Trois semaines après avoir perdu de peu… 13 infimes secondes pour rester précis, face à Audi et ce au bout de deux tours d’horloge, les très prestigieuses 24 Heures du Mans, les 908 se sont rachetées, en réalisant un superbe doublé ce dimanche lors des Six Heures d’Imola, quatrième manche du Championnat d’endurance ILMC, mais comptant aussi également pour celui européen des LMS (Le Mans Séries)
Alliant performance, fiabilité et maîtrise de la consommation de carburant et de pneumatiques, les Peugeot 908 ont en effet effectivement dominé ces 6 Heures d’Imola.
Partis depuis la pôle position, le duo Sébastien Bourdais et Anthony Davidson fêtent leur première association sur la n°7 par une splendide victoire.
Ils devancent le tandem Franck Montagny et Stéphane Sarrazin, qui offrent à la 908, un nouveau doublé après celui obtenu début mai, aux 1000 km de Spa.
Grâce à ce nouveau doublé, l’équipe Peugeot conforte ainsi son avance au classement Constructeurs de l’ILMC.
Peugeot accentue son avance en tête de l’ILMC
En tête après les trois premières manches de l’Intercontinental Le Mans Cup (Sebring, Spa et Le Mans), Peugeot se présentait au départ des 6 Heures d’Imola avec l’ambition de conforter son avance. En réalisant la pole position et le doublé, Peugeot marque le maximum de points et porte désormais son avance à 43 unités. Sur un circuit étroit et plutôt court au vu des 49 voitures engagées, la tâche de l’équipe et des pilotes s’annonçait pourtant difficile. Particulièrement redoutés, les incidents provoquant l’entrée en piste de la voiture de sécurité ont été inexistants. La course s’est jouée à la régulière, sur la performance pure des machines et des pilotes.

Un début de course dans la continuité des 24 Heures du Mans
Placé en pole position, Sébastien Bourdais (Peugeot 908 n°7) contrôle la meute des 48 voitures au départ. Le classement reste identique à la hiérarchie des qualifications, avec Fässler (Audi n°1), Montagny (Peugeot 908 n°8) et McNish (Audi n°2) dans un mouchoir. Après six tours, les leaders se faufilent déjà entre les premiers retardataires. La course est menée sur le même rythme que les 24 Heures du Mans, avec une attaque sans relâche des pilotes. Juste après son premier ravitaillement, Franck Montagny subtilise la deuxième place à Marcel Fässler sur une manœuvre audacieuse : « Je me suis vraiment fait plaisir dans la voiture ! Ce n’était pas facile de dépasser, car la piste était très sale en dehors de la trajectoire. Il y avait juste assez de place pour doubler Marcel à l’extérieur de Tamburello, mais c’est passé ! » En tête, Sébastien Bourdais attaque lui aussi. Démontrant les performances de sa 908 et des pneus Michelin, le Manceau améliore son meilleur tour à la fin de son deuxième relais, juste avant de passer le volant à Anthony Davidson.
Une consommation de carburant et de pneumatiques maîtrisée
Anthony Davidson reprend le commandement à l’issue de son premier ravitaillement. Tout comme Stéphane Sarrazin, il aligne un triple relais sur un rythme plus élevé que celui des Audi. Les Peugeot se mettent hors de portée lorsqu’elles prennent un tour d’avance, peu avant le stade de la mi-course. « Nous nous sommes touchés avec Tom Kristensen lorsque je l’ai dépassé », déclarait Anthony Davidson. Qui poursuivait: « La compétition est toujours serrée et je m’attendais à une réaction virile de sa part. Comme j’étais à la corde, sa résistance l’a forcé à passer dans le bac à graviers et cela n’a pas eu de conséquence sur ma course… »Des rebondissements en vue de l’arrivée
La course manque de basculer à deux reprises : A 16h50, un contact entre la Peugeot 908 n°7 et un retardataire provoque une crevaison à l’arrière-gauche. Sébastien Bourdais passe par les stands et perd le commandement au profit de Franck Montagny. Quelques minutes plus tard, c’est incroyablement au tour de la voiture sœur de devoir s’arrêter. Même cause, même effet ! Montagny doit redonner la tête à Bourdais.








