Seuls deux constructeurs seront sélectionnés contre quatre actuellement pour la prochaine génération des prototypes LMP2, prévue à partir de la saison 2028
La définition des futures LMP2 qui disputeront les différentes compétitions de l’Endurance à partir de la nouvelle application du futur règlement qui entrera en application au début de la saison 2028 et ce jusqu’en 2032, se poursuit.
Après avoir ouvert l’appel d’offres pour les moteurs, la FIA (Fédération Internationale Automobile) et l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) le promoteur des principaux Championnats (Mondial WEC – Européen ELMS et Asian Le Mans) ont également officiellement donné leur feu vert à celui concernant les futurs châssis pour la prochaine génération des prototypes de la catégorie des LMP2.
Une catégorie qui est très apprécié et qui propose des plateaux toujours fournis en European Le Mans Series Asian Le Mans Series, et évidemment dans l’épreuve reine de la discipline, celle des 24 Heures du Mans.
Sans oublier non plus bien sûr, les compétirions du Championnat US d’endurance de l’IMSA Weather Championship.
Précisons tout d’abord que la principale nouveauté concerne la réduction de moitié des constructeurs qui seront sélectionnés.
Des quatre constructeurs actuels, les Français Oreca et Ligier, l’Italien Dallara et le Canadien Multimatic, seuls deux d’entre ces constructeurs seront retenus.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, la catégorie LMP2 est devenue une série ‘monomarque Oreca, tant la 07 s’est imposée au fil des saisons, comme étant le prototype le plus performant des quatre. Toutes les écuries s’équipant de châssis Oreca !
Côté technique, les futures voitures LMP2 devront avoir une longueur maximale de 4 750 millimètres, une largeur de 2 000 millimètres et une hauteur maximale de 1 050 millimètres, hors antennes.
Le poids minimum état lui fixé à 980 kg avec l’utilisation d’un lest maximum de 50 kg. Le réservoir pourrait avoir une capacité qui variera entre 75 et 80 litres.
L’aérodynamique, qui comprend un corps unique, a également été approuvée. Celui-ci, devra offrir un design moderne et, en même temps, être capable de maintenir la tradition des courses d’endurance.
Seul l’aileron arrière sera réglable, un proto LMP2 pouvant atteindre une vitesse de pointe de 350 km/h. Enfin, les pneumatiques seront de 690 mm à l’avant et de 715 mm à l’arrière avec des jantes de 18 pouces.
Concernant le coût, le prix du châssis a été fixé à 450 000 € et les constructeurs qui remporteront le contrat devront en construire une quarantaine.
Cette estimation est basée sur un kilométrage d’environ 40 000 km par voiture et par an, réparti entre 15 courses et 4 jours d’essais.
En outre, indiquons encore que le constructeur devra fournir quatre à six lots complets de pièces de rechange avant chaque course officielle ou séance d’essais.
Comme pour les moteurs, les fabricants de châssis devront également garantir les pièces de rechange pendant au moins dix ans, en plus d’indiquer les prix et les coûts d’exploitation.
Les constructeurs ont désormais jusqu’au 9 mai prochain pour proposer et soumettre leurs candidatures.
Enfin les deux lauréats seront annoncés le 10 juin, à l’occasion de la 93éme édition des 24 Heures du Mans.
Gilles GAIGNAULT
Photos : Thierry COULIBALY – Stéphane CAVOIT – Willy CHANTELOUP – Antoine CAMBLOR
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