Le Salon de Geneve créé en 1905, le plus vieux Salon automobile… tire sa révérence !
La Fondation du ´Comité permanent du Salon international de l’automobile de Geneve, a décidé de ne pas organiser la prochaine édition du Salon de Genève, en raison de perspectives incertaines.
La prochaine édition du Salon international de l’automobile de Genève, déjà organisé au rabais a Doha au Qatar en octobre dernier mais qui n’avait guère attiré d’exposants devrait avoir lieu en novembre 2025.
On a donc appris ce 31 mai 2024 et sans grande surprise que l’édition de relance de février 2024 entendait repositionner et pérenniser le Salon International de l’Automobile de Genève (GIMS) après quatre ans d’absence due à la COVID-19, et par conséquent que le Conseil d’administration du Comité permanent du Salon international de l’Automobile de Genève automobile constate qu’il existe trop d’incertitudes liées à l’industrie automobile et à l’attractivité érodée des grands salons européens pour prendre le risque d’investir davantage dans l’avenir.
« Cette décision extrêmement regrettable ne doit pas nuire aux efforts et à la détermination avec lesquels nous avons tenté de retrouver notre succès. Mais force est de constater que le manque d’intérêt des constructeurs pour le Salon de Genève dans un contexte industriel difficile, la concurrence des salons de Paris et de Munich favorisés par leur industrie nationale et les niveaux d’investissement nécessaires pour maintenir un tel salon salon, sonner le coup de grâce pour une édition à venir »
C’est ce qu’a déclaré Alexandre de Senarclens, Président du Comité permanent de la Fondation Salon international de l’automobile
Une décision responsable Ne pouvant atteindre son objectif statutaire, le Conseil d’Administration de la Fondation du Comité permanent du Salon international de l’automobile de Genève, dans le cadre de ses attributions, demandera formellement à l’Autorité cantonale de surveillance des fondations (ASFIP) l’autorisation de dissoudre la Fondation.
Cette décision fait suite à la reconnaissance du fait que les conditions du marché en Europe ne sont pas propices au succès des éditions futures.
Et Alexandre de Senarclens précise encore:
« Sans l’engagement et la conviction des équipes opérationnelles du GIMS sous la direction de Sandro Mesquita, il n’y aurait pas eu de salon à Genève, ni de salon à Doha. Les équipes ont mis toute leur détermination pour relancer ce salon automobile après la pandémie de COVID ».
Dans un contexte plus favorable et avec un concept unique, le GIMS Qatar continue son chemin:
« Pour son prochain festival dédié à l’excellence automobile, et fort d’une première édition réussie, GIMS Qatar peut continuer à s’appuyer sur le savoir-faire et les compétences reconnus des équipes qui ont initié et développé le concept et sa mise en œuvre »
A ce sujet Sandro. Mesquita, PDG du GIMS indique lui:
« Il est satisfaisant de constater que les salons automobiles continuent de séduire les marques dans différentes parties du monde et que le Salon international de l’automobile de Genève a renforcé son attrait au Moyen-Orient ».
La prochaine édition est prévue à Doha pour novembre 2025
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Alors est ce la fin des grands Salons Autos d’antan? Va savoir Charles…
Une chose est sure, qu’il nous soit permis de constater que le cout pour les constructeurs d’un tel événement n’est plus d’actualité… Et a déjà condamné ceux, grandioses et de Francfort et de Paris…
La relance récente de celui de la capitale Française pompeusement dénommé ´Mondial de l’Automobile en qui a été un bide, n’attirant qu’une poignée de marques en est hélas malheureusement que le pâle reflet…
Une simple et gentille kermesse!!!
Qu’on se le dise, a l’heure d’internet, ce type d’événements n’a plus raison d’exister… n’est plus d’actualité !
Les dirigeants des grands constructeurs l’ont eux déjà compris …
Gilles GAIGNAULT
Photos: Gilles VITRY – Patrick MARTINOLI
NOTRE ARTICLE SUR LE MONDIAL DE L’AUTO DE PARIS
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