F1 -ALFA ROMEO 158 GP DE GIUSEPPE FARINA, le 1er CHAMPION DU MONDE F1 en 1950[/caption] Si à l’issue de ses sept décennies d’existence, riche de… 1018 éditions de Grands Prix disputés, la F1 établissait un ‘panthéon’ ou un ‘’Hall of Fame’’, parmi sa panoplie des 163 constructeurs, qui, à ce jour se sont engagés en catégorie reine, sans tenir compte des 35 constructeurs Américains engagés aux onze GP. d’Indianapolis comptant pour le Championnat de F1 et disputés entre 1950 et 1960, cinq écuries y obtiendraient incontestablement le droit d’accès.
Ce quintet se composant de : FERRARI-McLAREN-ALFA ROMEO-WILLIAMS et MERCEDES.
Parmi ces figures de proue, la Scuderia FERRARI, seule équipe présente depuis les tous débuts de la F1 en 1950, compte 991 départs en GP, suivi de Mc LAREN avec 863 GP disputés et ce devant WILLIAMS avec 703, dont 692 en tant que constructeur, MERCEDES avec 210 GP. entre 1950 et 1954, puis de 2010 à ce jour, ainsi qu’ALFA ROMEO, firme qui affiche 131 GP. à son actif. Grâce à des statistiques peu communes, ces cinq écuries sont devenues des fleurons incontestés pour avoir marqué de leurs sceaux l’histoire de la F1. Avec des taux d’efficacité frisant parfois presque la perfection certaines de ces formations reprisent dans notre tableau se sont d’ailleurs érigées en véritables icônes ! [caption id="attachment_324354" align="aligncenter" width="600"]
Mc LAREN : MP 4/2 en 1984
Fondée en 1966 par le Néo-Zélandais Bruce Mc LAREN l’écurie éponyme n’a cessé de monter en puissance au cours des décennies, avant de sombrer incroyablement dans l’anonymat depuis 2013. Reprise en 1980 par Ron DENNIS, un ancien mécano de chez COOPER et BRABHAM qui arrivé en F2 et F3 dans les années ’70, sous l’appellation de RONDEL Racing et le couvert de ‘PROJECT 3 & PROJECT 4’ affubla ensuite toutes les Mc LAREN construites sous son ère, de 1981 à 2016, du code MP4 pour… Marlboro Project Four ! Avec l’arrivée des ‘brillantissimes‘ ingénieurs et designers, Gordon MURRAY, Steve NICHOLS ou John BARNARD, Mc LAREN créa quelques monoplaces absolument prodigieuses, dont la MP/1 équipée du premier châssis monocoque en carbone de l’histoire de la F1, ou encore la fameuse MP 4/2 qui écuma véritablement podiums avec les victoires à la pelle, en 1984 d’abord avec la paire PROST (7 succès)-LAUDA (5 victoires et un 3ème titre mondial), occupant douze fois, la plus haute marche du podium sur les seize GP. de la Saison, soit un taux d’efficacité de 75% pour le 5ème modèle dans la hiérarchie MP/4 et démarrée cinq ans auparavant !MP 4/4 EN 1988 : LA PLUS EFFICACE DE TOUS LES TEMPS.
