Victoire et doublé pour l’équipe Nissan Nismo lors de la deuxième manche du Championnat Nippon du SuperGT 2024, les 3 Heures de Fuji.
Pour la première fois, le Championnat Japonas du Super GT, organisait une manche avec une limite de temps, et non pas comme le veut la tradition, sur de distance prévue de nombre de tours à boucler.
Après avoir dépassé la Honda partie en pole avec la paire Tsukakoshi-Ohta, la Nissan N°3 du tandem avec Mitsunori Takaboshi s’est ensuite détachée, dominant le reste de la course même lorsqu’Atsushi Miyake a relayé et récupéré le volant.
Deuxième position pour l’Italien Ronnie Quintarelli et Katsumasa Chiyo, qui s’étaient eux, élancés de la deuxième ligne.
La voiture avec le N°23 avait perdu une position après le premier arrêt, mais l’équipage s’est rattrapé au suivant, décrochant finalement à l’arrivée, son premier podium de l’année et la troisième place au classement.
Quintarelli, devenant le quatrième pilote de l’histoire du SuperGT à marquer plus de 1 000 points dans la catégorie GT500.
La Honda Civic, partie en pole, termine troisième, offrant un deuxième podium consécutif pour la nouvelle équipe HRC, tandis que la voiture de l’équipe ARTA, qui s’était également battue pour la troisième place avec Nojiri-Matsushita, a subi un problème technique à la fin d’une longue bataille.
Du coup, les vainqueurs du premier meeting 2024, à Okayama, le tandem Sho Tsuboi et Kenta Yamashita ne se classe qu’à la quatrième place, suivi de la Toyota Cerumo de l’équipage Hiroaki Ishiura et Toshiki Oyu, lesquels complètent le Top 5.
A retenir la onzième place du jeune Français Giuliano Alesi qui fait équipe avec le Japonais Ukyo Sasahara au volant de l’une des Toyota Supra de l’équipe Tom’s
PAROLES DE PILOTES
Akisei Takaboshi
« C’était une course où il y avait beaucoup d’apprentissage dans tout. Je suis honnêtement heureux d’avoir pu gagner. À partir de cette année, je dispose d’un nouveau coéquipier et les pneus Michelin ont été remplacés par des pneus Bridgestone, nous avons donc nous y adapter et eu du mal à trouver une bonne situation en termes de performances, mais mon rythme de course sur les longs runs était relativement stable. J’ai pu obtenir de bonnes données que je peux utiliser pour la prochaine course, donc je pense que c’est une manche où j’ai beaucoup appris dans tous les domaines. J’ai pu gagner cette fois, donc même s’il est tôt, j’ai l’impression d’être dans la course aux premières places. Cependant, mon honnête sentiment est que nous n’avons pas encore atteint l’équilibre que nous recherchons dans une voiture. Je pense que nous avons réalisé une bonne performance automobile l’année dernière, mais la réalité est que nous n’avons toujours pas pu remporter le championnat, et je suis convaincu que nous devons surpasser les performances de l’an dernier. Mon sentiment actuel est que nous n’avons pas atteint la performance. Donc tout d’abord, je veux améliorer l’équilibre de l’auto par rapport aux performances de l’année dernière, et à partir de là, il faut viser encore plus haut pour concourir pour le championnat… Enfin je pense à la voiture N°36 celle du TOM’S. GR Supra qui est vraiment rapide en ce moment, donc même si j’ai pu gagner cette fois, je ne veux pas me contenter de ça et viser encore plus haut pour la suite de la saison, je pense. »Atsushi Miyake
« Grâce à la marge lorsque j’ai relayé, j’ai pu courir facilement. Personnellement, je suis vraiment surpris et heureux d’avoir pu passer au GT500 et déjà remporter la deuxième course. En repensant à cette semaine, je pense que j’ai pu faire mieux que ce à quoi je m’attendais en qualifications, et c’est pourquoi j’ai pu me placer aux avant-postes. De plus, lors des premier et deuxième relais, Takaboshi a pris un départ rapide, a créé une marge considérable et m’a passé le volant, donc je n’ai vraiment pas paniqué et j’ai pu rester calme et éviter tout contact. J’ai pu courir calmement et je n’ai commis aucune erreur. Takaboshi, ainsi que le reste de l’équipe, ont créé une marge suffisante qui a rendu la course facile. J’ai pu gagner cette fois, mais je pense vraiment qu’il y a encore beaucoup à améliorer en termes de pilotage, et même si je n’ai pas beaucoup de temps avant la prochaine course, je vais m’assurer de faire des ajustements ces domaines… Je ne pense pas que ce sera facile parce que j’ai beaucoup de poids, mais comme j’ai gagné cette fois, je pense que si je peux maintenir ce rythme. »
En GT300, la victoire est revenue à la Lamborghini Huracan GT3 Evo du Team JLOC de Takashi Kogure et Yuya Motojima, l’équipe d’Isao Noritake renouant avec le succès après leur victoire obtenue à l’occasion de la finale du Championnat 2023, à Motegi.
La Française Lilou Wadoux, se classant au sixième rang sur vingt-sept voitures inscrites, au volant de la Ferrari 296 GT3 du Team Ponos qu’elle partage le Japonais Kei Cozzolino.
Cette épreuve course s’est avérée une fois de plus un énorme succès populaire auprès du public, attirant près de 90 000 spectateurs, confirmant le bien-fondé du choix de courir pendant la semaine de vacances Golden Week.
Bill TAMAMA
Photos : SUPER GT
LE PODIUM AVEC LES VAINQUEURS EN GT500 ET GT300
