Né le 30 décembre 1942 à Macclesfield, petite localité 30 Km au sud de Manchester, Guy EDWARDS qui vient donc de fêter son 80ème anniversaire, fait partie de cette imposante frange de Britanniques qui ont fait de leur passion, leur profession et ce après avoir goûté à l’ivresse du sport automobile et qui en outre-manche pour certains, se transforme en sacerdoce!
Fils d’un ancien pilote de chasse de la Royale Air Force, Guy EDWARDS après avoir obtenu une licence en Sciences à l’université de Durham, au nord-est de l’Angleterre, en guise de cadeau, s’offrit un cours de pilotage organisé par le circuit de Brands-Hatch et qui eut le don d’exciter chez lui, l’envie de poursuivre dans cette voie!
Dès 1965, âgé alors de 23 ans, on le vit aux volants de Ford Anglia ou de Mini, avant de passer à la monoplace et de se retrouver en F3, dés 1968, avec certes du talent mais hélas comme bien des apprentis-pilotes, peu de budget pour assouvir sa passion naissante.
La saison suivante, il optera pour les voitures de sport et l’espoir de s’illustrer rapidement dans une nouvelle discipline pour lui en espérant attirer des mécènes prêts à lui financer la suite de sa carrière.
Ainsi le verra-t-on sur des voitures de tourisme sur une OPEL ASTRA et en endurance, un passage chez LOLA sur des LOLA T70 ou T212 et une première participation aux 24 HEURES DU MANS en 1971, l’épreuve Sarthoise qu’il disputera à neuf reprises, mais toujours avec une arrière-pensée pour la monoplace, objectif qu’il atteindra l’année suivante, avec l’appui d’un sponsor qui lui permettra de disputer le Championnat de FORMULE 5000 sur une Mc LAREN M10.
En 1974, il réalisera enfin son rêve de piloter en F1, en étant incorporé à l’écurie EMBASSY HILL du double Champion du monde, son compatriote, l’inoubliable Graham HILL, au volant d’une LOLA FORD T370, sur laquelle il ne fera cependant pas beaucoup d’étincelles, si ce n’est à ANDERSTORP lors du GP de SUÉDE, où il terminera 7ème, juste derrière son patron d’écurie.
Suite à un accident dont il fut victime en F5000, sa carrière se retrouva toute la saison 1975 en stand-by, à cause d’une fracture compliquée d’un poignet, avant d’effectuer son retour en catégorie reine dès 1976, mais chez HESKETH, grâce au soutien de deux sponsors majeurs mais qui ne pourront pas l’empêcher de devoir se dépêtrer dans les fonds de grille.
ACTE HÉROÏQUE ET UNE MÉDAILLE D’UNE VALEUR INCOMMENSURABLE.