Equipée d’un moteur HONDA RA168-E et pour pallier aux échecs de la MP 4/3 de 1987, Ron DENNIS avait confié le design et la construction de la MP 4/4, au duo MURRAY-NICHOLS, pour en faire une pièce maîtresse, au point de devenir ‘la’ voiture fleuron dans l’histoire Mc LAREN et ce grâce au tandem d’enfer composé de l’imbattable duo formé de PROST-SENNA, qui se partagèrent quinze GP des seize courses avec un score de huit victoires à sept en faveur du Brésilien, qui s’il n’avait croisé la trajectoire de Jean-Louis SCHLESSER et de sa Williams au GP d’Italie à Monza, aurait sans doute permis à Mc LAREN, de faire banco sur l’ensemble de la saison, performance qui aurait représenté un fait unique en F1. 100% de victoires la même Saison ! [caption id="attachment_324355" align="aligncenter" width="600"]
MERCEDES
Derrière Mc LAREN, se pointe alors MERCEDES qui après avoir débuté au Championnat du Monde de F1 entre 1954 et 1955, marqua déjà son territoire en remportant neuf victoires et deux titres pilotes décrochés par l’Argentin Juan-Manuel FANGIO, avant de faire une longue pause entre… 1955 et 1993, suite au drame des 24 HEURES DU MANS du 11 juin 1955. De retour en tant que motoriste, entre 1993 et 2009 chez SAUBER, Mc LAREN, FORCE INDIA, puis BRAWN GP à partir de 2010, la firme MERCEDES remit ses Flèches d’Argent codées W, pour ’’voiture d’usine’’, en service avec Michael SCHUMACHER, sorti de sa retraite comme pilote vedette, mais qui en trois saisons ne parvint qu’à offrir, un seul podium à la marque, qui lui avait permis de se mettre sur orbite… vingt-et-un ans plus tôt en terminant sur la dernière marche du podium du GP. de Valence. Entre 2010 et 2013, c’est d’abord Nico ROSBERG qui en 2012 sur la W03, ouvrit le bal des victoires, ajoutant deux autres victoires à son compte un an plus tard sur la W04, pour une, à Lewis HAMILTON, son nouvel équipier au sein du Team à l’Étoile qui avait remplacé SCHUMI.W05-W06-W07 : TIERCÉ GAGNANT
Depuis le passage à l’ère Hybride en 2014, le Team MERCEDES ,a opéré une véritable razzia au cours des six dernières saisons de F1, en emportant tout sur son passage pour décrocher à chaque fois et le titre Constructeurs et Pilotes et ce avec un total impressionnant de 94 victoires en 121 GP, soit un taux de succès de 75,21%. Si HAMILTON à lui seul a remporté 94 victoires et six titres pilotes, et se rapproche du record que l’on pensait inaccessible de Michaël SCHUMACHER (7 titres), ROSBERG a engrangé lui, 20 victoires entre 2012 et 2016 et 1 titre ‘’pilotes’’ avant de se retirer de la F1 , tandis que Valterri BOTTAS a remporté 11 victoires depuis son arrivée chez MERCEDES en 2017. Quant au taux d’efficacité des trois modèles repris ci-avant, il s’établi comme suit : W05 (84,2 %), W06 (84,2%) et la W07 (90,5%) soit des chiffres qui ont laissé la concurrence pantois ! [caption id="attachment_324356" align="aligncenter" width="600"]
FERRARI
Doyenne des écuries en F1, car la seule présente depuis 1950 et par conséquent la plus célèbre de toutes, la prestigieuse SCUDERIA FERRARI, n’a été absente qu’à 27 GP. sur les 1018 disputés, depuis la création du Championnat du Monde. Outre les 11 GP. courus à Indianapolis entre 1950 et 1960 et auxquels FERRARI n’a pas voulu participer, ses autres absences s’établissent comme suit : 1950 (GP. d’Angleterre trop peu compétitive), 1959 (GP. d’Angleterre suite grèves en Italie), 1960 (GP. des USA : voiture pas compétitive), 1961 (GP. USA : retrait suite accident mortel de Von Trips à Monza), 1962 (GP de France, USA et Afrique du Sud, suite grèves en Italie), 1966 (GP. d’Angleterre, suite grèves générales en Italie), 1967 (GP. Afrique du Sud car voitures pas prêtes), 1968 (GP. de Monaco absent, suite désaccord avec l’ACM. –Automobile Club Monaco), 1969 (GP. d’Allemagne : suite châssis dépassé et vieux de quatre ans, le risque était trop important sur le toboggan du Nürburgring), 1973 (GP. d’Hollande et d’Allemagne car voitures pas performantes) 1976 (GP. d’Autriche forfait suite discussions à propos de la légalité de la Mc LAREN d’HUNT), 1982 (GP. de Belgique, forfait suite accident mortel de Gilles VILLENEUVE puis forfait pour cause de santé de Patrick TAMBAY, qui avait remplacé Didier PIRONI après son terrible accident à Hockenheim, au GP. de Suisse à Dijon). Au cours de ses 70 années de présence en F1, FERRARI a remporté seize titres constructeurs et quinze titres pilotes et affiche un total impressionnant de 238 victoires, 770 podiums et 228 poles.FERRARI 500, F2002 et F2004, LES PLUS PERFORMANTES…
Au Classement général des écuries les plus efficaces, la Scuderia a surtout brillé, grâce à trois modèles d’exception. [caption id="attachment_324357" align="aligncenter" width="600"]
FERRARI 500, L’EXCELLENCE…
À commencer par la 500, qui entre 1952 et 1953, a remporté quatorze GP. des dix-sept inscrits au calendrier sous réglementation F2 en vigueur à cette époque, soit un taux de réussite de 82,35% et deux titres de Champion du Monde pilotes pour Alberto ASCARI à la clé tandis que le titre ‘’constructeurs’’ n’était pas encore attribué.FERRARI F2002, 15 VICTOIRES EN DEUX ANNÉES !
