LA BMW DE GIMBERT
Il y avait jeudi et vendredi derniers une atmosphère de rentrée des classes en bordure du circuit de Magny-Cours avec des retrouvailles souvent chaleureuses du petit monde de l’endurance moto. Le temps un peu frisquet s’améliorait au fil des heures et chaque équipe professionnelle ou amateur, s’employa dans un premier temps à valider des choix techniques, à roder des moteurs, à donner du temps de roulage aux pilotes nouveaux dans le team ou sur la machine, elle même nouvelle.
Bref, tous les acteurs – pilotes comme mécaniciens- prenaient leurs marques dans une atmosphère bon enfant.
Aux 25 teams permanents engagés sur toute la durée du championnat du monde, s’étaient jointes des équipes ne devant s’aligner que lors des deux épreuves françaises: le Bol d’Or et les 24 heures du Mans. Autant dire que le plateau était éclectique, avec en plus, des deux catégories (EWC et Superstock), des teams officiels et des équipes « amateur » alignant des machines au niveau technique très disparate.
Pour autant, dans les boxes, où bien souvent n’était pas déployée toute la panoplie habituelle des stands de course, on retrouvait la même application studieuse et méthodique. Certains équipages se découvraient ou certains pilotes tentaient d’apprendre au plus vite les méthodes de travail du team dans lequel ils arrivaient. On s’apprivoisait gentiment. Comme les cartes sont rebattues pour chaque nouvelle saison, des adaptations des machines ou des pilotes aux pneumatiques étaient bien sûr à l’ordre du jour. DUNLOP, PIRELLI et MICHELIN (se partageant les montes), avaient fait le déplacement en force et là aussi, les essais « grandeur nature » sur un circuit de référence étaient attendus.
Écoutons par exemple Monsieur Jean-Pierre AKIL responsable compétition moto France chez MICHELIN:
» Je m’occupe de tout ce qui roule en compétition en France. L’endurance en championnat du monde dépend de la division Etudes Développement course, qui s’en occupe et moi je suis là pour les servir le teams privés. Nous développons des pneumatiques avec les teams de pointe, avec BMW, le YART et le GMT . Nous mettons un package – le même- à disposition des trois teams. Tous ces équipages a accès aux mêmes types de produits, après chacun fait son choix. Nous déléguons dans ces top teams, un technicien par écurie et nous avons sur place des personnels du développement. »
Monsieur AKIL, nous précise que pour le Bol d’Or, il y aura 9 monteurs, 4 techniciens, 3 développeurs plus lui même. Pas loin de 3000 pneumatiques dont 1500 pour les écuries privées seront dans les camions.
Le responsable nous confirme que MICHELIN, travaille sur l’endurance même des pneumatiques et viser à revenir à des consommations plus raisonnables des enveloppes, mais de là à dire quand cela interviendra?.. J
ean-Pierre AKIL préfère conclure par ces mots:
» chez MICHELIN on continue toujours d’innover…. »
Au gré de nos allées et venues dans les stands, nous avons pu effectuer une sorte de revue de détail auprès des Teams majeurs, notamment dans la catégorie Reine des EWC, mais pas seulement.
Sans ordre hiérarchique quelconque, mais un peu au fil des rencontres ou des recueils d’information, esquissons un peu un panorama de la situation.
Aux dires des managers YAMAHA et SUZUKI notamment, KAWASAKI avec une machine bien développée depuis l’an dernier, constitue une menace certaine pour la victoire au Bol et au Mans.
JONCHIERE ET LA KAWA

LE BOSS DU TEAM KAWASAKI ET JONCHIERE

HERVE MOINEAU

LA HONDA TT LEGEND

LA NATIONAL MOTOS

GUILLAUME DIETRICH

NIGON BMW

LA KAWASAKI BOLLIGER

GWEN GIABANNI

FABIEN FORET

VINCENT PHILIPPE A L’ATTAQUE…

UN TECHICIEN MICHELIN A L’OUVRAGE

KENNY FORAY GMT

UN MOTEUR QUI CASSE !!!

SURCHAUFFE DU FREIN
