Hans HERMANN dans le rétro d’une belle carrière …[/caption]
Né le 23 février 1928, l’ancien pilote allemand Hans HERMANN, fête aujourd’hui son 95ème anniversaire, ce qui après le Britannique Ken Mc ALPINE, âgé de 102 ans, le doyen actuel des pilotes de F1 encore en vie avec ses 7 Grands Prix de F1 à son actif, entre 1952 et 1955, le place au deuxième rang des pilotes ‘’dinosaures’’ de l’après-guerre, juste avant un autre pilote Anglais, David PIPER, 92 ans !
Car tous n’ont pas eu la chance de vivre longtemps à une époque où le sport automobile exigeait un lourd tribut à une génération de pilotes, qui avec des moyens du bord souvent limités, s’adonnaient à leur passion, toujours animés d’une inconditionnelle volonté de s’illustrer là, où ils se produisaient et très souvent dans des conditions de sécurité plus que sommaires…
L’allemand Hans HERMANN, toujours vaillant malgré son ‘âge canonique’ reste pour l’heure, une de ces exceptions qui ont pu durant pratiquement deux décennies, se faufiler entre les mailles du filet, surtout parfois lorsque le facteur chance, était pris en charge par leur ‘ange gardien !
On l’affubla d’ailleurs du sobriquet de ’’ Hans im Glück ’’(Jean le veinard en français) suite à quelques accidents graves au cours desquels il échappa parfois miraculeusement à la ‘’ grande faucheuse’’ comme lors de la TARGA FLORIO en 1954, lorsqu’il parvint à éviter de justesse un train sur un passage à niveau avec son équipier LINGE au volant d’une PORSCHE 550, sans freins ou encore lors d’accidents graves en F1, comme au Grand Prix de Monaco en 1955, sur MERCEDES ainsi qu’au Grand Prix d’Allemagne 1959, sur BRM.
Considéré comme le ‘gentil jeune homme d’à côté et le ‘gendre idéal, Hans HERMANN au départ se destinait à tout … sauf au sport automobile !
Après une formation de chef pâtissier pour éviter d’être réquisitionné durant la seconde guerre mondiale et devoir aller au front avec l’aide financière de sa maman, il s’acheta une BMW 3/20, immatriculée au nom de leur médecin de famille, qu’il véhiculait en journée, pour aller rendre visite à sa patientèle dans la périphérie de Stuttgart, ce qui lui donnait l’occasion de s’initier à la conduite rapide en cas d’urgence.
En plus, il fut bientôt attiré par les compétitions qui se déroulaient régulièrement pas loin de chez lui sur un circuit routier de 11,4 Km, appelé ‘SOLITUDE, où il se rendait souvent en spectateur pour avant tout se resourcer, comme il aimait le souligner mais qui rapidement lui firent attraper le virus de la compétition.
PORSCHE COMME RAMPE DE LANCEMENT

UNE FIN DE CARRIÈRE LÀ OÙ IL AVAIT DÉBUTÉ : CHEZ PORSCHE.