Dessinée par Rory BYRNE, la F2002 n’entra en scène qu’à partir du 3ème GP de la saison 2002, pour Michaël SCHUMACHER et du 4ème GP., pour Rubens BARRICHELLO, c’est l’option qu’avait prise la SCUDERIA pour fiabiliser au maximum la F2002 terminée tardivement mais qui s’avéra de suite performante puisque au total de la saison SCHUMACHER remporta dix victoires et son 5ème titre ‘’Pilotes’’ tandis que BARRICHELLO avec quatre victoires, permettait d’offrir le titre ‘’Constructeurs’’ à FERRARI. À signaler que la F2002 rendit encore des services durant les quatre premiers GP. de l’année 2003 et même une victoire pour SCHUMACHER, à Imola !FERRARI F2004 : UNE SÉRIE INCROYABLE ET LE 7ème ET DERNIER TITRE POUR SCHUMACHER.
Cette F2004 s’avéra sans aucun doute comme le billet gagnant pour FERRARI et Michaël SCHUMACHER qui sans une bourde de MONTOYA à Monaco, aurait permis à ‘SCHUMI de remporter treize victoires d’affilée ! Néanmoins, l’Allemand, qui au volant de cette fabuleuse F2004, condamna ses rivaux à faire de la figuration, remporta largement son 7ème et dernier titre tandis, que BARRICHELLO avec deux victoires complétait le tableau, où FERRARI remportait son 14ème titre ‘’Constructeurs’’ ! Bilan de la saison pour FERRARI : 15 victoires dont 8 doublés. La F2004 servira d’ailleurs de trait d’union durant la saison 2005, avant l’apparition de la F2005 au 3ème GP. [caption id="attachment_324358" align="aligncenter" width="600"]
ALFA ROMEO
Autre constructeur italien qui a ses débuts, fit d’ailleurs de l’ombre à son rival, la Scuderia FERRARI et qui au cours de la saison d’ouverture du Championnat du Monde de la F1, se présenta comme véritable ogre en remportant la bagatelle de dix victoires sur les quinze GP. que comptaient les saisons 1950-1951 dont deux GP. aux USA, à Indianapolis, où les écuries Européennes ne se rendaient pas.ALFA ROMEO 158
La marque au Trèfle permit ainsi à Giuseppe FARINA et Juan-Manuel FANGIO, d’enfiler non seulement les victoires mais aussi à Giuseppe FARINA d’être sacré tout premier Champion de Monde F1 en 1950, grâce à une ALFA 158, largement au-dessus du lot, en faisant véritablement table rase, lors des six GP sur les sept auxquels ils participèrent en atteignant une efficacité de 85,71 %. Malheureusement fin 1951, voyant la montée en puissance du rival FERRARI et le refus du Gouvernement Italien, d’apporter de l’aide pour faire évoluer le département compétition du constructeur Milanais, celui-ci décida de se retirer du Championnat du Monde, avant de faire quelques brèves apparitions par la suite comme motoriste entre 1960-1978 et 1986-1989 ou comme constructeur entre 1979 et 1989, ainsi que dorénavant depuis 2018 en reprenant l’écurie Suisse SAUBER.