La quatrième version de la Kia Picanto arrive sur le marché. Elle propose de sympathiques prestations pour une citadine polyvalente. Mais les coréens trop pragmatiques, se sont un peu planté sur le prix catalogue. Le segment A n’a plus la cote, comme le segment D, celui des berlines quatre portes. En fait, c’est une tendance lourde de l’offre automobile, il ne fait pas bon vouloir adapter son achat à ses besoins, les logiques industrielles de rationalité et de profit impliquent une forte diminution des gamme quitte à multiplier à l’envi, l’utilisation customisée de plates-formes uniques. Les catalogues des constructeurs débordent de SUV, électriques ou hybride. L’argument officiel c’est :
« Les clients n’en veulent plus »
Simpliste évidemment d’autant que l’on connaît le talent des barons du marketing pour imposer des produits irréalistes, inutiles, à l’encontre totale des réels besoins de la population : Les gros SUV prétentieux, bodybuildés, bouffeurs d’énergie et d’espace de roulement. Les rues des villes en sont saturées. Les écolos ont beau jeu de montrer du doigt ces gros cubes souvent trop vides. Mais comme les entreprises sont dirigées par de très bons créateurs de profit, le concept s’est imposé à grand coup d’injonctions publicitaires vantant les mérites très cachés de ces nouvelles camionnettes inutiles. Exit les petites citadines pas trop chères, bonjour les grosses bestioles pataudes et très chères. Nous vivons l’époque d’un marché totalement inféodé aux exigences industrielles et comptables, surtout pas adapté aux besoins et aux désirs des consommateurs totalement formatés par le lavage publicitaire des cerveaux.Les petites voitures, une demande pourtant évidente

Le design, une constante Kia

Un équipement au dessus de la concurrence

Des performances très modestes pour une caisse plus ambitieuse

Une belle alternative aux géants du segment