LE CLASSEMENT FINAL DES SIX HEURES D’IMOLA
1 – Bourdais-Davidson (Peugeot 908) 220 tours 2 – Montagny-Sarrazin (Peugeot 908) à 1’08″688 3 – Bernhard-Fassler (Audi R18) à 1 tour 4 – Kristensen-McNish (Audi R18) à 1 tour 5 – Belicchi-Boullion (Lola-Toyota Rebellion) à 7 tours 6 – Jani-Prost (Lola-Toyota Rebellion) à 8 tours 7 – Collard-Tinseau-Jousse (Pescarolo-Judd) à 13 tours 8 – Ojjeh-Kimber Smith-Lombard (Zytek-Nissan Greaves) à 16 tours 9 – Ayari-Mailleux-Ordonez (Oreca-Nissan Signatech) à 17 tours 10 – Tucker-Bouchut-Barbosa (Lola-Honda Level 5) à 19 tours 11 – Perez Companc-Russo-Kaffer (Lola-Judd BMW Pecom) à 19 tours 12 – Nicolet-Prémat (Pescarolo-Judd OAK) à 20 tours 13 – Melo-Vilander (Ferrari F458 AF Corse) à 22 tours 14 – Leventis-Watts-Kane (HPD ARX-01D Strakka) à 23 tours 15 – Fisichella-Bruni (Ferrari F458 AF Corse) à 23 tours 16 – Farfus-Muller (BMW M3 GT) à 23 tours 17 – Lieb-Lietz (Porsche 997 Felbermayr) à 24 tours 18 – Pilet-Henzler (Porsche 997 IMSA) à 24 tours 19 – Ducote-Marcelli-Marroc (FLM JMB) à 25 tours 20 – Schultis-Simon-Schell (FLM Pegasus) à 25 tours 21 – Beche-Thiriet-Firth (Oreca-Nissan TDS) à 26 tours 22 – Armindo-Narac (Porsche 997 IMSA) à 26 tours 23 – Moro-Shangi-Graves (FLM Hope) à 26 tours 24 – Long-Roda (Porsche 997 Proton) à 26 tours 25 – Rosier-Basso (Norma-Judd BMW Ex. Limite) à 27 tours 26 – Bornhauser-Canal-Gardel (Corvette C6R Larbre Competition) à 27 tours 27 – Petersen-Julian-Zugel (FLM Genoa) à 28 tours 28 – Cioci-Perazzini-Lémeret (Ferrari F430 AF Corse) à 28 tours 29 – Goossens-Holzer (Porsche 997 Prospeed) à 29 tours 30 – Barlesi-Da Rocha-Lafargue (Pescarolo – Judd BMW OAK) à 29 tours 31 – Hancock-Dolan (Aston Martin Vantage Jota) à 29 tours 32 – De Crem-Kraihamer (Oreca-Nissan Boutsen Energy) à 29 tours 33 – Moreau-Ragues (Pescarolo-Judd OAK) à 32 tours 34 – Ehret-Lynn-Wills (Ferrari F430 CRS) à 33 tours 35 – Newton-Erdos-Collins (HPD ARX-01D RML) à 34 tours 36 – Hummel-Christodoulou-Quaife (Ferrari F430 CRS) à 35 tours 37 – Werner-Lamy (BMW M3 GT) à 38 tours 38 – Krohn-Jonsson-Rugolo (Ferrari F430 Krohn) à 50 tours Non classés Beltoise-Jakubowski-Firman (Ferrari F458 Luxury) Cortes-Geri-Piccini (Zytek 09 Mik Corse) Ried-Felbermayr (Porsche 997 Felbermayr) Bell-Walker (Ferrari 458 JMW ) Gates-Garofall-Philipps (MG Lola EX265-Judd RLR) Farnbacher-Simonsen (Ferrari F430) Frey-Meichtry (Lola-Judd BMW Race Performance) Slingerland-Rich-Lichtner Hoyer (Lotus Evora Jetalliance) Hirschi-Rossiter-Mowlen (Lotus Evora Jetalliance) Ortelli-Makowiecki (Ferrari F458 Luxury)