Le 18 janvier dernier, l’inoubliable Gilles VILLEUVE aurait fêté son 74ème anniversaire.
Né le 18 janvier 1950 à St-Jean-sur-Richelieu au Québec et pour qui le destin en en voulu autrement, il y aura bientôt 42 ans le 8 mai prochain, mais que son immense noyau d’admirateurs n’a jamais oublié. Gilles VILLENEUVE, que l’on surnommait ’’LE PETIT PRINCE’’ et que le Commendatore Enzo FERRARI appelait amicalement ‘’CANADESINO’’, fait en effet partie de cette caste de pilotes qui même disparus restent toujours bien présent dans beaucoup de mémoires.Dès sa jeunesse, Gilles a tout piloté de la tondeuse à gazon à la moto-neige et toujours épris de vitesse avant de passer plus tard à la monoplace et de se faire repérer par deux écuries légendaires, comme Mc LAREN ou FERRARI à 27 ans, un âge où de nos jours certains ont déjà remisé leurs casques !Et à propos d’âge, Gilles s’est toujours senti plus jeune que ce que son passeport indiquait au point que s’il n’a jamais triché sur sa date de naissance, des bruits circulent parfois dans certaines biographies comme quoi il aurait eu tendance à se rajeunir en ramenant son année de naissance à 1952, soit disant par inquiétude de l’âge qui aurait pu constituer un frein à sa carrière, ce qu’a confirmé le journaliste et écrivain Canadien Gérald DONALDSON, qui après l’avoir accompagné tout au long de sa carrière, lui a consacré non seulement de magnifiques biographies, où il atteste bien de la véracité de la date par rapport à son acte de naissance . [caption id="attachment_452774" align="aligncenter" width="600"]
Gilles VILLENEUVE- Zolder 8 mai 1982- Ferrari 126-C2 durant les essais © Manfred GIET[/caption] Inquiétude qui de toute façon n’avait pas raison d’être vu le talent du funambule Canadien, qui à 32 ans allait malheureusement payer un lourd tribut, suite à une erreur de jugement entre lui et l’Allemand Jochen MASS sur le circuit Flandrien de Zolder, où motivé comme jamais, suite à ce qu’il considérait comme une trahison de la part de son équipier Didier PIRONI après l’épisode du GP de San Marino une semaine plus tôt et le non-respect des consignes sportives du Team FERRARI, il visait manifestement de prendre sa revanche.La veille de cette sinistre journée du samedi 8 mai 1982 au cours d’une de ses dernières interviews face à la presse Belge et qui par après s’est révélée véritablement prémonitoire, Gilles avait déclaré :« Si dans l’ensemble le circuit de Zolder ne me pose pas beaucoup de problèmes malgré quelques zones de gros freinages, la partie arrière très rapide en zone boisée après la butte est plus délicate… »Et, il avait alors bien ajouté et précisé :« Là, il faut pouvoir aborder la courbe à droite de Terlaemen avec justesse car très rapide surtout avec les F1 à moteurs turbo et à effet de sol. La moindre erreur de trajectoire à cet endroit se paie cash et je sais que si je m’y loupe je peux dire Au Revoir à ma mère… »

