Suite de notre grande Enquête sur la FFSA. avec ce quatrième épisode !
Chacun sait que depuis sa résidence – potentiellement son refuge – de l’Île Maurice, Jacques Régis a encore tiré les ficelles de la FFSA. au moins pendant les deux premiers mandats de président de Nicolas Deschaux. En revanche, les conventions passées avec ce dernier pour rétribuer les services de l’ex-Président à l’étranger sont restées un secret bien gardé…. sur lequel AutoNewsInfo lève enfin ce lundi 24 février 2020, le voile.
À défaut de sauver le plus que centenaire Grand Prix de France (voir le premier épisode de notre série au bas de cet article),
Jacques Régis espérait-il vraiment en faire naître un sous les tropiques à l’Île Maurice, où il avait une résidence ?
Il en a en tout cas présenté l’idée aux autorités locales, faisant miroiter les arguments pour cette destination touristique.
Une délégation Mauricienne a donc été reçue en grande pompe au Grand Prix de France à Magny-Cours, alors que le Directeur général de la FFSA. et Promoteur du GP. pour la FFSA., Éric Barbaroux s’est rendu à l’Île Maurice, avec mission d’exposer le projet en promettant l’appui de la FFSA. pour sa réalisation.
Bien que ce plan grandiose se soit assez vite fracassé sur le mur des réalités, il n’a certainement pas gêné à un autre dessein de Jacques Régis : l’acquisition de la nationalité Mauricienne !
Un statut sans doute plus commode pour ses activités sur place et surtout l’abritant mieux d’éventuelles nouvelles tracasseries policières ou fiscales venues de France, comme le rapport des Renseignements Généraux sur sa «gestion dispendieuse» de la FFSA. ou bien le contrôle fiscal personnel, dont il avait fait l’objet en 2003.
Bien que ni l’un ni l’autre n’eussent révélé d’irrégularités caractérisées, Jacques Régis restait potentiellement en conflit d’intérêt, vu sa double casquette de Président de la FFSA. d’une part et de l’autre, associé d’une SCI. familiale, louant des locaux à plusieurs services de la FFSA., qu’il avait eu la bonne idée de délocaliser à Nîmes où il résidait à l’époque.
UNE RETRAITE BIEN PRÉPARÉE
Comment cet ancien petit garagiste, pouvait-il s’offrir sa retraite sous les cocotiers ? Lorsqu’il prit le pouvoir à la FFSA. il dirigeait l’ADR. (Association pour le Développement des Rallyes) Une fonction supposée bénévole mais fort influente car distribuant les «Fonds Tabac» (compensations financières substantielles du Ministère des Sports) en faveur des disciplines lésées par la perte de la publicité pour le Tabac et l’Alcool depuis la Loi Évin. Certes, dans leur générosité, les licenciés prenaient à leur compte ses frais de transport jusque Paris pour les réunions non pas depuis Nîmes, où était le siège de la ligue Languedoc-Roussillon, dont il restait l’élu, mais bien depuis l’Île Maurice.. Chacun appréciera ! [caption id="attachment_321139" align="aligncenter" width="600"]
CHEF DES SERVICES SECRETS ?
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INFLATION DES COÛTS À LA FFSA.

Cette année d’élection est donc bien l’occasion à ne pas manquer pour, après 20 ans de déclin,
MAKE FFSA GREAT AND CLEAN AGAIN.
Jean-Paul CALMUS et Gilles GAIGNAULT
Photos : Bernard BAKALIAN et DR
LES ORDRES DE VIREMENTS SIGNÉS ND POUR… NICOLAS DESCHAUX, ‘PARDI’ !


RAPPELS DES TROIS ARTICLES PRÉCÉDENTS SUR NOTRE ENQUÊTE AU
CŒUR DE LA FFSA.
https://autonewsinfo.fr/2020/02/17/la-fusion-karting-ffsa-le-hold-up-du-siecle-320518.html
https://autonewsinfo.fr/2020/02/10/ffsa-sous-le-regime-de-la-dictature-319812.html
https://autonewsinfo.fr/2020/02/03/nicolas-deschaux-le-chevalier-du-declin-de-la-ffsa-319066.html
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