PREMIER DEPART 2010 DE LA NOUVELLE CATEGORIE
Tout juste lancée, en remplacement de la cylindrée 250 à bout de course, la série ‘’Moto2 ‘’ crève déja l’écran. Equipée d’un moteur identique pour tous les concurrents (Honda 600 cm3 de 125 ch) et n’autorisant que l’évolution de la partie cycle, elle offre le spectacle palpitant de course en paquet compact, avec désignation du vainqueur dans les derniers mètres.Au sein de ce peloton nerveux, mêlant des vétérans de la ‘’MotoGP’’ et de jeunes loups affamés, Jules mène sa bécane avec maestria. Et il compte bien accentuer son empreinte au palmarès devant son public.
Grosse prime au pilotage incisif
A défaut de pouvoir faire la différence avec le matériel, comme c’est le cas quand les motos d’usine déposent les versions « client », notamment en ’’ MotoGP’’ , les pilotes du parc ‘’Moto2’’ doivent trancher en s’impliquant à corps perdu. Certes un poil moins rapide que les meilleurs 250 de la dernière génération (de l’ordre d’une seconde au tour) le gros quatre cylindres quatre temps réclame un engagement total de part du candidat à un lot. Jules avoue : « Au début j’étais complètement désorienté tant il s’agit de cravacher. Mais depuis que j’ai pigé le truc, notamment du frein moteur, je prends du plaisir. » Et il le montra d’emblée au Qatar en accédant déjà à la troisième marche du podium après avoir ouvert la marche. Moins bien servi par les évènements à Jerez, où une chute collective entraîna onze concurrents au tapis, il sauva sa quatrième place au classement provisoire en cueillant les cinq précieux points de la onzième place à l’arrivée.« Ce n’est pas satisfaisant, mais c’est mieux que rien » Commente-t-il au moment de prendre la piste du Bugatti.Et de poursuivre : « Il reste quinze manches à disputer, à commencer par mon Grand Prix national où je veux effacer ma frustration en conjurant la malédiction qui me colle à la roue sur la piste mancelle. En quatre participations, je n’y ai jamais vu l’arrivée. Jusqu’à m’abîmer l’épaule, l’an passé en forçant le passage. » Autant dire que le continuateur de l’épopée Sarron dans la saga du Continental Circus se présentera sur des charbons ardents au troisième acte de l’ère ‘’Moto2’’. Dans cet univers remuant avec pas moins de quarante concurrents ardents à la manœuvre, le poulain du Team manager tricolore, Alain Bronec, le japonais Shoya Tomizawa, n’a pas été long à trouver ses marques.Meneur du peloton lors des deux précédents épisodes, il sera le point de mire d’une bande de furieux