs, sur les circuits F1 et sur les scènes du monde, où il trouve quasiment toujours la solution aux problèmes qui lui sont soumis, parfois dans l’urgence. Des solutions où le contact humain et la psychologie apportent des plus insoupçonnés aux gestes techniques nécessairement imposés. Faisant sienne la devise « Mens sana in corpore sano », dans son cabinet où monsieur Tout-le-monde croise parfois avec bonheur des champions, la sensibilité de Dominique lui fait également prendre fraternellement soin des esprits. Le tout saupoudré d’un humour qui aide les uns à se préparer, à réaliser des exploits dans leur vie quotidienne, sportive ou artistique, et les autres à se réparer.Un jeune kiné marseillais à l’OM c’est on ne peut plus logique
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De Team Trainer d’Olivier Panis et Pedro Diniz chez Ligier Mugen-Honda à complice de Mika Salo chez Ferrari
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Dominique Sappia, un mec gentil dans un monde qui part en vrille !
Taillé comme une armoire à glace, Dominique Sappia pourrait jouer à impressionner par son physique mais non, Doumé c’est plutôt la bienveillance et la gentillesse avec un grand G, dans le bon sens du terme dans un monde qui part en vrille. Et quand on le passe à la question, ça donne quoi ? Dominique avoue : « La gentillesse et la lucidité tempèrent tout. J’ai la chance de travailler aux côtés de champions, de chanteurs, de stars et d’être respecté par eux. Bien que le qualificatif gentil soit parfois utilisé de manière péjorative, pour moi c’est l’un des plus beaux compliments. » Et de ses 35 années de travail, quel bilan tire-t-il ? « Je commence seulement à réaliser la chance que j’ai eue au cours de mon extraordinaire vie professionnelle. Un sportif professionnel ou un artiste ont des psychologies différentes de celles de vous et moi. Travailler auprès d’eux est parfois difficile mais nous partageons des moments de magie. J’étais aussi ému à mon dernier Grand Prix F1 qu’au premier, et plus de 500 représentations de Notre Dame de Paris plus tard j’éprouve toujours autant d’émotions au moment où le silence est rompu par le début du spectacle. Je m’y sens en famille, au point que j’ai créé le hashtag #NDPFamille. » [caption id="attachment_447603" align="aligncenter" width="600"]

