EN F2 AVANT LES COURSES DE DJEDDAH, LES INTERVIEWS DE VICTOR MARTINS ET DE THEO POURCHAIRE

 Avant de disputer ce samedi après midi 18 mars 2023, la première des deux courses, celle du ´Sprint et avec la grille inversée, le poleman de la manche principale, qui se déroulera, elle, ce dimanche, le Français de l’équipe tricolore ART GP, Victor Martins, s’est confié :  Victor Martins : Je pense que j’ai fait de bons essais libres. J’ai tout de suite eu de bonnes sensations sur la piste. J’ai essayé d’attaquer autant que possible sans dépasser la limite en FP, afin d’avoir une bonne confiance avec la voiture et de donner à l’équipe de bons retours. Ensuite, je suis entré dans les qualifications avec une grande confiance en moi, sachant quoi faire et où gagner du temps avec le pneu supersoft, et puis je ne pensais pas que j’avais juste poussé. J’ai fait un bon échauffement et une bonne stratégie aussi, puis j’ai fini par décrocher ma première pole. C’était un tour agréable.Et il poursuit : Je pense que ce n’est pas vraiment un secret. Quand on regarde les chronos  du secteur 1, j’ai trouvé quelque chose même depuis les libres de ce vendredi matin. Je me sentais vraiment, vraiment bien et vraiment à l’aise avec les virages à grande vitesse. Puis quand je suis sorti du virage 10, je pensais juste que je devais être calme et finir le tour parce que je sentais que j’avais un bon secteur 1. Maintenant, voyons voir. Je suis déjà concentré sur les deux courses. Maintenant c’est fait. Le travail est fait. Alors maintenant, nous devons travailler et voir ce que nous pouvons faire pendant la course.   Et à la question … À quel point un tour de qualification est-il excitant, exaltant ici à Djeddah ? Victor Martins a répondu : J’aurais aimé porter un moniteur de fréquence cardiaque pour voir à quelle hauteur il était pendant le tour. Vous êtes tout le temps à la limite. Vous n’avez pas le temps de réfléchir. Vous allez juste instinctivement  et voyez où vous finissez. Bien sûr, dans chaque virage que vous faites, vous pensez “un de plus” puis “un de plus” et puis vous terminez avec le dernier virage après la longue ligne droite où vous pensez que je dois terminer ce tour et ne pas trop pousser le virage pour faire un bon tour. C’est toujours essayer de gérer son émotion car il faut aller à la limite et ce n’est pas facile.  Quant à son partenaire chez ART GP, le leader du Championnat de F2, après l’épreuve d’ouverture tout récemment à Sakhir dans l’Ile de Bahreïn, l’autre Français, Théo Pourchaire, lui il a déclaré : Je suis très content de la P3 car j’étais très loin du rythme ce matin aux essais libres et en début de séance, je n’étais pas très en confiance. Bien sûr, c’est un peu frustrant d’être P3 avec une si petite marge, mais je suis content pour l’équipe. Tout d’abord, félicitations à Victor pour sa première pole. Nous avons les deux premières poles de la saison en équipe, donc c’est incroyable. Ils ont fait un excellent travail. J’ai une bonne place pour le reste du week-end pour les deux courses, donc cela me donne beaucoup de confiance. Je vais essayer de faire de mon mieux et de marquer beaucoup de points.    Vous avez déjà couru ici, évidemment, est-il facile de dépasser ? Que devez-vous faire pour remporter cette victoire demain ? Théo Pourchaire : Pourquoi pas ? Je vais essayer, je vais essayer mais ça va être dur. Pour dimanche le départ va être important. De plus, vous avez deux grandes zones DRS, vous pouvez donc dépasser du dernier virage au virage 1. Je vais me concentrer sur moi-même pour voir comment ça se passe. On a le rythme, j’ai un bon rythme, donc on peut faire quelque chose de bien.  Il y a un instant, vous avez fait référence aux progrès que vous avez réalisés depuis les essais libres jusqu’aux qualifications. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce que vous avez changé sur la voiture ou avez-vous fait les choses différemment en termes de conduite sur la pisteTheo précise et de conclut :  Ce matin, j’essayais de ne pas mettre la voiture dans le mur parce qu’à Jeddah j’ai eu quelques chutes et ce n’est pas bon pour la confiance et sur la piste où il faut faire entièrement confiance à la voiture, il faut être vraiment près des murs. Il faut accepter que la voiture bouge beaucoup entre les murs. Ce n’était pas facile. J’ai essayé de pousser beaucoup plus en quali. Je pense que j’aurais pu être peut-être P2, un peu plus près de Victor mais j’ai fait quelques erreurs lors de ma première poussée et lors de la deuxième poussée, il y a eu un drapeau rouge malheureusement. Pas si déçu, P3 est une très bonne position de départ. John ROWBERGPhotos : F2 -TEAM]]>